Grâce à d'importants progrès techniques, les eaux usées recyclées trouvent de nouvelles utilisations

Imaginée il y a une vingtaine d’années pour l’industrie, la réutilisation des eaux usées est une technique en pleine expansion. Dans les sept prochaines années, les capacités mondiales devraient plus que doubler pour passer à 55 millions de mètres cubes par jour. Soit une croissance de 10 à 12 % par an, en moyenne dans le monde. Avec des pointes de 41 % par an en Australie, de 27 % en Europe et de 25 % aux Etats-Unis.
La ville de Barcelone, en Espagne, a ainsi demandé à Veolia de construire une des plus grandes usines au monde de recyclage des eaux usées. Comme dans toutes les grandes villes, les eaux utilisées par les habitants sont envoyées dans une station d’épuration où elles subissent une première série de traitements. Mais ensuite, au lieu d’être rejetées en mer, elles passent par des clarificateurs et des filtres qui les rendent assez propres pour un usage agricole.
Plusieurs obstacles restent cependant à surmonter pour que la réutilisation des eaux recyclées se généralise dans le monde. Le principal d’entre eux est celui du coût. Une des pistes étudiées consiste à utiliser les nanotechnologies pour fabriquer les membranes utilisées pour la microfiltration et l’osmose inverse : elles comporteront beaucoup plus de pores au mètre carré, mais seront toujours résistantes ; du coup, la pression – et donc la consommation d’électricité – exigées lors des traitements supplémentaires seront moindres. Voir l’article sur ce sujet que j’ai publié hier dans Les Echos.

Grâce à d’importants progrès techniques, les eaux usées recyclées trouvent de nouvelles utilisations

Imaginée il y a une vingtaine d’années pour l’industrie, la réutilisation des eaux usées est une technique en pleine expansion. Dans les sept prochaines années, les capacités mondiales devraient plus que doubler pour passer à 55 millions de mètres cubes par jour. Soit une croissance de 10 à 12 % par an, en moyenne dans le monde. Avec des pointes de 41 % par an en Australie, de 27 % en Europe et de 25 % aux Etats-Unis.
La ville de Barcelone, en Espagne, a ainsi demandé à Veolia de construire une des plus grandes usines au monde de recyclage des eaux usées. Comme dans toutes les grandes villes, les eaux utilisées par les habitants sont envoyées dans une station d’épuration où elles subissent une première série de traitements. Mais ensuite, au lieu d’être rejetées en mer, elles passent par des clarificateurs et des filtres qui les rendent assez propres pour un usage agricole.
Plusieurs obstacles restent cependant à surmonter pour que la réutilisation des eaux recyclées se généralise dans le monde. Le principal d’entre eux est celui du coût. Une des pistes étudiées consiste à utiliser les nanotechnologies pour fabriquer les membranes utilisées pour la microfiltration et l’osmose inverse : elles comporteront beaucoup plus de pores au mètre carré, mais seront toujours résistantes ; du coup, la pression – et donc la consommation d’électricité – exigées lors des traitements supplémentaires seront moindres. Voir l’article sur ce sujet que j’ai publié hier dans Les Echos.

L'usine de Sellafield (Grande-Bretagne) au centre de plusieurs polémiques

C’est à Sellafield, ouvert en 1947, qu’a été fabriqué le plutonium indispensable à la bombe atomique dont le Royaume-Uni voulait se doter. En 1957 s’y est produit un des accidents les plus graves de l’histoire du nucléaire : l’incendie de la « pile » de Windscale. Aujourd’hui, l’endroit comporte des réacteurs nucléaires pour produire de l’électricité, plusieurs usines de retraitement, des entrepôts de déchets et une unité de fabrication de Mox qui n’a jamais vraiment donné satisfaction (le Mox est un combustible nucléaire mélangeant plutonium et uranium ; il permet de recycler le plutonium que l’on trouve dans les barres d’uranium irradiées dans les centrales nucléaires).
Premier problème : le « nettoyage » de la radioactivité énorme que recèle Sellafield, et celle d’une quinzaine d’autres implantations nucléaires anglaises, va coûter très cher aux Britanniques. La NDA (Nuclear Decommissioning Authority) estime ce coût à 92 milliards d’euros (source Le Monde du 28 avril 2008 : Le passé atomique du Royaume-Uni pèse sur la relance de sa filière nucléaire).
Autre sujet de polémique : l’usine de fabrication de Mox installée à Sellafield ne fonctionnant pas correctement, le plutonium produit par les divers réacteurs de ce complexe géant doit être envoyé en France pour être transformé en Mox. Greenpeace et l’association anglaise Core ont révélé que la France importait discrètement du plutonium anglais (source : le Monde du 21 mai 2008 : La France importe du plutonium anglais en toute discrétion)
La Grande-Bretagne et la France voulaient transporter secrètement, entre Sellafield et La Hague, du plutonium, une matière extrêmement toxique. Le plutonium doit être reconditionné à La Hague avant d’être traité ailleurs, sans doute à Marcoule, dans le Gard.
Enfin, un organisme français, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), a récemment publié un rapport rappelant qu’un nombre accru de leucémies infantiles avait été décelé à proximité de Sellafield. « En 1984, a été décrit le premier agrégat de cas de leucémies chez les enfants habitant à Seascale, ville située à proximité de l’usine de retraitement de combustibles irradiés de Sellafield (…) dans le West Cumbria en Angleterre, détaillent les auteurs de cette étude. Entre 1955 et 1984, 5 cas y ont été enregistrés chez des jeunes de moins de 25 ans, là où moins d’un cas était attendu. Ce résultat était statistiquement significatif, avec moins d’une chance sur mille de conclure à tort (…). Plus récemment, l’analyse de l’incidence des cas de leucémies survenus entre 1969 et 1993 chez les enfants de moins de 15 ans, dans un rayon de 25 km autour de Sellafield, a permis de conclure à un excès significatif (…) pour toute cette zone, sans que ce résultat ne soit confirmé chez les enfants de moins de 5 ans (…) » Pour les auteurs de cette étude, « L’hypothèse la plus plausible, avancée aujourd’hui, pour expliquer l’agrégat de Seascale est celle d’un risque lié au brassage de
population (…). » Mais pour les opposants à l’énergie nucléaire, c’est bien l’activité même de Sellafield et la radioactivité qu’elle dégage qui sont à l’origine de ces leucémies.

L’usine de Sellafield (Grande-Bretagne) au centre de plusieurs polémiques

C’est à Sellafield, ouvert en 1947, qu’a été fabriqué le plutonium indispensable à la bombe atomique dont le Royaume-Uni voulait se doter. En 1957 s’y est produit un des accidents les plus graves de l’histoire du nucléaire : l’incendie de la « pile » de Windscale. Aujourd’hui, l’endroit comporte des réacteurs nucléaires pour produire de l’électricité, plusieurs usines de retraitement, des entrepôts de déchets et une unité de fabrication de Mox qui n’a jamais vraiment donné satisfaction (le Mox est un combustible nucléaire mélangeant plutonium et uranium ; il permet de recycler le plutonium que l’on trouve dans les barres d’uranium irradiées dans les centrales nucléaires).
Premier problème : le « nettoyage » de la radioactivité énorme que recèle Sellafield, et celle d’une quinzaine d’autres implantations nucléaires anglaises, va coûter très cher aux Britanniques. La NDA (Nuclear Decommissioning Authority) estime ce coût à 92 milliards d’euros (source Le Monde du 28 avril 2008 : Le passé atomique du Royaume-Uni pèse sur la relance de sa filière nucléaire).
Autre sujet de polémique : l’usine de fabrication de Mox installée à Sellafield ne fonctionnant pas correctement, le plutonium produit par les divers réacteurs de ce complexe géant doit être envoyé en France pour être transformé en Mox. Greenpeace et l’association anglaise Core ont révélé que la France importait discrètement du plutonium anglais (source : le Monde du 21 mai 2008 : La France importe du plutonium anglais en toute discrétion)
La Grande-Bretagne et la France voulaient transporter secrètement, entre Sellafield et La Hague, du plutonium, une matière extrêmement toxique. Le plutonium doit être reconditionné à La Hague avant d’être traité ailleurs, sans doute à Marcoule, dans le Gard.
Enfin, un organisme français, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), a récemment publié un rapport rappelant qu’un nombre accru de leucémies infantiles avait été décelé à proximité de Sellafield. « En 1984, a été décrit le premier agrégat de cas de leucémies chez les enfants habitant à Seascale, ville située à proximité de l’usine de retraitement de combustibles irradiés de Sellafield (…) dans le West Cumbria en Angleterre, détaillent les auteurs de cette étude. Entre 1955 et 1984, 5 cas y ont été enregistrés chez des jeunes de moins de 25 ans, là où moins d’un cas était attendu. Ce résultat était statistiquement significatif, avec moins d’une chance sur mille de conclure à tort (…). Plus récemment, l’analyse de l’incidence des cas de leucémies survenus entre 1969 et 1993 chez les enfants de moins de 15 ans, dans un rayon de 25 km autour de Sellafield, a permis de conclure à un excès significatif (…) pour toute cette zone, sans que ce résultat ne soit confirmé chez les enfants de moins de 5 ans (…) » Pour les auteurs de cette étude, « L’hypothèse la plus plausible, avancée aujourd’hui, pour expliquer l’agrégat de Seascale est celle d’un risque lié au brassage de
population (…). » Mais pour les opposants à l’énergie nucléaire, c’est bien l’activité même de Sellafield et la radioactivité qu’elle dégage qui sont à l’origine de ces leucémies.

La reconnaissance vocale à l'heure de la maturité ?

Les techniques de reconnaissance vocale ont fait d’énormes progrès au cours des dernières années. Ainsi, le système d’exploitation Vista de Microsoft possède une fonction de ce type. Pourtant, force est de reconnaître que leur utilisation se heurte encore à des obstacles. Fabrice Guiraud, l’inventeur de Magui, l’ordinateur ultrasimplifié destiné aux personnes âgées, 1er prix du concours Lépine dimanche dernier, avait d’abord songé à utiliser la reconnaissance vocale comme interface de commande. Une idée a priori excellente pour des utilisateurs dont, en général, les doigts sont mal à l’aise avec le clavier. Las, « la voix des seniors est parfois mal assurée : cela aurait entraîné un trop grand nombre d’erreurs et donc du stress pour les utilisateurs », explique Fabrice Guiraud. Un écran tactile a finalement été installé sur la machine.
En revanche, la reconnaissance vocale a fait son entrée à l’hôpital. Le centre hospitalier universitaire d’Ulleval, à Oslo, plus grand hôpital de Norvège et d’Europe du Nord (il emploie quelque 9 000 personnes, dont 1 000 médecins et 2 500 infirmiers ; ses 1 200 lits accueillent quelque 45 000 patients par an ; son budget – plus de 5,2 milliards de couronnes norvégiennes, soit plus de 650 millions d’euros – engloutit à lui seul un dixième des dépenses de santé publique du pays), devrait devenir en mars 2009 un des plus gros utilisateurs au monde de la technologie de reconnaissance vocale. Lire l’article que j’ai publié hier dans Les Echos.

La reconnaissance vocale à l’heure de la maturité ?

Les techniques de reconnaissance vocale ont fait d’énormes progrès au cours des dernières années. Ainsi, le système d’exploitation Vista de Microsoft possède une fonction de ce type. Pourtant, force est de reconnaître que leur utilisation se heurte encore à des obstacles. Fabrice Guiraud, l’inventeur de Magui, l’ordinateur ultrasimplifié destiné aux personnes âgées, 1er prix du concours Lépine dimanche dernier, avait d’abord songé à utiliser la reconnaissance vocale comme interface de commande. Une idée a priori excellente pour des utilisateurs dont, en général, les doigts sont mal à l’aise avec le clavier. Las, « la voix des seniors est parfois mal assurée : cela aurait entraîné un trop grand nombre d’erreurs et donc du stress pour les utilisateurs », explique Fabrice Guiraud. Un écran tactile a finalement été installé sur la machine.
En revanche, la reconnaissance vocale a fait son entrée à l’hôpital. Le centre hospitalier universitaire d’Ulleval, à Oslo, plus grand hôpital de Norvège et d’Europe du Nord (il emploie quelque 9 000 personnes, dont 1 000 médecins et 2 500 infirmiers ; ses 1 200 lits accueillent quelque 45 000 patients par an ; son budget – plus de 5,2 milliards de couronnes norvégiennes, soit plus de 650 millions d’euros – engloutit à lui seul un dixième des dépenses de santé publique du pays), devrait devenir en mars 2009 un des plus gros utilisateurs au monde de la technologie de reconnaissance vocale. Lire l’article que j’ai publié hier dans Les Echos.

Pensez à sauvegarder vos photos numériques

Nos grands-parents stockaient leurs photos argentiques dans des albums. Quelques centaines de clichés résumaient souvent toute une vie. Les jeunes parents actuels, eux, risquent bien de se retrouver, à la fin de leur existence, avec des dizaines de milliers de photos numériques ! Comment classer ces documents, ces souvenirs… de façon à pouvoir retrouver le portrait du petit Louis réalisé dans l’Eurostar lorsqu’il avait 7 ans ? Et comment conserver ces documents électroniques pour pouvoir les transmettre en toute sécurité aux générations suivantes ? Lire l’article que j’ai publié sur ce sujet dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne du 10 mai 2008.

Bientôt de nouvelles puces électroniques pour votre voiture

Environ 2 milliards de circuits intégrés pour l’automobile sont produits chaque année dans le monde, dont quelque 600 millions d’unités en Europe. Le projet de recherche hArtes entend rendre les progrès de l’électronique embarquée accessibles aux PME.
Ce programme, mené par 14 entreprises, universités ou centres de recherche européens et financé par la Commission européenne à hauteur de 10 millions d’euros, vise à mettre à la disposition des PME une série d’outils facilitant la fabrication et la programmation des systèmes embarqués, ces circuits électroniques dédiés à une tâche bien précise. L’ambition du programme n’est pas négligeable quand on sait qu’un simple lecteur de DVD contient, par exemple, au moins trois systèmes embarqués. Lire à ce sujet l’article que j’ai publié avant-hier dans Les Echos.