Qui va profiter de la « blockchain » ?

Matthäus Wander - Graphic of data fields in Bitcoin block chainJ’ai publié hier matin dans le quotidien Les Echos un article sur la technologie blockchain, l’innovation à l’origine du bitcoin. « Elle assure une transparence des échanges qui pourrait modifier le fonctionnement de nos systèmes de régulation centralisés, diminuer les coûts et transformer de nombreux domaines : l’assurance, l’immobilier, le commerce, les élections… » Cet avertissement figure sur le site Internet d’une organisation qui pourrait un jour être victime de la « blockchain » : la Banque de France !
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20160607/lec1_idees_et_debats/021991000913-qui-va-profiter-de-la-blockchain-2004286.php?YDTwr4is3UtxrOuv.99http://www.lesechos.fr/journal20160607/lec1_idees_et_debats/021991000913-qui-va-profiter-de-la-blockchain-2004286.php

L’article comporte également un encadré sur les problèmes « techniques » que pose la technologie blockchain :

Une technologie trop gourmande en puissance informatique ?
http://www.lesechos.fr/journal20160607/lec1_idees_et_debats/021991861826-une-technologie-trop-gourmande-en-puissance-informatique-2004239.php

 

J’ai publié ce matin dans Les Echos une enquête sur « Les défis de la collaboration homme-robot »

Un robot assemblé par Akéoplus, une entreprise de Château-Gaillard (01), pour contrôler une armoire électrique destinée à un avion de ligne. Les 1 500 contrôles nécessaires demandent une heure de travail à un opérateur qui doit en plus en assurer le reporting. Trois à quatre jours suffisent pour apprendre à un robot à effectuer les mêmes contrôles en 15 minutes tout en enregistrant (y compris à l’aide de photos) tout ce qu’il fait.
Un robot assemblé par Akéoplus, une entreprise de Château-Gaillard (01), pour contrôler une armoire électrique destinée à un avion de ligne. Les 1 500 contrôles nécessaires demandent une heure de travail à un opérateur qui doit en plus en assurer le reporting. Trois à quatre jours suffisent pour apprendre à un robot à effectuer les mêmes contrôles en 15 minutes tout en enregistrant (y compris à l’aide de photos) tout ce qu’il fait.

Aujourd’hui, les opérateurs pilotent des robots à distance. Demain, ils encadreront des robots collaboratifs. Il est déjà possible d’apprendre des gestes à un robot en le prenant par le bras, bardé de capteurs et de touches sur lesquelles il suffit de cliquer pour enregistrer une séquence. Mais les prochaines générations seront capables d’apprendre en dialoguant avec les humains. Comment gérer cette nouvelle forme de relations professionnelles ?

Retrouvez l’article que j’ai publié dans le numéro des Echos daté du 17 mai 2016 en cliquant ici : http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021925974973-les-defis-de-la-collaboration-homme-robot-1222221.php?Jfkmu3IsViCFL3AQ.99

Cet article comporte également un encadré : Un phénomène irréductible ? http://www.lesechos.fr/journal20160517/lec1_idees_et_debats/021926065349-un-phenomene-irreductible-1222284.php

Comment le Big Data va bousculer le crédit

CaptureLesEchos2016-03-18J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur une nouvelle tendance qui arrive des Etats-Unis et d’Asie : utiliser les données publiques, les réseaux sociaux et les algorithmes prédictifs pour évaluer, en quelques minutes, les capacités de remboursement des individus ou des petites entreprises.

Pour évaluer le risque que représente un emprunteur, des start-up, (Affirm, Biz2credit, Zest Finance aux Etats-Unis…) et en Asie (Lenddo aux Philippines…).scannent des centaines de « signaux faibles » : temps passé à taper son adresse e-mail (pour détecter les copier-coller, souvent symptomatiques d’une adresse créée pour la circonstance…), horaire de la demande (les formulaires remplis la nuit suscitent la méfiance…), identité sur les réseaux sociaux, descriptif du travail sur Linkedin, nombre d’amis sur Facebook, heures et fréquence d’envoi des courriels…

Pour en savoir plus :

Comment le Big Data va bousculer le crédit

Apprendre aux enfants à déjouer les pièges des applications et des sites Web « addictifs »

Connaissez-vous l’application Wishbone, pour smartphones ? Elle permet de réaliser des mini-sondages, photos à l’appui, et de les envoyer à ses amis : préfères-tu cette robe sur cette actrice ou sur celle-ci ? tu préfères les chips classiques ou les chips mexicaines ? etc.

 

En quelques mois, cette application a déjà séduit trois millions d’Américains, essentiellement des jeunes filles de 13 à 20 ans. Certaines se réveillent même la nuit pour vérifier leur popularité sur ce nouveau réseau social…

 

Les concepteurs de cette application sont partis d’un constat très simple : aux Etats-Unis, les 13-20 ans passeraient pas loin de 6 heures par jour sur leur téléphone (en France, les 16-30 ans ne restent « que » 2,2 heures par jour sur leur téléphone), dont « seulement » 2 heures sur des applications.

 

Ils se sont dit qu’ils pouvaient augmenter cette proportion avec une application utilisant une vieille astuce, mise au point par les sites Web pour retenir le plus longtemps possible leurs visiteurs : les sondages. Les Internautes en raffolent. Ils sont en effet prêts à consacrer beaucoup de temps à répondre à des questions fermées à choix binaire et voir s’ils ont « gagné », c’est-à-dire s’ils ont voté comme la majorité des personnes.

 

Et pour ferrer ces adolescents et ces jeunes adultes, les concepteurs de Wishbone emploient une autre technique, tout aussi « addictive »  : ils leur envoient une « push notification », une alerte qui s’affiche sur l’écran de leur téléphone, même si celui-ci est en veille, dès qu’un de leurs amis a répondu à un de leurs sondages ou a créé le sien.

 

En moyenne, les abonnés de Wishbone reçoivent ainsi dix notifications quotidiennes, mais certains sont invités à se connecter jusqu’à 100 fois par jour ! Pas étonnant, dans ces conditions, que quelques jeunes filles se relèvent au milieu de la nuit !

 

Wishbone, bien sûr, constitue un exemple extrême. Mais il est révélateur de l’objectif poursuivi par la plupart des services disponibles sur les smartphones : capter notre attention pour nous inviter à venir sur leur site ou à ouvrir leur application, nous y faire passer le plus temps possible, ce qui leur permet de nous exposer plusieurs fois à des publicités… (lire l’article que j’ai publié sur ce sujet dans le quotidien Les Echos la semaine dernière : Peut-on nous rendre plus accro au Web ?).
 
 
Voilà un des pièges que nous devrions expliquer, nous parents, à nos enfants avant de leur offrir un smartphone. Sinon, ils risquent de se faire manger tout crûs par ces machines, fabuleuses, mais dévoreuses de temps, si l’on n’a pas acquis quelques réflexes salvateurs avant de s’en servir.

 

Faut-il faire passer un permis de smartphone aux enfants, pourrions-nous nous demander, en étant un brin provocateur ?
 
Encore plus provocateur : ne faudrait-il pas d’abord faire passer aux parents un « permis de donner un smartphone à son enfant » ? Avant de l’obtenir, les parents devraient suivre une petite formation attirant leur attention, entre autres, sur les stratégies mises en place par les acteurs du numérique pour rendre petits et grands « accros » à leur smartphone ?

 

Cette sensibilisation à cette politique de l’« addiction by design » (comment concevoir, dès le départ, un produit, un service ou une application qui rendra « addict »…) est en tout cas un des objectifs que je poursuivrai en 2016 au cours de mes conférences devant les enfants et les adultes.

 

Jacques Henno

 

Facebook : la CNIL inflige un camouflet à son équivalent irlandais

COUV_PREDATEURS_VALLEE_130x200_BAT_2Dès mai 2012, j’avais signalé à la CNIL que Facebook collectait des données sensibles (opinion politique, religion, pratiques sexuelles…) en toute illégalité. En réalité, à travers Facebook, c’est l’équivalent irlandais de la CNIL qui semble visé. Quelques jours après qu’Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, ait été réélue à la tête du G29, le groupe de travail qui rassemble les CNIL européennes…

La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a, hier, publiquement mis en demeure Facebook de se conformer à la loi Informatique et Libertés.

La CNIL a relevé  cinq manquements à la législation française : 

• grâce à des cookies, le réseau social est capable de « suivre la navigation des internautes, à leur insu, sur des sites tiers [contenant un bouton Facebook même si ces Internautes] ne disposent pas de compte Facebook ». 

• Facebook dépose sur l’ordinateur des internautes des cookies à finalité publicitaire, sans les en avoir au préalable correctement informés ni avoir recueilli leur consentement.

• pour mieux connaître les centres d’intérêt de ses membres et leur afficher de la publicité ciblée, le réseau social « procède à la combinaison de toutes les données personnelles qu’il détient sur eux, [qu’elles soient] fournies par les internautes eux-mêmes, collectées par le site, par les autres sociétés du groupe ou transmises par des partenaires commerciaux. » Mais les Internautes ne peuvent pas s’opposer à cette regroupement de données.

• le site « transfère les données personnelles de ses membres aux Etats-Unis sur la base du Safe harbor », ce qui n’est plus possible depuis octobre 2015.

• Enfin, Facebook « ne recueille pas le consentement exprès des internautes lors de la collecte et du traitement des données relatives à leurs opinions politiques, ou religieuses, et à leur orientation sexuelle. » 

Je suis étonné que la CNIL ne s’attaque à ce dernier problème que maintenant. En effet, dès mai 2012, j’avais signalé à la CNIL que Facebook collectait des données sensibles (opinion politique, religion, pratiques sexuelles…) en toute illégalité : « Facebook permet aux annonceurs de cibler les Internautes en fonction de leurs centres d’intérêt – déclarés ou supposés – pour certaines pratiques sexuelles ou pour la drogue. »

Contactée à l’époque, Sophie Nerbonne, directeur adjoint des affaires juridiques de la CNIL, m’avait alors confirmé qu’ «il s’agit d’une utilisation de données sensibles à des fins publicitaires. L’accord préalable des internautes à l’utilisation de ces données aurait dû être recueilli par Facebook. Et le réseau social ne peut pas s’abriter derrière les conditions générales d’utilisation que doit approuver tout nouvel Internaute qui s’inscrit à ses services : ce document ne peut pas suffire pour recueillir le consentement préalable à l’utilisation de données sensibles.»

Pourquoi a-t-il fallu attendre près de quatre ans pour que la CNIL réagisse ?

Le siège social de Facebook Europe étant en Ireland, c’est « the Office of the Data Protection Commissioner », l’équivalent irlandais de la CNIL, qui est plus particulièrement chargé du dossier Facebook. En mai 2012, j’avais d’ailleurs transmis à cet organisme les mêmes remarques qu’à la CNIL. Il s’en était suivi un long échange de mails avec the Office of the Data Protection Commissioner, échange qui s’était achevé en mars 2014 par un dernier message où je demandé aux représentants du Commissioner pourquoi la CNIL irlandaise était aussi indulgente avec le réseau social et quelles sanctions étaient prévues si celui-ci ne se respectait pas leurs demandes… 

En désespoir de cause, j’avais transmis tous ces documents à la CNIL française.

La mise en demeure de Facebook par la CNIL française constitue donc un sérieux camouflet pour le  Data Protection Commissioner irlandais, qui est, normalement, en charge de ce dossier.

Sollicité par courrier électronique, le  Data Protection Commissioner irlandais m’a répondu qu’il « n’avait pas de commentaire à faire sur cette affaire. »

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur « Peut-on nous rendre plus accro au Web ? »

Sites Web et applications pour smartphones rivalisent d’astuces pour accroître leur trafic en nous rendant dépendants. Des pratiques qui commencent à être montrées du doigt.

CaptureLesEchos2016-02-02Le temps, c’est de la publicité…  Pour pouvoir gagner de l’argent en exposant leurs visiteurs à de la publicité, toutes les marques et tous les concepteurs de site ou d’appli souhaitent garder ces derniers le plus longtemps possible  ou les faire revenir le plus souvent. Comment monter sur le podium ? Dans la Silicon Valley, la réponse est simple : il faut rendre les internautes « accros ». Un consultant, Nir Eyal, a même théorisé cette approche dans un livre, « Hooked : How to Build Habit-Forming Products » (Penguin, 2014). Nir Eyal est également un des créateurs de l’Habit Summit (Sommet sur la dépendance), dont la 3eédition se tiendra le 22 mars à l’université Stanford…

Pour lire la suite de cet article : Peut-on nous rendre plus accro au Web ?

Cet article comporte également un encadré sur deux initiatives américaines pour nous faire prendre conscience de notre « addiction » au Web ou aux applis : Ils veulent réduire la dépendance des internautes

Ce matin sur Sud-Radio pour parler de l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans

J’ai répondu ce matin sur Sud-Radio aux questions de Dimitri Pavlenko : à quel âge faut-il autoriser son enfant à ouvrir un compte sur un réseau social ?



Il n’existe pour l’instant aucune législation française ou européenne interdisant à un mineur de s’inscrire sur un réseau social. Mais les réseaux sociaux les plus utilisés par les enfants et les adolescents français (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, WhatsApp) étant tous américains, ces sites Web ou applications respectent les lois de Washington et en particulier la loi COPPA (Children’s Online Privacy Protection Act), très contraignante pour les sites qui accepteraient des enfants de moins de 13 ans. C’est pourquoi la plupart de ces réseaux refusent les moins de 13 ans : 


Réseaux interdits aux moins de 13 ans :



Réseaux interdits aux moins de 16 ans :

En Europe, les choses pourraient changer prochainement : un « accord informel » (qui doit donc encore être soumis à un vote du Parlement européen) sur la protection des données prévoit en effet que : 
« les enfants en dessous d’un certain âge devront obtenir la permission de leurs parents (« consentement parental ») pour ouvrir un compte sur les médias sociaux tels que Facebook, Instagram ou Snapchat, comme c’est déjà le cas dans la plupart des pays de l’UE aujourd’hui. Les nouvelles règles flexibles assurent que les États membres puissent fixer leurs propres limites à condition qu’elles ne soient pas inférieures à 13 ans ou supérieures à 16 ans, leur donnant ainsi la liberté de conserver celles qu’ils appliquent déjà. »


Les législateurs européens ont en effet estimé que les réseaux sociaux pouvaient poser un certain nombre de problèmes chez les enfants : divulgation de données privées, cyberharcèlement, échange de photos intimes…


Vous pouvez réécouter en podcast  mon intervention de ce matin.

Et retrouver tous mes conseils dans mon livre Facebook et vos enfants – Guide pratique : les 45 questions à se poser absolument.

Ce matin sur Sud-Radio pour commenter un sondage : « 2 heures par jour sur notre smartphone »

J »étais ce matin l’invité de Dimitri Pavlenko sur Sud-Radio, pour commenter les résultats d’un sondage révélant que les jeunes Français passent près de 2 heures par jour sur leur smartphone.

Vous pouvez réécouter cette émission sur http://www.sudradio.fr/Podcasts/Le-Grand-Referendum/Etes-vous-addict-a-votre-smartphone

Comment parler aux enfants des attentats de Paris ?

Trouver des mots simples, éviter les images choquantes et surtout éviter de les regarder en boucle, leur proposer des textes adaptés à leur âge, les rassurer en leur disant que les attentats sont des événements exceptionnels…

Voici quelques liens vers des documents qui peuvent vous aider à parler avec vos enfants des dramatiques événements de vendredi soir et à soulager leurs éventuelles peurs.

– une sélection de textes parus dans les magazines du groupe Bayard :

http://www.bayard-jeunesse.com/Actualites/Attentats-de-Paris-des-documents-pour-aider-les-enfants-et-les-adolescents-a-comprendre 

CaptureParlerAttentasBayard

– deux dossiers réalisés par Fleurus Presse :

– un dossier réalisé par Libération :

http://www.liberation.fr/apps/ptit-libe/#/3/

CaptureLiberationParlerAttentatsEnfants2015-11

– le site Web de France Télévisions :

http://www.francetvinfo.fr/sante/soigner/comment-parler-aux-enfants-des-attentats_1177065.html

CaptureParlerAttentatsFranceTV

– le site Web du journal Le Monde :

http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/14/attentats-a-paris-comment-en-parler-aux-enfants_4810090_4809495.html

CaptureParlerAttentatsLeMonde

– le site web de Radio Canada :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/11/17/001-attentats-paris-expliquer-aux-enfants-psychologie.shtml

 

CaptureParlerAttentatsRadioCanada

– une vidéo du New York Times (en grande partie en Français) :

Données personnelles  : quelle vie après la mort ?

CaptureLesEchos2015-11-03A l’occasion de la Toussaint,  j’ai publié hier matin dans le quotidien Les Echos une enquête sur le casse-tête économique, juridique et sociétal que représentent les données numériques des personnes décédées.

Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), 0,8 % de la population meurt chaque année. Ramené au 1,49 milliard d’utilisateurs de Facebook, cela fait chaque année environ 11 millions de comptes qui ne sont plus consultés par leur propriétaire, parti ad patres. Leurs données continuent à être stockées, mais, telles quelles, ne rapportent plus aucun revenu publicitaire. Détruire ces données ? Mais sur quelle base légale, et au bout de combien de temps ? Au risque de voir les héritiers porter plainte pour destruction des traces numériques de leurs proches ? Parfois, au contraire, ce sont les descendants ou les ascendants qui demandent en vain la fermeture du profil d’un parent décédé…

En savoir plus sur : http://www.lesechos.fr/journal20151103/lec1_idees_et_debats/021443695774-donnees-personnelles-quelle-vie-apres-la-mort-1171611.php?Dgc0oB7r1ZwzMt63.99

Cettte enquête comporte également une interview de la secrétaire d’Etat en charge du Numérique,  Axelle Lemaire, dont le futur projet de loi devrait prévoir que tout internaute puisse définir des directives sur la conservation et la communication posthumes de ses données personnelles :  http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021448671907-axelle-lemaire-les-usagers-doivent-pouvoir-exprimer-leurs-volontes-quant-au-devenir-de-leurs-donnees-apres-leur-mort-1171726.php

 

Enfin, cet article est accompagné d’un encadré sur les données de santé : http://www.lesechos.fr/journal20151103/lec1_idees_et_debats/021443789323-dix-ans-darchivage-pour-les-donnees-de-sante-1171584.php

Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie