Le site du jour (30 avril 2009) : "Tracking Swine Flu Cases Worldwide" sur www.nytimes.com


Le service infographie du New York Times, le célèbre quotidien new-yorkais, a publié une mappemonde recensant les cas de grippe mexicaine à travers le monde. Avec une chronologie depuis le 25 avril dernier.


La rédaction du Monde.fr a réalisé une carte similaire, mais interactive et avec une chronologie remontant jusqu’au 30 mars.

Sur Lemonde.fr, un chat avec Jean-Paul Gonzalez, virologue


Dans un « chat » au Monde.fr, aujourd’hui jeudi 30 avril, Jean-Paul Gonzalez, virologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et directeur du Centre international de recherches médicales de Franceville au Gabon, fait le point sur les connaissances actuelles concernant le virus de la grippe mexicaine et sur les éventuelles mesures de précaution que l’on peut prendre.

Google vient de lancer un outil expérimental de suivi de la grippe mexicaine


Depuis novembre dernier, on sait que Google utilise les mots-clés tapés par les internautes lors de leurs recherches sur Google pour prédire les épidémies de grippe hivernale. En effet, avant de se rendre chez leurs médecins, les personnes atteintes de la grippe consultent désormais Dr Google : elles entrent dans le moteur de recherche les termes « symptômes de la grippe » « comment soigner la grippe », etc.
Google a acquis une telle confiance dans ses algorithmes de calculs qu’il estime pouvoir prédire les épidémies de grippe avec une dizaine de jours d’avance sur les observatoires officiels installés dans les pays occidentaux (lire l’article – en anglais – du New York Times paru à ce sujet le 11 novembre 2008).
Google vient de révéler sur son blog officiel qu’il appliquait désormais le même principe au suivi de la grippe mexicaine. Pour l’instant, ces données ne sont disponibles que pour le seul pays du Mexique. Attention : elles ne sont communiquées qu’à titre expérimental.

Je serai le 26 mai prochain à Vitré (Ille-et-Vilaine) dans le cadre du"Mai du Multimédia"

La Médiathèque de Vitré m’a demandé de donner une conférence le 26 mai prochain devant les parents sur le thème « Enfants et nouvelles technologies ». Mon intervention aura lieu à la salle Mozart du Centre Culturel Jacques Duhamel, 6, Rue de Verdun, 35500 Vitré‎ (Tél. : 02 99 75 02 25). Elle se tiendra dans le cadre de l’opération « Le Mai du Multimédia », organisée pour la seconde fois par Vitré Communauté. Lire l’article que le journal Ouest-France a consacré à cette manifestation dont l’objectif est de renforcer la culture informatique du grand public. Plus d’informations sur le programme du « Mai du Multimédia » au 02 99 00 91 12 ou sur www.paysdevitre.org/maidumultimedia.htm

Enquête : comment Dofus a tenté de remonter une filière de phishing

Ce jeu en ligne massivement multi-joueurs, édité par la société française Ankama, fait l’objet de tentatives régulières de hameçonnage.

[Les événements relatés ici ont eu lieu, il y a une quinzaine de jours. Ce délai a permis aux sociétés concernées d’effectuer sans encombre les démarches nécessaires, ndlr].

Tout a commencé par un mail suspect avec la mention « Votre compte banni !!! » reçu par l’auteur de cet article un dimanche soir en provenance de dofus@dofus.com : « Salutations ! Il a été porté à notre attention que vous malheureux qui ont participé à des activités commerciales en ligne. Dofus Entertainment prend ces violations très sérieux », pouvait-on lire.

« Dans un effort visant à protéger l’intégrité du jeu, nous sommes contraints de mener une enquête sur la question […] Conséquences pour compte: Compte suspendu définitivement […] Pour empêcher cette action d’avoir lieu, nous avons besoin que vous vous connectez « en cliquant ici » ou bien dans 20 jours votre compte sera banni merci pour empêcher cela connectez vous en cliquant ici », est-il indiqué. Alerte crédible ou arnaque ?

Bien évidemment, il s’agissait d’une tentative de phishing envoyée aux fans de Dofus, un des jeux en ligne massivement multijoueurs les plus populaires exploité par la société française Ankama : 15 millions d’inscrits dans le monde (dont 65% sur le territoire national), 1,5 million d’abonnés payants (dont 600 000 joueurs actifs, 450 000 sont français).

En cliquant sur le lien proposé, on arrivait effectivement à une page qui ressemblait en tout point au site officiel de Dofus et qui invitait à se connecter à son compte, en indiquant son nom de compte et son mot de passe.

Même graphisme, même avertissement en haut à droite : « Pour la sécurité de votre compte, ne partagez pas ces informations ! » Sauf que l’adresse stipulée dans la barre du navigateur était celle d’un site Internet hébergé en Autriche :http://royalxm.bplaced.net/df/f/k/.

Du phishing d’amateur, cela arrive une fois par semaine

« Des opérations de phishing, organisées, comme celle-ci, par des amateurs, il y en a au moins une, une fois par semaine, reconnaît Thomas Bahon, directeur des produits d’Ankama installée à Tourcoing. « Mais, heureusement, des opérations de phishing de grande envergure, nous n’en avons pas connu depuis deux ans. »

Le profil type du pirate amateur qui se livre au phishing sur Dofus ? « Un gamin de douze ans, qui veut accéder aux comptes de ses amis, pour récupérer les éléments que ces derniers ont gagnés au cours de leurs parties, afin de les transférer sur son propre compte, avant de les revendre éventuellement sur les nombreux marchés gris, gravitant autour de Dofus », poursuit Thomas Bahon.

(lire la fin de l’article page suivante)
Contacté par mail, Miroslav Bozic, un responsable de la structure d’hébergement du site de phishing installé à Vienne, en Autriche, a confirmé que l’auteur de cette tentative de phishing résidait, selon les informations en sa possession, en France. « Le site a été fermé et remplacé par une page d’erreur 404 – site introuvable », affirmait Miroslav Bozic.

Menace persistante

Sauf que le lendemain, l’auteur de cet article a reçu une nouvelle tentative de phishing : « ANKAMA : Problemes Techniques ». Cette fois-ci, le message est apparemment envoyée depuis dofus@ankamagames.fr, mais avec exactement le même texte : « Salutations! Il a été porté à notre attention que vous malheureux qui ont participé à des activités commerciales en ligne… ». Et le lien proposé renvoyait encore sur http://royalxm.bplaced.net/df/f/k/.

A nouveau contacté pour signaler cette nouvelle tentative de phishing sur le même URL, Miroslav Bozic faisait remarquer que le site qu’il hébergeait n’était qu’une cible – toujours fermée – et que le mail provenait de Grande-Bretagne, à partir d’un nom de domaine – ankamagames.fr – ressemblant étrangement à ceux déposés par Ankama (ankama-games.com et ankama.com).

L’information suscita un vif intérêt chez Ankama. « Ce cas est intéressant dans la mesure où les moyens mis en Å“uvre – achat d’un nom de domaine et utilisation d’un serveur avec la complicité ou à l’insu d’une société britannique – sont bien plus importants que tout ce nous avons connu jusqu’ici », confirmait Thomas Bahon.

Longue bataille pour remonter la filière

Le responsable d’Ankama/Dofus contacta aussitôt la société qui avait enregistré le nom de domaine. Après bien des démarches, le registrar accepta de bloquer cette URL.

Ce cas de cybersquatting, sans intention de nuire (apparemment Ankamagames.fr cherchait juste à attirer les internautes vers ses publicités), ne serait pas fondamentalement illégal. Mais la société française légitime Ankama/Dofus argua du fait que le responsable de ce site Internet n’avait pas pris les mesures minimales pour empêcher son nom d’être exploité à des fins de phishing.

« Et nous allons tenter d’obtenir une injonction afin de découvrir la personne qui l’a enregistré. Malheureusement, il y a de fortes chances que les coordonnées qu’elle a laissées soient fausses », explique Thomas Bahon. « Nous avons encore un espoir auprès du prestataire de paiement de ce registrar, mais pour peu que la carte bancaire utilisée soit volée, nous pourrions rester sans réponse. »

La prévention, meilleur remède

Quinze jours plus tard, ces démarches n’ont pas encore abouti. Seule certitude : les adresses électroniques visées par ces tentatives de phishing auraient été récoltées sur le Web (dans des blogs, par exemple), et non dans des forums de discussion consacrés à Dofus ou sur des sites illicites ou pour adulte. Ceci explique sans doute en partie qu’il n’y ait pas eu de victime.

Thomas Bahon veut plutôt y voir le fruit des actions de sensibilisation qu’Ankama mène auprès des utilisateurs sur les risques de phishing. « Contre ce type d’attaque, la prévention reste encore la meilleure arme », estime-t-il.

Il souhaite cependant encore renforcer sa coopération avec les services de webmail (Yahoo!, Hotmail, Gmail…) pour que ces derniers puissent mieux authentifier auprès de leurs utilisateurs les messages en provenance du « vrai » Ankama.

Attention : le phishing cible aussi les enfants


Dofus, le jeu en ligne massivement multi-joueurs, édité par la société française Ankama, fait l’objet de tentatives régulières de hameçonnage.

Tout a commencé par un mail suspect avec la mention « Votre compte banni !!! » reçu par l’auteur de cet article un dimanche soir en provenance de dofus@dofus.com : « Salutations ! Il a été porté à notre attention que vous malheureux qui ont participé à des activités commerciales en ligne. Dofus Entertainment prend ces violations très sérieux », pouvait-on lire.

« Dans un effort visant à protéger l’intégrité du jeu, nous sommes contraints de mener une enquête sur la question […] Conséquences pour compte: Compte suspendu définitivement […] Pour empêcher cette action d’avoir lieu, nous avons besoin que vous vous connectez « en cliquant ici » ou bien dans 20 jours votre compte sera banni merci pour empêcher cela connectez vous en cliquant ici », est-il indiqué. Alerte crédible ou arnaque ?

Bien évidemment, il s’agissait d’une tentative de phishing [hameçonnage : mail frauduleux pour récupérer l’identifiant et le mot de passe d’un internaute, par exemple pour accéder à son compte bancaire] envoyée aux fans de Dofus, un des jeux en ligne massivement multijoueurs les plus populaires exploité par la société française Ankama : 15 millions d’inscrits dans le monde (dont 65% sur le territoire national), 1,5 million d’abonnés payants (dont 600 000 joueurs actifs, 450 000 sont français).

En cliquant sur le lien proposé, on arrivait effectivement à une page qui ressemblait en tout point au site officiel de Dofus et qui invitait à se connecter à son compte, en indiquant son nom de compte et son mot de passe.

Même graphisme, même avertissement en haut à droite : « Pour la sécurité de votre compte, ne partagez pas ces informations ! » Sauf que l’adresse stipulée dans la barre du navigateur était celle d’un site Internet hébergé en Autriche :http://royalxm.bplaced.net/df/f/k/.

« Des opérations de phishing, organisées, comme celle-ci, par des amateurs, il y en a au moins une, une fois par semaine, reconnaît Thomas Bahon, directeur des produits d’Ankama installée à Tourcoing. « Mais, heureusement, des opérations de phishing de grande envergure, nous n’en avons pas connu depuis deux ans. »

Le profil type du pirate amateur qui se livre au phishing sur Dofus ? « Un gamin de douze ans, qui veut accéder aux comptes de ses amis, pour récupérer les éléments que ces derniers ont gagnés au cours de leurs parties, afin de les transférer sur son propre compte, avant de les revendre éventuellement sur les nombreux marchés gris, gravitant autour de Dofus », poursuit Thomas Bahon.

Contacté par mail, Miroslav Bozic, un responsable de la structure d’hébergement du site de phishing installé à Vienne, en Autriche, a confirmé que l’auteur de cette tentative de phishing résidait, selon les informations en sa possession, en France. « Le site a été fermé et remplacé par une page d’erreur 404 – site introuvable », affirmait Miroslav Bozic.

[…]

Seule certitude : les adresses électroniques visées par ces tentatives de phishing auraient été récoltées sur le Web (dans des blogs, par exemple), et non dans des forums de discussion consacrés à Dofus ou sur des sites illicites ou pour adulte. Ceci explique sans doute en partie qu’il n’y ait pas eu de victime.

Thomas Bahon veut plutôt y voir le fruit des actions de sensibilisation qu’Ankama mène auprès des utilisateurs sur les risques de phishing. « Contre ce type d’attaque, la prévention reste encore la meilleure arme », estime-t-il.

Il souhaite cependant encore renforcer sa coopération avec les services de webmail (Yahoo!, Hotmail, Gmail…) pour que ces derniers puissent mieux authentifier auprès de leurs utilisateurs les messages en provenance du « vrai » Ankama.

Jacques Henno

D’après un article de Jacques Henno paru sur Vnunet.fr le 3 avril 2009 : Enquête : comment Dofus a tenté de remonter une filière de phishing

Je serai demain et après-demain à Niort pour intervenir devant parents et élèves sur le thème des nouvelles technologies

A l’invitation de l’Apel (Association de Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre) du Collège Notre Dame et du Lycée St André, je serai à Niort jeudi 9 et vendredi 10 avril.

Pendant ces deux jours, j’interviendrai au collège et au lycée, pour animer des conférences-débats d’une heure avec les élèves réunis par niveaux.

Et jeudi soir, j’animerai une soirée-débat, à 20h30 à l’amphithéâtre du Lycée Saint-André de Niort sur le thème : Comment aider nos enfants à grandir avec les nouvelles technologies.

Ce soir à St-Omer pour donner une conférence sur : "Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo…"


Je serai ce soir à 20H30 à la Salle Vauban de Saint-Omer (62) pour donner une conférence sur Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… Cette conférence est organisée par l’AEPCA (Association des Etablissements Privés Catholiques Audomarois – http://aepca.free.fr/) qui regroupe les 21 établissements catholiques de la région de Saint-Omer.
PS : l’invitation à la conférence de ce soir, reproduite ci-contre, comporte une erreur. J’ai été interviewé plusieurs fois par des chaînes de télévision, mais je n’ai jamais réalisé d’enquête pour la télé.