Une recherche sur Google Books permet d’identifier 15 livres mentionnant les termes « A (H1N1) » et « Swine Flu », parus entre janvier 2006 et mai 2009.
Tous ces ouvrages sont, bien sûr, en anglais.
Aucun d’entre eux n’évoque le virus actuel, que l’OMS appelle officiellement A (H1N1) . Celui-ci serait une recombinaison d’éléments génétiques provenant de quatre virus différents : une grippe porcine européenne, une grippe porcine asiatique, une grippe aviaire et une grippe humaine (source : CDC – Centres de Prévention et de Contrôle des maladies américains).
Par exemple, Pandemic Influenza: Emergency Planning and Community Preparedness, publié en août 2008 par CRC Press, aux Etats-Unis, un des ouvrages repérés par Google, décrit en fait, p. 66, une « grippe porcine A H1N1, identifiée en 1930 » : « The classical swine flu virus (type A H1N1 influenza virus) was first isolated from a pig in 1930 (Shope, 1930) » (voir l’extrait ci-dessus).
Une recherche sur Google Books permet d’identifier 15 livres mentionnant les termes « A (H1N1) » et « Swine Flu », parus entre janvier 2006 et mai 2009.
Tous ces ouvrages sont, bien sûr, en anglais.
Aucun d’entre eux n’évoque le virus actuel, que l’OMS appelle officiellement A (H1N1) . Celui-ci serait une recombinaison d’éléments génétiques provenant de quatre virus différents : une grippe porcine européenne, une grippe porcine asiatique, une grippe aviaire et une grippe humaine (source : CDC – Centres de Prévention et de Contrôle des maladies américains).
Par exemple, Pandemic Influenza: Emergency Planning and Community Preparedness, publié en août 2008 par CRC Press, aux Etats-Unis, un des ouvrages repérés par Google, décrit en fait, p. 66, une « grippe porcine A H1N1, identifiée en 1930 » : « The classical swine flu virus (type A H1N1 influenza virus) was first isolated from a pig in 1930 (Shope, 1930) » (voir l’extrait ci-dessus).
Un petit sondage réalisé ce matin à 10H révélait que 206 messages, contenant les mots « Swine Flux », avaient été publiés sur Twitter au cours des 15 dernières minutes !
On trouve même sur le célèbre réseau social de microblogage des services sérieux, comme celui proposé par Veratect, une start-up américaine, installée dans la banlieue de Seattle et spécialisée dans la détection des risques sanitaires et la diffusion d’alertes auprès des administrations et des entreprises.
Veratect affirme avoir détecté le problème de la grippe A (H1N1) dix-huit jours avant que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne publie son premier rapport sur le sujet. La société a décidé d’utiliser Twitter pour mettre à la disposition du public, 24H sur 24, les informations dont elle dispose sur l’épidémie.
Parmi les technologies d’avenir pour développer de nouveaux services : les puces sans contact.
En mai 2008, Luc CHATEL, secrétaire d’Etat chargé de l’industrie et de la consommation, a lancé le « Forum des services mobiles sans contact« , pour développer de nouveaux services interactifs et sécurisés sur les téléphones mobiles. Présidé par Jean-Yves Granger, précédemment directeur du pôle « Etudes, Prospective et Innovation » du groupe LaSer, le Forum a vu le jour en octobre dernier et rassemble 35 membres.
Ces services « sans contact » utiliseront la communication en champ proche (Near Field Communication ou NFC), une norme qui utilise les technologies de radio-identification (RFID) pour permettre des échanges sécurisés de données à une distance de seulement quelques centimètres. La NFC est déjà largement utilisée au Japon dans les téléphones mobiles et aux Etats-Unis dans les cartes bancaires. « Il y a déjà plusieurs expériences pilotes en France, mais portant uniquement sur une seule application : le paiement, le transport, rappelle Jean-Yves Granger. Le but du forum est, cette fois, de faire émerger des bouquets de service. »
Le téléphone portable servira-t-il ainsi un jour de « billet électronique » pour le train, le cinéma ou la restauration rapide ? Voire de carte de fidélité pour des enseignes de ces secteurs ? Jérémie Leroyer, cofondateur, avec Cyril Porteret, de la société Airtag (partenaire du Forum), le croit. « En 2006, nous avons été parmi les premiers à nous positionner sur ce créneau-là, affirme-t-il. Ce sont les nouveaux services marketing qui vont rendre ces technologies attrayantes. » La start-up, qui a été hébergée par l’incubateur de Télécom ParisTech, a reçu un prêt d’honneur de Scientipôle Initiative, une avance remboursable à 0% d’Oséo et deux millions d’euro du cabinet de capital-risque Seventure.
Par exemple, elle est actuellement en pourparlers avec une grosse enseigne de restauration rapide sur un projet de « kiosque de commande sur téléphone mobile » : le client passerait et réglerait sa commande grâce à son téléphone mobile connecté à Internet ; et lorsqu’il arriverait dans le restaurant, la puce sans contact de son mobile lui permettrait de transmettre sa commande aux préparateurs et de prouver qu’il l’a bien payée.
Jacques Henno (article paru dans Les Echos, supplément « Des idées pour entreprendre », mardi 3 février 2009)
Un revendeur américain de téléphones mobiles sur Internet propose d’envoyer jusqu’à trois fois par jour des informations par SMS sur la grippe A(H1N1).
Le service est décrit comme gratuit (hors éventuels coût de réception des Textos). Il suffit d’envoyer le message PIGFLU à un serveur téléphonique.
En tout cas, un bon moyen, pour cette entreprise, d’attirer l’attention des médias.
Extrait de la conférence que j’ai donnée le 7 avril dernier à Saint-Omer (Pas-de-Calais), devant des parents d’élèves.
Je donne régulièrement des conférences devant des adultes sur quatre thèmes : les enfants et les nouvelles technologies, vie privée et nouvelles technologies, nouvelles technologies et environnement, nouvelles technologies et lutte contre la prolifération nucléaire ; j’interviens également devant des collégiens et des lycéens pour les sensibiliser aux bons usages de l’Internet.
J’ai créé un site dédié à mes conférences, http://www.lesconfs.net, où, entre autres, vous pouvez retrouver le calendrier de mes prochaines interventions.
Mes conférences-débats sur le thème des Enfants et des Nouvelles Technologies visent à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.
Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.
Mes conférences ne cherchent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. A chaque fois j’insiste beaucoup – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent de formidables outils pour découvrir le monde.
De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !
Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contact par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs…
L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibles : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés, heureusement !
De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalué : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent accros aux jeux vidéos, que d’adolescents.
Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent pas hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.
Cet objectif de dialogue constructif ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies. Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.
Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.
En résumé, mes intervention essayent de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !
Extrait de la conférence que j’ai donnée le 7 avril dernier à Saint-Omer (Pas-de-Calais), devant des parents d’élèves.
Je donne régulièrement des conférences devant des adultes sur quatre thèmes : les enfants et les nouvelles technologies, vie privée et nouvelles technologies, nouvelles technologies et environnement, nouvelles technologies et lutte contre la prolifération nucléaire ; j’interviens également devant des collégiens et des lycéens pour les sensibiliser aux bons usages de l’Internet.
J’ai créé un site dédié à mes conférences, http://www.lesconfs.net, où, entre autres, vous pouvez retrouver le calendrier de mes prochaines interventions.
Mes conférences-débats sur le thème des Enfants et des Nouvelles Technologies visent à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.
Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.
Mes conférences ne cherchent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. A chaque fois j’insiste beaucoup – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent de formidables outils pour découvrir le monde.
De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !
Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contact par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs…
L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibles : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés, heureusement !
De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalué : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent accros aux jeux vidéos, que d’adolescents.
Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent pas hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.
Cet objectif de dialogue constructif ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies. Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.
Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.
En résumé, mes intervention essayent de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !
Extrait de la conférence que j’ai donnée le 7 avril dernier à Saint-Omer (Pas-de-Calais), devant des parents d’élèves.
Je donne régulièrement des conférences devant des adultes sur quatre thèmes : les enfants et les nouvelles technologies, vie privée et nouvelles technologies, nouvelles technologies et environnement, nouvelles technologies et lutte contre la prolifération nucléaire ; j’interviens également devant des collégiens et des lycéens pour les sensibiliser aux bons usages de l’Internet.
J’ai créé un site dédié à mes conférences, http://www.lesconfs.net, où, entre autres, vous pouvez retrouver le calendrier de mes prochaines interventions.
Mes conférences-débats sur le thème des Enfants et des Nouvelles Technologies visent à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.
Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.
Mes conférences ne cherchent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. A chaque fois j’insiste beaucoup – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent de formidables outils pour découvrir le monde.
De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !
Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contact par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs…
L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibles : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés, heureusement !
De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalué : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent accros aux jeux vidéos, que d’adolescents.
Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent pas hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.
Cet objectif de dialogue constructif ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies. Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.
Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.
En résumé, mes intervention essayent de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !
Ce que pense de mon intervention Paul Warnault, président de l’AEPCA : « Les retours que j’ai pu avoir aussi bien de parents que d’enseignants ou directeurs d’écoles, collèges ou lycées de notre association sont tous très positifs. Aussi bien sur le fond que sur la forme. Point n’est besoin d’affoler les parents pour être entendu. La connaissance des risques, un dialogue permanent et attentif et plusieurs règles de bon sens sont le meilleur moyen de réduire au maximum les dangers des nouvelles technologies. »
Le 7 avril dernier, j’ai donné une conférence à Saint-Omer devant une centaine de parents, à l’invitation de l’AEPCA (Association des Etablissements Privés Catholiques Audomarois), qui regroupe 22 écoles, collèges et lycées de la région.
Le thème de cette conférence était « Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… ».
Mon intervention visait à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.
Mes conférences ne visent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. Le 7 avril dernier, à Saint-Omer, j’ai beaucoup insisté – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent en effet de formidables outils pour découvrir le monde. De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !
Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contacts par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs … L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibilités : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés.
De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalués : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent « accros » aux jeux vidéos, que d’adolescents.
Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.
Cet objectif de « dialogue constructif » ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies.Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.
Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.
Mon intervention a ainsi essayé de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !
Ce que pense de mon intervention Paul Warnault, président de l’AEPCA : « Les retours que j’ai pu avoir aussi bien de parents que d’enseignants ou directeurs d’écoles, collèges ou lycées de notre association sont tous très positifs. Aussi bien sur le fond que sur la forme. Point n’est besoin d’affoler les parents pour être entendu. La connaissance des risques, un dialogue permanent et attentif et plusieurs règles de bon sens sont le meilleur moyen de réduire au maximum les dangers des nouvelles technologies. »
Le 7 avril dernier, j’ai donné une conférence à Saint-Omer devant une centaine de parents, à l’invitation de l’AEPCA (Association des Etablissements Privés Catholiques Audomarois), qui regroupe 22 écoles, collèges et lycées de la région.
Le thème de cette conférence était « Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… ».
Mon intervention visait à sensibiliser les familles au nouvel environnement médiatique dans lequel nous vivons depuis le plus jeune âge. Les jeunes Français passent désormais plus de temps devant leur téléviseur, leur ordinateur, l’écran de leur téléphone portable et leur console de jeux vidéo, qu’à… l »école ou qu’à discuter avec leurs parents.Autrement dit, les écrans ont plus d’influence sur les petits, les préadolescents et les adolescents que leurs parents ou leurs enseignants. Il faut donc apprendre à toute une génération d’enfants – nés pratiquement avec une télécommande ou un écran dans la main – à ne pas rester simples consommateurs des nouvelles technologies, mais à en devenir des acteurs avertis.
Mes conférences ne visent surtout pas à diaboliser les nouvelles technologies. Si les parents rentrent de mes interventions pour jeter à la poubelle PC, mobile, XBox et autre Playstation, c’est que j’ai raté quelque chose. Le 7 avril dernier, à Saint-Omer, j’ai beaucoup insisté – exemples de sites à l’appui – sur le fait qu’Internet, le téléphone mobile et les jeux vidéo constituent en effet de formidables outils pour découvrir le monde. De toute façon, nos enfants ont besoin d’avoir accès à ces nouvelles technologies, dont ils auront un usage quotidien, dans quelques années, dans le cadre de leur métier. Pour certains d’entre eux, leur travail consistera même à trouver de nouvelles applications à la quantité d’informations que la révolution numérique met à notre disposition : on estime que chaque année, l’humanité crée une masse d’information numérisée équivalente à une pile de livres qui irait de la Terre à la Lune – et retour !
Cela dit, les écrans numériques peuvent poser un certain nombre de problèmes : expositions des mineurs à des contenus qu’ils n’ont pas sollicités et qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, apologie de l’ultra-violence, du racisme, de l’ultra-minceur …) ; prises de contacts par des adultes mal intentionnés (mouvements à dérive sectaires, pédophiles…) ; exposition d’informations privées et de photos compromettantes sur les blogs et les réseaux sociaux ; échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables ; phishing (courrier électronique frauduleux tentant de récupérer les identifiants d’un compte en ligne, pour y voler des éléments) ; addiction aux jeux vidéo massivement multi joueurs … L’énumération de tous ces risques est impressionnante et inquiète, légitimement, les parents. Mais ce ne sont que des possibilités : tous les enfants n’y seront pas systématiquement confrontés.
De plus, certains de ces dangers sont moins importants que les médias l’affirment. Par exemple, la très grande majorité des enfants qui, en France, ont été, malheureusement, abusés par un pédophile, a rencontré ce criminel dans son entourage familial ou parmi les amis de sa famille – et non sur Internet. Autre exemple, de risque surévalués : il y a plus de jeunes adultes qui deviennent « accros » aux jeux vidéos, que d’adolescents.
Il faut cependant avoir conscience de tous ces problèmes, pour pouvoir en discuter avec ses enfants. Un dialogue constructif demeure le meilleur remède à beaucoup de ces maux. Les parents ne doivent hésiter à prévenir même les plus jeunes qu’ils risquent de rencontrer sur Internet des contenus, des images « qui vont les mettre mal à l’aise » (inutile, à ce stade, d’en dire plus), que c’est normal d’être mal à l’aise, que ce n’est pas de leur faute et qu’ils ne doivent pas hésiter à venir en parler avec maman, papa ou leur enseignant.
Cet objectif de « dialogue constructif » ne doit cependant pas être un prétexte pour laisser tout notre petit monde faire n’importe quoi avec les nouvelles technologies.Il faut mettre en place les outils de protection proposés gratuitement par les FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), les moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, et d’autres sites : logiciels de contrôle parental (encore appelés logiciels de filtrage), option de recherche « safe search » (qui permet sur Google et Yahoo! de bloquer les « contenus pour adultes »), logiciels empêchant l’envoi depuis un ordinateur de coordonnées personnelles (pour prévenir les tentatives d’approche par les pédophiles), etc.
Et de temps en temps, il ne faut pas hésiter à consulter l’historique du navigateur pour s’assurer que nos chères têtes blondes n’ont pas visité des sites qui n’étaient pas pour eux. La confiance n’interdit pas la surveillance. C’est même notre devoir de mères et de pères.
Mon intervention a ainsi essayé de donner aux parents les éléments nécessaires pour qu’ils fassent à nouveau acte d’autorité dans un domaine où ils se sentent, trop souvent, dépassés par leur progéniture !
Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie
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