Ce matin sur Sud-Radio pour parler des smartphones et de la vie privée

J’ai participé ce matin à un débat organisé par Valérie Expert, de Sud-Radio, sur le thème « Nos portables servent-ils à espionner notre vie privée? »

J’ai parlé des applications – et en particulier des plateformes des réseaux sociaux – qui communiquent la nature de l’appareil que nous utilisons (marque et modèle, nom de l’éventuel opérateur de téléphonie mobile, dimension de l’écran…), notre géolocalisation, notre âge, notre sexe, notre adresse habituelle… (lire à ce sujet mon blog http://bit.ly/rgpdpassoire)

J’ai aussi évoqué la possibilité que les conversations que nous avons avec l’assistant vocal de notre smartphone puissent être réécoutées plus tard par des employés ou des sous-traitants d’Apple ou Google, à des « fins d’amélioration de service »…

Une émission à réécouter sur http://bit.ly/smartprivacy (seconde moitié de l’émission)

À Rennes le mardi 8 octobre pour parler de « Smartphones, jeux vidéo, réseaux sociaux… Nos enfants et les écrans : conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage »

Le mardi 8 octobre 2019, je serai à Rennes pour donner une conférence sur le thème « Smartphones, jeux vidéo, réseaux sociaux… Nos enfants et les écrans : conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage », destinée aux familles des École, Collège et Lycée Saint-Vincent Providence.

Cette conférence, organisée par l’association des parents d’élèves de l’école, du collège, du lycée et des classes préparatoires de l’établissement rennais Saint-Vincent-Providence (APEL) sera réservée aux adultes. 

Les sciences comportementales au service des politiques publiques

J’ai publié ce matin dans Les Échos une enquête sur « Les sciences comportementales au service des politiques publiques »

Depuis 2010, les chercheurs et consultants ayant utilisé les sciences sociales pour modifier le comportement des citoyens, ont rencontré de nombreux succès, pour un faible coût.

Convaincus par ces résultats, l’OCDE, la banque mondiale et l’Union européenne ont publié des rapports encourageant cette nouvelle approche. Selon l’OCDE, 216 équipes la mettent en pratique à travers le monde. Même l’Etat français s’y est mis. La DITP (Direction interministérielle pour l’accompagnement des transformations publiques), une des deux agences en charge de l’amélioration de l’action des administrations françaises, emploie désormais trois personnes au sein de sa section « Méthodes innovantes, sciences comportementales et écoute usagers ».

Pour lire la suite : http://bit.ly/sciencescomportementales

Et voici les liens vers les études mentionnées dans cet article :

Le paracétamol impliqué dans 39,5% des tentatives chez les 8 à 17 ans : https://www.psychaanalyse.com/pdf/ENFANT%20RISQUE%20SUICIDAIRE%20(6%20Pages%20-%20225%20Ko).pdf).

L’étude britannique de 2013 sur les 765 vies sauvées à la suite de l’interdiction de donner à un patient, en pharmacie, plus de 32 comprimés de paracétamol à la fois et, dans le commerce, 16, ce qui complique la tâche des suicidants et en dissuade une partie : https://www.bmj.com/content/346/bmj.f403.long

L’étude Néo-zélandaise qui a montré qu’encourager les citoyens à donner leur sang en les payant risquait de provoquer l’effet inverse : les volontaires craignaient d’être soupçonnés de cupidité : https://www.bmj.com/content/312/7039/1131

Les rapports de l’OCDE (https://www.oecd.org/gov/regulatory-policy/behavioural-insights-and-public-policy-9789264270480-en.htm), de la banque mondiale (http://www.worldbank.org/en/publication/wdr2015) et de l’Union européenne (https://ec.europa.eu/jrc/en/research/crosscutting-activities/behavioural-insights/europe) encourageant le recours aux sciences comportementales par les administrations.

À Nozay (91) le 26 novembre 2019, pour parler de « Enfants de moins de trois ans, élèves du primaire, collégiens, lycéens… : quels sont les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur nos enfants »



Le mardi 26 novembre 2019, je serai Nozay (91) pour donner une conférence sur : « Enfants de moins de trois ans, élèves du primaire, collégiens, lycéens… : quels sont les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur nos enfants. Comment les aider à en faire bon usage ? »).

Cette conférence, organisée par le RAM (Relais Assistantes Maternelles) de la mairie de Nozay, sera réservée aux adultes.


20H 


Centre Culturel Robert HosseinRue des Pylandries, 91620 Nozay

Interrogé par le Point

J’ai été interrogé, aux côtés d’autres experts, pour la couverture du Point de cette semaine consacrée aux écrans.


https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/


N° 2452 – 

L’intelligence artificielle, la nouvelle matrice d’Amazon

J’ai publié ce matin dans Les Échos une enquête sur les ambitions d’Amazon dans le domaine de l’intelligence artificielle et sur les inquiétudes qu’elles suscitent chez certains des utilisateurs de son service de cloud.

Le géant de Seattle a mis les bouchées doubles pour rattraper son retard dans le « deep learning ». Aujourd’hui, l’IA est au coeur de son activité marchande, de ses appareils domotiques, comme l’assistant vocal Echo, mais surtout de sa « cash machine », son service de cloud AWS.

http://bit.ly/amazonlesechos

Pourquoi Fortnite fascine les ados ?

Votre enfant veut gagner des millions… à Fortnite en devenant joueur professionnel ? Ou passe tout simplement trop de temps sur ce jeu ? Voici quelques arguments pour l’en dissuader…

Des fans du jeu déguisés en personnages de Fortnite
 Creative Commons – Sergey Galyonkin – https://galyonkin.com – Partage dans les mêmes Conditions 2.0 Générique (CC BY-SA 2.0)

Qu’est-ce que Fortnite ? 

Il existe en fait trois jeux Fortnite, mais le plus populaire est Fortnite Battle Royal, joué, à un moment ou un autre, par 250 millions de personnes à travers le monde, depuis son lancement en décembre 2017. Il a la particularité d’être joué par des joueurs plus jeunes et plus de filles que la plupart des autres jeux vidéo.

Fortnite est un jeu vidéo en ligne, multijoueur et avec « vue à la troisième personne » (le joueur voit le jeu à travers une caméra placée derrière ou à côté de lui ; c’est un peu moins stressant que les jeux de tir « à la première personne » où le joueur voit le jeu à travers ses propres yeux).

Il est disponible pour la plupart des ordinateurs, des smartphones et des consoles de jeu.

Le scénario est assez basique : les joueurs sont parachutés quelque part dans un univers qui va se rétrécir, ce qui les oblige à se rencontrer et s’éliminer par armes virtuelles.

Jusqu’à une centaine de joueurs peuvent s’affronter. Ils peuvent jouer seuls ou par équipe de 2 à 4. Le jeu se termine lorsqu’il ne reste plus qu’une équipe ou un seul joueur. Les parties durent en moyenne une vingtaine de minutes.

Pourquoi ce jeu est-il aussi populaire  ?

Comme une seule équipe ou un seul joueur gagne, tous ceux qui ont perdu veulent immédiatement jouer la revanche. Le jeu peut alors devenir addictif.

Le jeu de base est gratuit. Les joueurs peuvent cependant acheter des skins (personnalisations de l’apparence du joueur) ou des pouvoirs. 

L’environnement ressemble à celui d’un dessin animé, avec peu d’images « sanguinolentes ».

La décontraction est de mise : l’ambiance est plutôt bon enfant et les joueurs peuvent exprimer leurs sentiments, par exemple en dansant (la danse “Take the L(oss)” a été popularisée par Antoine Griezmann sur les terrains de foot)

Le jeu fonctionne par « saisons » : une nouvelle version du jeu sort tous les deux ou trois mois, ce qui renouvelle l’intérêt pour le jeu.

Il est très populaire sur les réseaux sociaux, car certaines célébrités y jouent.

Les équipes marketing d’Epic Games, l’éditeur du jeu, ont noué des accords commerciaux avec de grandes marques : il existe une version Fortnite du célèbre Monopoly ; dans une version temporaire de Fortnite, les joueurs pouvaient accéder à des armes appartenant aux super-héros des films de la série Avengers, comme le marteau de Thor ou les « Répulseurs » d’Iron Man…

Epic Games crée régulièrement des événements autour du jeu. Son plus beau « coup » étant l’organisation d’une compétition mondiale, la Fortnite World Cup, les 27 et 28 juillet 2019, à Flushing Meadows (New-York, États-Unis). Environ 40 millions de joueurs ont participé aux éliminatoires. Fortnite aurait vendu plus de 19 000 billets entre 50 et 150 dollars (soit quelque 19 millions de dollars de recettes, de quoi couvrir une partie des 36 millions distribués aux vainqueurs des différentes compétitions). Et  le nombre de téléspectateurs, en simultané sur YouTube et Twitch (1) a atteint les 2,3 millions (2). 

Que dire aux enfants ?

Il ne faut surtout pas rabaisser les pré-ados et les ados qui se passionnent pour Fortnite en leur disant qu’ils perdent leur temps dans une activité stupide. 

Il semble plus efficace de s’intéresser à leur passion, de leur demander ce qui les attire (le jeu en lui-même, le fait d’affronter d’autres personnes…), de faire éventuellement équipe avec eux lors d’une partie… 

Votre enfant sera flatté que vous vous intéressiez à son activité favorite du moment et vous saurez dorénavant de quoi vous parlerez lorsque vous discuterez de Fortnite avec lui…

Au cours de ces dialogues, l’idéal serait de faire comprendre petit à petit à votre ado que Fortnite est surtout une affaire de gros sous (en 2018, le jeu a rapporté 2,4 milliards de dollars – 2,16 milliards d’euros – à son éditeur).

Votre enfant veut devenir joueur professionnel ?

Pourquoi pas 😉 Mais pour beaucoup d’appelés (250 millions de joueurs…), il y aura très peu d‘élus : quelques dizaines de joueurs se sont partagés les 36 millions de dollars distribués lors de la coupe du monde 2019. Par sécurité, votre enfant ferait mieux d’assurer ses arrières en travaillant bien au collège ou au lycée, afin de pouvoir faire des études supérieures, au cas où sa carrière de joueur tourne court.

Elle risque de tourner d’autant plus court que l’engouement pour Fortnite va forcément retomber un jour ou l’autre, au profit d’un nouveau jeu…

S’il veut être sûr de gagner de l’argent avec les jeux vidéo, il ferait mieux de faire des études lui permettant d’entrer chez un éditeur de jeux. Ce sont les éditeurs qui gagnent le plus d’argent, pas les joueurs !

En attendant, dites-lui qu’il peut jouer, mais modérément : maximum deux ou trois parties de 20 minutes chacune par jour en semaine pendant l’année scolaire. Un peu plus le week-end et pendant les vacances. Il est important de faire une pause entre les parties pour faire retomber l’excitation. Et plus un enfant passe de temps devant les écrans, moins ses résultats scolaires risquent d’être bons

Idéalement, pas d’écran après le dîner.

Que peuvent faire les parents ?

Si leurs enfants jouent sur des consoles de jeux (Nintendo Switch, Microsoft XBox ou Sony Playstation), les parents peuvent activer le contrôle parental de ces consoles pour limiter le temps que leurs enfants vont y passer.

Sur les ordinateurs Mac et Windows, il est possible de configurer des sessions qui offrent un accès global à l’ordinateur à tel ou tel enfant pendant une durée quotidienne limitée.

Sur les smartphones sous Android (Samsung…) et les versions les plus récentes d’iOS (iPhone), il est possible de limiter l’accès global au téléphone.

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  1. Twitch est une plateforme de streaming permettant de voir des parties de jeu vidéo en direct ou en différé. 
  2. Source pour tous les chiffres concernant la Fortnite World Cup : communiqué de presse Epic Games : https://www.epicgames.com/fortnite/fr/news/the-fortnite-world-cup-a-record-setting-tournament

Le jeudi 21 novembre 2019, à Fougères (35) pour parler de « L’impact des réseaux sociaux, des jeux vidéos, des téléphones portables et de la télévisions sur nos enfants ».

Le jeudi 21 novembre 2019, je serai à Fougères (35) pour donner une conférence-débat sur le thème « l’impact des réseaux sociaux, des jeux vidéos, des téléphones portables et de la télévisions sur nos enfants ». À l’invitation du Centre Social de Fougères.


Cette conférence sera réservée aux parents.


20H
8 avenue de Normandie, 35300 Fougères


La consommation électrique des logiciels, un enjeu pour les industriels et… la planète

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Échos une enquête sur consommation d’électricité induite par tous les logiciels qui tournent sur nos écrans.

Les enjeux sont considérables pour la planète. Si la moitié de l’empreinte carbone du numérique provient de la production des équipements, l’autre moitié se répartit en trois tiers : la consommation des serveurs dans les data centers, les réseaux de télécommunication et les quelque 15 milliards de terminaux et périphériques sur lesquels tournent des logiciels.

http://bit.ly/consologiciels

Le dimanche 6 octobre 2019, à Morangis (91) pour parler de « Parents et enfants : comment faire bon usage des écrans »

Le dimanche 6 octobre 2019, je serai à Morangis (91) pour animer un « brunch sciences » sur le thème de « Parents et enfants : comment faire bon usage des écrans. »


À l’invitation de la Maison des Jeunes et de la Culture de Morangis, la MJC Relief.


10H30 


Espace Saint-Michel, 2 rue du Général Leclerc, 91420 Morangis

Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie