Aurons-nous encore besoin de notre mémoire ?

Licence: CC0 Public Domain
Licence: CC0 Public Domain

J’ai publié avant-hier, mardi 22 septembre 2015, dans le quotidien Les Echos un article sur la mémoire.

Jusqu’où ira l’extériorisation de notre mémoire ? L’être humain a toujours utilisé son inventivité pour élaborer des solutions lui permettant de s’épargner des efforts : il a continuellement sous-traité une partie des fonctions de ses organes, comme le travail musculaire, à d’autres hommes (prisonniers, esclaves…), des animaux (chevaux, ânes…), puis des outils ou des machines. La mémoire n’a pas échappé à cette tendance de fond. Avec l’écriture, puis l’imprimerie, l’homme avait déjà extériorisé une partie de sa mémoire. Mais ces transformations n’avaient rien à voir, en rapidité et en ampleur, avec l’actuelle révolution numérique.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150922/lec1_idees_et_debats/021337432428-aurons-nous-encore-besoin-de-notre-memoire-1157767.php?HxxKfJFIPwFleIjm.99

 

Cet article comportait également  un encadré  « Comment naissent les souvenirs http://www.lesechos.fr/journal20150922/lec1_idees_et_debats/021337432504-comment-naissent-les-souvenirs-1157813.php

Les robots face au défi de l’empathie

Auteur : Kai Schreiber Certains droits réservés https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/
Auteur : Kai Schreiber Certains droits réservés https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/

J’ai publié mardi 8 septembre 2015, un article dans le quotidien Les Echos consacré à l’« empathie artificielle » dont les industriels et les scientifiques cherchent à doter nos futurs robots-compagnons. Cela ne risque-t-il pas de fausser nos relations avec les robots et, par ricochet, avec les autres humains ? Au sein de la communauté scientifique, un débat est déjà en train de s’instaurer sur cette « empathie artificielle ». « Un des risques est que certains humains développent une empathie trop grande à l’égard de ces robots « sensibles », qu’ils se mettent en danger pour protéger ces machines ou qu’ils se laissent manipuler par elles », estime Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, qui vient de publier « Le jour où mon robot m’aimera » (Albin Michel).

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021304845082-les-robots-face-au-defi-de-lempathie-1153265.php?32IeRYSLGLbHhVEP.99

Cet article comportait également un encadré sur les données que les robots-compagnons pourraient nous soutirer à notre insu : Futurs compagnons ou nouveaux espions ?http://www.lesechos.fr/journal20150908/lec1_idees_et_debats/021304845538-futurs-compagnons-ou-nouveaux-espions-1153235.php

Exosquelettes, prévision des crimes, surveillance généralisée… : le futur est parmi nous

chris Doornbos / creativecommons.org/licenses/by/2.0/
Iron Man / Chris Doornbos / creativecommons.org/licenses/by/2.0/

Exosquelettes, prévision des crimes, surveillance généralisée… :  le futur est parmi nous. J’ai publié, dans Les Echos, vendredi dernier, mardi et ce matin, trois articles dans le cadre d’une sérié d’été, « Le futur est parmi nous », consacrée aux inventions qui n’appartiennent plus tout à fait au futur, en partant des livres ou des films qui les ont fait entrer dans notre imaginaire :

• « Iron Man », star des exosquelettes :

Le film « Iron Man » a popularisé les armures démultipliant la force de leurs utilisateurs. Les premiers modèles disponibles visent trois domaines : défense, handicap et industrie.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021256816191-iron-man-star-des-exosquelettes-1146631.php?BbhsEkGCE0a4Z5oI.99

• « Minority report » et la prévision des crimes :

Des algorithmes, capables de « prédire » les crimes, un peu comme dans le film de Spielberg, sont utilisés depuis plusieurs années aux Etats-Unis et en Suisse. La France s’y met.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150825/lec1_idees_et_debats/021258694701-minority-report-et-la-prevision-des-crimes-1147456.php?5sHJYQOWzct0LcMU.99

• De « 1984 » à « NSA is watching you » :

Dans « 1984 », les citoyens savaient qu’ils étaient espionnés par un « télécran ». Dans nos sociétés, la surveillance de masse est réalisée de façon discrète et automatique, et avec notre complicité.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150827/lec1_idees_et_debats/021258825735-de-1984-a-nsa-is-watching-you-1148121.php?Tl1aMlkQ6EgaF5w5.99

 

 

 

Interviewé hier pendant le 13H de TF1

Hier, mardi 25 août 2015, j’ai été interviewé pendant le journal télévisé de 13H de TF1 au sujet de la suppression du compte Facebook d’Ayoub El Khazzani, mis en examen après avoir ouvert le feu dans un train Thalys reliant Amsterdam à Paris, vendredi dernier, 21 août 2015. Son profil Facebook aurait été « effacé » dès samedi. Première explication : ce compte a été supprimé par Facebook, qui a pu agir de sa propre initiative, par exemple, après avoir constaté que ce compte générait trop de trafic ou trop de tentatives de piratage ; le réseau social peut aussi être intervenu à la demande des autorités françaises, pour éviter, par exemple, que ce compte, ne serve la propagande djihadiste. Seconde possibilité : le profil Facebook d’Ayoub El Khazzani a pu être supprimé par un proche (famille…) ou un complice disposant de l’identifiant et du mot de passe, ainsi que d’un accès à un ordinateur déjà utilisé par Ayoub El Khazzani pour se connecter à ce réseau social : en effet, les tentatives d’accès à un compte Facebook à partir d’un nouvel ordinateur font généralement l’objet d’une vérification supplémentaire (envoi d’un code sur le smartphone du propriétaire du compte, demande d’identification spéciale, par exemple, en reconnaissant des visages d’amis sur Facebook…). Ce proche ou ce complice peuvent être ainsi intervenus, car ils estimaient que le profil Facebook d’Ayoub El Khazzani comportait des éléments compromettants. Peine perdue : les profils supprimés sur Facebook ne sont plus accessibles en ligne, mais sont conservés plusieurs semaines dans les ordinateurs de Facebook, qui peut ainsi les communiquer à la Justice. 

Sur son site https://govtrequests.facebook.com/ consacré aux demandes « gouvernementales », Facebook affirme avoir reçu, en 2014, 4 343 demandes de renseignements, dans le cadre d’affaires criminelles, de la part de la Justice française. Ces demandes concernaient 5 484 utilisateurs ou comptes Facebook.

 

J’ai publié ce matin dans Les Echos, une enquête sur l’automatisation de plus en plus poussée des voitures

Test d'une voiture autonome par Delphi entre San Francisco et  New York fin mars, début avril 2015
Test d’une voiture autonome par Delphi entre San Francisco et New York fin mars, début avril 2015

L’humain, point faible de l’auto autonome ? Les voitures vont devenir de plus en plus automatisées sur les autoroutes et dans les embouteillages. Les choses se compliqueront quand les conducteurs devront reprendre la main…

Pour en savoir plus : http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021167140186-lhumain-point-faible-de-lauto-autonome-1133014.php?1Gb4941wBVswWKyE.99

 

Lire aussi :

Les enjeux énormes de la voiture 10%% automatisée

Les conséquences d’une voiture 100 % autonome, qui viendrait chercher les passagers à la demande, dépasseront très largement le seul secteur de la construction automobile.
http://www.lesechos.fr/journal20150630/lec1_idees_et_debats/021170964343-les-enjeux-enormes-de-la-voiture-100-automatisee-1133016.php?8WBPJLeYW5Ir39wB.99

Peut-on (encore) concurrencer Google ?

Capture d’écran Les Echos 2015-05-26J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos une enquête consacrée à Google.

En dix-sept ans d’existence, Google a bâti un écosystème qui le rend quasi incontournable dans nos vies… mais aussi très rentable : au premier trimestre 2015, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 17,2 milliards de dollars, en hausse de 12 % par rapport aux trois premiers mois de 2014, et un bénéfice net de 3,6 milliards (+ 3,9 %). Soit une marge nette de 20,8 %. De quoi susciter admiration, soupçons et jalousie. Pourtant, sa domination n’est pas une fatalité.  Elle est déjà menacée par Facebook et, à plus long terme, par de nouveaux moteurs dédiés aux smartphones.

En savoir plus sur : http://www.lesechos.fr/journal20150526/lec1_idees_et_debats/02179929283-peut-on-encore-concurrencer-google-1122442.php?cxIZmZcyzWxSTJav.99#

Dans plusieurs pays, le moteur de recherche californien n’est qu’un challenger :

http://www.lesechos.fr/journal20150526/lec1_idees_et_debats/02179929371-une-domination-a-geographie-variable-1122426.php

Après le logiciel libre, le matériel libre

CaptureLesEchos2015-04-14

J’ai publié mardi 14 avril 2015 dans le quotidien Les Echos une enquête sur le phénomène de l’Open Source Hardware  : de plus en plus de designers et d’industriels renoncent à une partie de leurs droits sur leurs créations. Un mouvement pas toujours désintéressé…

Anecdotique il y a quelques années, le mouvement de l’« open hardware » prend de l’ampleur aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon… et en France. On peut désormais télécharger sur Internet des plans gratuits de voitures , d’ éoliennes , de ruches , de compteurs électriques intelligents , de drones sous-marins , de mains artificielles,  de trains miniatures
Pour en savoir plus : http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0204283695263-apres-le-logiciel-libre-voici-le-materiel-libre-1110940.php?3G0rhhqdH8CuL4pS.99

Cet article comporte également un encadré,  Créativité débridée dans l’électronique, sur les cartes électroniques et les microcontrôleurs disponibles en « open source » (Arduino, Wiring, Galileo…) :
http://www.lesechos.fr/journal20150414/lec1_idees_et_debats/0204283695354-creativite-debridee-dans-lelectronique-1110933.php

L’assurance et les défis des objets connectés

Les assureurs veulent utiliser les informations collectées par les capteurs de nos voitures ou de nos maisons pour personnaliser les contrats. Mais n’osent pas toucher à leur offre santé. Pour l’instant

J’ai publié ce matin dans le quotidien les Echos une enquête sur l’intérêt que les compagnies d’assurances portent aux objets connectés :

« Grâce aux capteurs dont ils sont équipés, ces objets produisent des données, beaucoup de données […] Ces objets, et les informations qu’ils transmettent sur nos comportements, intéressent au premier chef les assureurs, désireux de toujours mieux évaluer nos profils : jeune conducteur prudent, homme de cinquante-cinq ans sédentaire, citadin qui ne branche jamais l’alarme de son domicile, etc. »

Vous pouvez lire la suite sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0204190147952-pourquoi-les-objets-connectes-font-rever-les-compagnies-dassurances-1098284.php?fyoLBWxD24wTtpw3.99

Cet article compote également un encadré sur une start-up américaine qui invite les propriétaires de smartphones à se fixer des objectifs hebdomadaires en termes d’alimentation ou de pratique du sport : si les objectifs sont atteints, l’internaute perçoit une récompense de quelques dollars ; sinon, il doit verser une amende ! Ce système de « carotte/bâton » préfigure-t-il nos futures relations avec la Sécurité Sociale ou notre mutuelle ? Vous pouvez lire « Punir ou récompenser » en cliquant sur le lien suivant : http://www.lesechos.fr/journal20150303/lec1_idees_et_debats/0204193507679-punir-ou-recompenser-1098152.php

La technologie au chevet des abeilles

Le Csiro, l'organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique, a fait attacher, début 2014, des puces RFID sur le dos de 5 000 abeilles - Photo Csiro
Le Csiro, l’organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique, a fait attacher, début 2014, des puces RFID sur le dos de 5 000 abeilles – Photo Csiro

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos une enquête sur les nouvelles technologies utilisées pour mieux comprendre les causes du déclin des abeilles et faciliter le travail des apiculteurs.

Depuis plusieurs décennies, en France et en Europe, et plus récemment aux Etats-Unis, on assiste à une inquiétante augmentation de la mortalité des abeilles. A terme, une centaine de millions de ruches d’élevage sont menacées dans le monde, soit quelque 4 000 milliards d’abeilles.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0204122859076-la-technologie-au-chevet-des-abeilles-1089428.php?7wKs5rovstkegtAV.99

Cet article comporte également un encadré :

Pourquoi les abeilles adorent la ville

Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie