Les services sur mobiles sans contact vont se multiplier


Parmi les technologies d’avenir pour développer de nouveaux services : les puces sans contact.

En mai 2008, Luc CHATEL, secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation, a lancé le « Forum des services mobiles sans contact« , pour développer de nouveaux services interactifs et sécurisés sur les téléphones mobiles. Présidé par Jean-Yves Granger, précédemment directeur du pôle « Etudes, Prospective et Innovation » du groupe LaSer, le Forum a vu le jour en octobre dernier et rassemble 35 membres.

Ces services « sans contact » utiliseront la communication en champ proche (Near Field Communication ou NFC), une norme qui utilise les technologies de radio-identification (RFID) pour permettre des échanges sécurisés de données à une distance de seulement quelques centimètres. La NFC est déjà largement utilisée au Japon dans les téléphones mobiles et aux Etats-Unis dans les cartes bancaires. « Il y a déjà plusieurs expériences pilotes en France, mais portant uniquement sur une seule application : le paiement, le transport, rappelle Jean-Yves Granger. Le but du forum est, cette fois, de faire émerger des bouquets de service. »

Le téléphone portable servira-t-il ainsi un jour de « billet électronique » pour le train, le cinéma ou la restauration rapide ? Voire de carte de fidélité pour des enseignes de ces secteurs ? Jérémie Leroyer, cofondateur, avec Cyril Porteret, de la société Airtag (partenaire du Forum), le croit. « En 2006, nous avons été parmi les premiers à nous positionner sur ce créneau-là, affirme-t-il. Ce sont les nouveaux services marketing qui vont rendre ces technologies attrayantes. » La start-up, qui a été hébergée par l’incubateur de Télécom ParisTech, a reçu un prêt d’honneur de Scientipôle Initiative, une avance remboursable à 0% d’Oséo et deux millions d’euro du cabinet de capital-risque Seventure.

Par exemple, elle est actuellement en pourparlers avec une grosse enseigne de restauration rapide sur un projet de « kiosque de commande sur téléphone mobile » : le client passerait et réglerait sa commande grâce à son téléphone mobile connecté à Internet ; et lorsqu’il arriverait dans le restaurant, la puce sans contact de son mobile lui permettrait de transmettre sa commande aux préparateurs et de prouver qu’il l’a bien payée.

Jacques Henno (article paru dans Les Echos, supplément « Des idées pour entreprendre », mardi 3 février 2009)

La grippe A(H1N1) par SMS


Un revendeur américain de téléphones mobiles sur Internet propose d’envoyer jusqu’à trois fois par jour des informations par SMS sur la grippe A(H1N1).

Le service est décrit comme gratuit (hors éventuels coût de réception des Textos). Il suffit d’envoyer le message PIGFLU à un serveur téléphonique.

En tout cas, un bon moyen, pour cette entreprise, d’attirer l’attention des médias.

Conférences pour les parents sur "Les Enfants et les Nouvelles Technologies"


Extrait de la conférence que j’ai donnée le 7 avril dernier à Saint-Omer (Pas-de-Calais), devant des parents d’élèves.

Je donne régulièrement des conférences devant des adultes sur quatre thèmes : les enfants et les nouvelles technologies, vie privée et nouvelles technologies, nouvelles technologies et environnement, nouvelles technologies et lutte contre la prolifération nucléaire ; j’interviens également devant des collégiens et des lycéens pour les sensibiliser aux bons usages de l’Internet.

J’ai créé un site dédié à mes conférences, http://www.lesconfs.net, où, entre autres, vous pouvez retrouver le calendrier de mes prochaines interventions.

Mes conférences-débats sur le thème des Enfants et des Nouvelles Technologies visent à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.

Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.

Mes conférences ne cherchent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. A chaque fois j’insiste beaucoup – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent de formidables outils pour découvrir le monde.

De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !

Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contact par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs…

L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibles : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés, heureusement !

De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalué : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent accros aux jeux vidéos, que d’adolescents.

Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent pas hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.

Cet objectif de dialogue constructif ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies. Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.

Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.

En résumé, mes intervention essayent de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !

Conférences pour les parents sur "Les Enfants et les Nouvelles Technologies"


Extrait de la conférence que j’ai donnée le 7 avril dernier à Saint-Omer (Pas-de-Calais), devant des parents d’élèves.

Je donne régulièrement des conférences devant des adultes sur quatre thèmes : les enfants et les nouvelles technologies, vie privée et nouvelles technologies, nouvelles technologies et environnement, nouvelles technologies et lutte contre la prolifération nucléaire ; j’interviens également devant des collégiens et des lycéens pour les sensibiliser aux bons usages de l’Internet.

J’ai créé un site dédié à mes conférences, http://www.lesconfs.net, où, entre autres, vous pouvez retrouver le calendrier de mes prochaines interventions.

Mes conférences-débats sur le thème des Enfants et des Nouvelles Technologies visent à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.

Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.

Mes conférences ne cherchent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. A chaque fois j’insiste beaucoup – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent de formidables outils pour découvrir le monde.

De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !

Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contact par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs…

L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibles : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés, heureusement !

De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalué : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent accros aux jeux vidéos, que d’adolescents.

Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent pas hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.

Cet objectif de dialogue constructif ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies. Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.

Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.

En résumé, mes intervention essayent de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !

Conférences pour les parents sur "Les Enfants et les Nouvelles Technologies"


Extrait de la conférence que j’ai donnée le 7 avril dernier à Saint-Omer (Pas-de-Calais), devant des parents d’élèves.

Je donne régulièrement des conférences devant des adultes sur quatre thèmes : les enfants et les nouvelles technologies, vie privée et nouvelles technologies, nouvelles technologies et environnement, nouvelles technologies et lutte contre la prolifération nucléaire ; j’interviens également devant des collégiens et des lycéens pour les sensibiliser aux bons usages de l’Internet.

J’ai créé un site dédié à mes conférences, http://www.lesconfs.net, où, entre autres, vous pouvez retrouver le calendrier de mes prochaines interventions.

Mes conférences-débats sur le thème des Enfants et des Nouvelles Technologies visent à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.

Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.

Mes conférences ne cherchent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. A chaque fois j’insiste beaucoup – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent de formidables outils pour découvrir le monde.

De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !

Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contact par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs…

L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibles : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés, heureusement !

De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalué : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent accros aux jeux vidéos, que d’adolescents.

Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent pas hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.

Cet objectif de dialogue constructif ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies. Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.

Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.

En résumé, mes intervention essayent de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !

Résumé et extrait vidéo de mon intervention à Saint-Omer le 7 avril dernier

Ce que pense de mon intervention Paul Warnault, président de l’AEPCA : « Les retours que j’ai pu avoir aussi bien de parents que d’enseignants ou directeurs d’écoles, collèges ou lycées de notre association sont tous très positifs. Aussi bien sur le fond que sur la forme. Point n’est besoin d’affoler les parents pour être entendu. La connaissance des risques, un dialogue permanent et attentif et plusieurs règles de bon sens sont le meilleur moyen de réduire au maximum les dangers des nouvelles technologies. »

Le 7 avril dernier, j’ai donné une conférence à Saint-Omer devant une centaine de parents, à l’invitation de l’AEPCA (Association des Etablissements Privés Catholiques Audomarois), qui regroupe 22 écoles, collèges et lycées de la région.

Le thème de cette conférence était « Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… ».

Mon intervention visait à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.

Mes conférences ne visent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. Le 7 avril dernier, à Saint-Omer, j’ai beaucoup insisté – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent en effet de formidables outils pour découvrir le monde. De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !

Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contacts par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs … L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibilités : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés.

De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalués : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent « accros » aux jeux vidéos, que d’adolescents.

Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.

Cet objectif de « dialogue constructif » ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies.Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.

Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.

Mon intervention a ainsi essayé de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !

Résumé et extrait vidéo de mon intervention à Saint-Omer le 7 avril dernier

Ce que pense de mon intervention Paul Warnault, président de l’AEPCA : « Les retours que j’ai pu avoir aussi bien de parents que d’enseignants ou directeurs d’écoles, collèges ou lycées de notre association sont tous très positifs. Aussi bien sur le fond que sur la forme. Point n’est besoin d’affoler les parents pour être entendu. La connaissance des risques, un dialogue permanent et attentif et plusieurs règles de bon sens sont le meilleur moyen de réduire au maximum les dangers des nouvelles technologies. »

Le 7 avril dernier, j’ai donné une conférence à Saint-Omer devant une centaine de parents, à l’invitation de l’AEPCA (Association des Etablissements Privés Catholiques Audomarois), qui regroupe 22 écoles, collèges et lycées de la région.

Le thème de cette conférence était « Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… ».

Mon intervention visait à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.

Mes conférences ne visent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. Le 7 avril dernier, à Saint-Omer, j’ai beaucoup insisté – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent en effet de formidables outils pour découvrir le monde. De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !

Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contacts par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs … L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibilités : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés.

De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalués : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent « accros » aux jeux vidéos, que d’adolescents.

Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.

Cet objectif de « dialogue constructif » ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies.Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.

Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.

Mon intervention a ainsi essayé de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !

Le virus A (H1N1) a contaminé Linkedin

Pas moins de 23 professionnels mentionnent les termes « Swine Flu » sur le CV en ligne qu’ils ont publié sur Linkedin, le célèbre réseau social (39 millions d’utilisateurs à travers le monde, selon ses créateurs).

Visiblement, quelques-uns de ces internautes utilisent ces mots pour attirer l’attention des moteurs de recherche sur eux. Le record est sans doute atteint par une habitante de Los Angeles : elle cite 21 fois l’expression « Swine Flu » dans son profil. Elle prétend même se nommer Swine. Sans doute une plaisanterie, de mauvais goût.

Beaucoup moins drôle, la page d’un soi-disant propriétaire d’une entreprise irlandaise de biotechnologies spécialisée dans les masques de protection. Elle contient plusieurs liens vers le blog d’un pseudo journaliste occidental qui vivrait à Phuket, en Thaïlande, et qui affirme que l’épidémie de virus A (H1N1) est d’origine bio terroriste !

Heureusement, la plupart des CV postés sur Linkedin sont sérieux. Ils mentionnent « Swine Flu », par référence aux événements de 1976 (un décès aux Etats-Unis, dû à la grippe porcine, entraîna la vaccination de 40 millions d’Américains) et de 1998 (épidémie de grippe chez les porcs aux Etats-Unis) – voir la page de Wikipedia à ce sujet (en anglais).

La grippe A(H1N1) sur Facebook : des dizaines de milliers de messages

Les mots « swine flu » tapés dans l’onglet de recherche de Facebook ramènent des centaines de résultats, dont plus de 500 groupes. Les résultats portant sur « grippe mexicaine » ou « A (H1N1) sont beaucoup, beaucoup moins nombreux (sept !).


Dans cette masse de textes, on trouve de tout. Cela va de la blague désormais éculée et d’un goût douteux ( « Marre de ne pas avoir de place dans les transports en commun ? prenez votre portable, un interlocuteur imaginaire, et racontez à voix haute votre retour mouvementé du Mexique (même si ce n’est pas vrai), toussez trois fois, et le wagon sera vide ! ») ; en passant par les passages aux allusions vaguement racistes sur les origines mexicaines de Dora l’Exploratrice et de la grippe A (H1N1) ; jusqu’au site d’information, à peu près sérieux, comptant 52 374 « fans ».


Sur ce dernier, on trouve ainsi un lien vers un article de Sail-world.com, nous apprenant que les îles Pitcairn, dans l’océan Pacifique, interdisent désormais aux navires d’accoster, de peur d’être contaminées par le virus A (H1N1). Une seule de ces îles est habitée par une cinquantaine de personnes. La grande majorité d’entre elles descendraient des mutins du HMS Bounty et de leurs femmes tahitiennes.

A noter que cette mesure interdisant l’accès de l’île n’est pas confirmée sur le site officiel des îles Pitcairn.