À Paris, le mercredi 25 juillet 2018 pour parler de « L’éthique professionnelle à l’heure des nouvelles technologies »

Je serai le mercredi 25 juillet 2018 à Paris pour intervenir, de 9H00 à 12h00, devant les élèves de la filière “auxiliaire de puériculture” de l’’IFSI Saint-Joseph sur le thème « L’éthique professionnelle à l’heure des nouvelles technologies » : 

peut-on prendre en photo un malade et diffuser ensuite ce cliché sur les réseaux sociaux ? 

partager cette photo sur Snapchat constitue-t-il une vraie sécurité ? 

peut-on critiquer des médecins, des infirmières ou des collègues sur les réseaux sociaux ? 

qu’est-ce que l’obligation de réserve ? 

qu’est-ce que le secret professionnel ? 

qu’est-ce que la vie privée et comment est-elle protégée ? 

qu’est-ce que le droit à l’image ? 

qu’est-ce que la diffamation ? 

comment bien paramétrer son profil sur les réseaux sociaux ?

etc.


Cette conférence aura lieu à l’invitation de la direction de cet IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) et sera donc réservée aux étudiants de cet établissement.

Écrans et connaissances : quelles valeurs ajoutées ?

RMN-Grand Palais

Écrans et connaissances : quelles valeurs ajoutées ?

De plus en plus d’établissements me demandent d’intervenir auprès de leurs enseignants pour les aider à engager une réflexion sur l’utilisation du numérique en classe et à la maison
Vendredi
6 juillet, se tenaient, presqu’en même temps, au Grand Palais, à Paris, deux
événements, auxquels j’ai eu la chance d’assister : d’abord (photo montage ci-dessus à gauche),
une conférence, donnée par une diplômée de l’école du Louvre, sur le thème
 « Comment lire une peinture » ; puis (photo ci-dessus à droite), la visite en
avant-première de l’exposition Art# Connexion permettant de « découvrir et expérimenter de nouveaux accès à l’art » à
travers la réalité virtuelle ou augmentée, la
projection immersive, les écrans tactiles, etc.
D’un côté, l’exposé d’une professionnelle, dotée d’un certain recul par
rapport à son environnement, hérité de sa culture, de sa personnalité et de son
expérience.
De l’autre, un accès à la connaissance médiatisé par des écrans et,
derrière ces écrans, des interfaces et des bases de données, trop souvent
focalisées sur les détails d’une œuvre.
D’un côté, une représentation unique, collective, pendant laquelle j’ai
pris des notes que je pourrai relire, mais joyeuse, car ponctuée de pointes
d’humour et d’improvisations, et enfin personnalisable, car tout auditeur
pouvait, à la fin posait, des questions.
De l’autre, une expérience individuelle ou vécue à deux ou trois personnes,
rejouable en théorie à l’infini, ludique, interactive en apparence mais, le plus souvent, extrêmement formatée. Impossible de poser une question ouverte à
un écran !  Les machines nous imposent des parcours prédéfinis ; nous
pouvons parcourir une œuvre, mais notre curiosité est contrainte : les détails
sur lesquels nous pouvons obtenir plus d’informations sont peu nombreux et signalés par des
repères sur lesquels nous devons cliquer.
Quel est le meilleur “intermédiaire” pour la
transmission des connaissances ? Un être humain ou un écran ?
Une question que l’on me pose de plus en plus souvent, le numérique prenant
de plus en plus de place dans les établissements d’enseignement français :
recherche individuelle sur Internet, QCM en ligne, ENT (Espace Numérique de
Travail), mur virtuel, groupe de travail par courrier électronique ou
messagerie instantanée, travail à plusieurs et à distance sur un document
électronique, tablette pour remplacer les livres scolaires…
De la recherche documentaire (voir les pistes de bibliographie ci-dessous)
que j’ai effectuée et de mes échanges avec des parents, enseignants ou chefs d’établissement,
il ressort :
A) que le numérique à l’école permet :
• d’accompagner une pédagogie active
• de stimuler la créativité
• de faciliter la coopération entre
les élèves
• d’alléger, en théorie, le poids des
cartables
B) mais que :
● l’impact du numérique à
l’école sur une éventuelle amélioration des connaissances reste toujours à
prouver…
● on n’a pas encore fait
mieux qu’un manuel papier pour travailler à la maison. Certains établissements
ayant distribué des tablettes demandent quand même à leurs élèves d’utiliser
des livres papier…
• les tablettes et les
sites web utilisés permettent trop souvent à de grandes marques américaines de
mettre un pied dans le monde de l’éducation et d’asseoir ainsi leur légitimité auprès des enfants
• les enfants, du coup,
accordent une trop grande confiance aux contenus numériques, mettant leur
esprit critique en veilleuse par rapport à ces supports
C) que le numérique à la maison, même utilisé dans un but scolaire :
● est très chronophage :
le numérique offre une infinité de possibilités pour soigner la forme du
travail à rendre, ce qui constitue un très bon alibi pour y consacrer beaucoup
de temps, parfois au détriment du fond
● constitue une source de
distraction : une fois achevé le travail demandé par les enseignants, il est
tentant pour un enfant de rester sur l’écran pour papillonner sur le Web,
visionner des vidéos…
● complique la tâche des
parents qui doivent : 1 jongler entre plusieurs sources pour avoir une vue
globale de tous les devoirs que doivent faire leurs enfants ; 2 gérer les
écrans…
De plus en plus d’établissements me demandent donc d’intervenir auprès de
leurs enseignants pour les aider à engager une réflexion sur l’utilisation du
numérique en classe et à la maison (en plus de mes conférences auprès de leurs
élèves pour les aider à comprendre les tentations que représentent les écrans
et à apprendre à y résister ; et auprès des familles pour leur fournir des
conseils pratiques sur la gestion des écrans).
Pistes bibliographiques :
• Coughlan S., 2014, « Tablet computers in “70% of schools” », BBC News, 3
décembre 2014.
• Montrieux
H., Raes A., Schellens T., 2017, « ‘The best app is the teacher’ Introducingclassroom scripts in technology-enhanced education », Journal of Computer
Assisted Learning, p. n/a-n/a.
• Soffer T.,
Yaron E., 2017, « Perceived Learning and Students’ Perceptions Toward UsingTablets for Learning: The Mediating Role of Perceived Engagement Among HighSchool Students », Journal of Educational Computing Research, p.
0735633117689892.
• Stacy S.T.,
Cartwright M., Arwood Z., Canfield J.P., Kloos H., 2017, « Addressing theMath-Practice Gap in Elementary School: Are Tablets a Feasible Tool forInformal Math Practice? », Frontiers in Psychology, 8.
• Thibert R., 2012, « Pédagogie + Numérique = Apprentissages 2.0 », report,
IFÉ – ENS de Lyon.

À quand la voiture sans conducteur ?

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai publié dans le supplément « Intelligence artificielle et mobilité » des Échos du 29 juin 2018, un article consacré à l’avenir de la voiture autonome : si la voiture sans conducteur relève encore de la science-fiction, la France se prépare à accueillir des véhicules autonomes sur les autoroutes et les deux voies séparées à partir de 2021.

À lire sur : https://www.lesechos.fr/intelligence-artificielle/veille-technologique/0301860288707-voiture-autonome-les-choses-saccelerent-2188401.php ou Lesechos.fr -> Section « I.A. » -> « Intelligence artificielle et mobilité : vers le tout autonome »