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À L’Argentière-La Bessée (05), le vendredi 15 juin 2018, pour parler de « Jeux vidéos, smartphones, réseaux sociaux : comment aider nos enfants à en faire bon usage »

Le vendredi 15 juin 2018, je serai à L’Argentière-La Bessée (05) pour intervenir le matin devant les élèves de 5ème et 4ème du Collège les Giraudes et pour donner en fin d’après-midi une conférence tous publics sur le thème « Jeux vidéos, smartphones, réseaux sociaux : comment aider nos enfants à en faire bon usage ».

La conférence tous publics aura lieu à l’invitation du Centre SocioCulturel des Écrins de L’Argentière-La Bessée.

18H

Centre SocioCulturel des Écrins, Espace Jeunesse

05120 L’Argentière-La Bessée

 

Vendredi 6 avril 2018, à Cazères-sur-Garonne (31) pour intervenir devant collégiens et parents

Vendredi 6 avril 2018, je serai à Cazères-sur-Garonne (31) pour donner l’après-midi une conférence devant des collégiens sur le bon usage des nouvelles technologies et pour intervenir le soir devant les parents sur le thème « Comment aider nos enfants à faire bon usage des écrans ».

Ces conférences auront lieu à l’invitation de la Maison pour Tous de Cazères.

Conférence pour les parents : 

  • Vendredi 6 avril à 20h30 au Cinéma des Capucins (rue des Capucins, 31220 Cazères)
  • Réservation 05.61.90.20.72 / 5 €
  • Public : parents et toutes personnes concernées. Cette conférence, s’adressant exclusivement aux adultes, un espace lecture adapté et encadré à partir de 6 ans est prévu : RDV à l’accueil du cinéma à 20h !

Trois vidéos pour comprendre l’impact des réseaux sociaux sur nos enfants

Les réseaux sociaux peuvent poser plusieurs problèmes aux enfants :

• les moins de 13 ans peuvent y être exposés à des commentaires qui peuvent les mettre mal à l’aise, voir les choquer ; ils vont prendre l’habitude d’y exposer toute leur vie et surtout, d’y passer beaucoup de temps, le modèle économique de ces réseaux reposant sur l’économie de l’attention ; 

• les adolescents risquent également d’y passer énormément de temps, d’avoir du mal à se concentrer pendant leurs devoirs lorsqu’ils seront dérangés par les notifications envoyées sur leur smartphone par ces réseaux sociaux et de faire sur ces réseaux des bêtises qui risquent de les poursuivre pendant leur vie de jeunes adultes

Il est donc souhaitable que les parents engagent un dialogue constructif avec leurs enfants souhaitant s’inscrire sur un réseau social, qu’ils leurs rappellent les principes de cette fameuse économie de l’attention (capter notre attention et donc notre temps pour nous exposer à de la publicité personnalisée en fonction des informations que ces réseaux collectent sur nous), leurs expliquent les règles de base pour bien protéger leurs données et… montrent l’exemple en ne passant pas trop de temps eux-mêmes sur ces réseaux.

Le 6 décembre 2017, l’émission La Maison des Maternelles m’a invité pour parler des problèmes que YouTube a pu poser  (il suffisait de commencer à taper dans la barre de recherche de Youtube « How to» pour se voir proposer un recherche à caractère pédophile, comme “how to have s*x with your kid” and “how to have s*x kids” ; commentaires à caractère pédophile sur des vidéos mettant en scène des enfants dans des situations de la vie de tous les jours ; vidéos montrant des enfants humiliés par leurs parents…), des réponses apportées à Google (dont YouTube est une filiale) et des conseils que je donne aux parents pour éviter que leurs enfants ne soient trop exposés sur les réseaux sociaux.

Une émission à revoir sur https://www.france.tv/france-5/la-maison-des-maternelles/saison-2/353503-mon-bebe-sur-les-reseaux-sociaux.html

Le 14 décembre 2017, j’étais invité à 8H15 sur BFM pour donner mon avis sur la proposition de loi du gouvernement français visant à obliger les enfants de moins de 16 ans à demander l’autorisation de leurs parents avant de s’inscrire sur un réseau social.

Vous pouvez revoir cette vidéo en suivant ce lien : http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/focus-premiere-reseaux-sociaux-bientot-une-autorisation-parentale-pour-les-moins-de-16-ans-1013959.html

J’ai rappelé que cette loi était en décalage avec la réalité vécue par les familles : pour des raisons propres à la législation étasunienne (loi COPPA : Children’s Online PrivacyProtection Rule) les réseaux sociaux d’origine américaine refusent l’accès aux enfants de moins de 13 ans mais beaucoup d’enfants mentent simplement sur leur âge pour s’inscrire.

Ces réseaux sociaux se contentent en effet de demander la date de naissance de leurs utilisateurs. Pour aller plus loin, il faudrait, par exemple, une carte d’identité électronique, comme il en existe en Belgique et en Estonie. Mais cette solution nécessite la possession d’un lecteur de cartes et peut poser des problèmes en termes de respect de la vie privée. Beaucoup de Belges, par exemple, ont renoncé à utiliser leur eID (carte d’identité électronique) sur des sites web commerciaux pour ces raisons. « L’application stricte de la législation en matière de protection de la vie privée est un frein potentiel à l’utilisation généralisée de l’eID. La carte n’est pas encore suffisamment utilisée ni connue malgré́ toute la promotion et la communication faites à son sujet », expliquait déjà en 2012 la Cour desComptes de Belgique.

 

Enfin, toujours le 14 décembre 2017, France 3 m’a invité dans son Grand Soir 3 pour faire le point sur tous les problèmes que les réseaux sociaux peuvent poser aux enfants : harcèlement, exposition à des commentaires déplacés, trop de temps passé devant les écrans, exploitation des données personnelles à des fins publicitaires… 

Une émission à revoir sur :  https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/les-reseaux-sociaux-sont-ils-dangereux-pour-les-enfants_2516183.html

« Les fake news aident à simplifier et ordonner le réel »

À lire également sur le sujet des Fake News, l’interview que j’ai réalisée, toujours pour Les Échos, de Patrick Chastenet, professeur de science politique au Centre Montesquieu de Recherche Politique de Bordeaux et qui a dirigé l’ouvrage collectif « La propagande » (Cahiers Jacques-Ellul n°4, L’Esprit du Temps/PUF) 

« Les fake news aident à simplifier et ordonner le réel »

http://ift.tt/2yg1bFz 

« Fake news » : il y a urgence !

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Échos une enquête sur les recherches en cours un peu partout dans le monde sur de nouvelles façons de lutter contre les fake news.

En 2022, la désinformation pourrait avoir supplanté l’information sur Internet. Aucune solution miracle n’a encore vu le jour pour éradiquer les « fake news », mais universitaires, associations et réseaux sociaux explorent toutes les voies. Parmi les solutions envisagées : repérer automatiquement les informations douteuses, contraindre les réseaux sociaux à faire le ménage, ou frapper les sites qui publient des fausses nouvelles au portefeuille, en poussant les annonceurs à les boycotter.

Pour lire l’intégralité de cet article : https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/030766385737-quelles-pistes-contre-les-fake-news-2124450.php 

Sur RTL pour parler de Facebook et de nos données, qu’il utilise pour gagner de l’argent

J’étais l’invité lundi dernier, 18 septembre 2017, de la seconde partie de La curiosité est un vilain défaut, l’émission que Sidonie Bonnec et Thomas Hugues animent tous les jours de la semaine sur RTL, entre 14H et 15H.

Au programme : comment Facebook s’empare des données que nous lui confions en nous inscrivant et en utilisant ce réseau social  ; comment ils nous suit à la trace sur tous les sites Web disposant d’un bouton « J’aime » ; comment Facebook gagne de l’argent avec ces informations ; et pourquoi il est régulièrement pointé du doigt par la CNIL et d’autres agences européennes de protection des données…

Une émission à réécouter sur http://ift.tt/2jCkz8N (cliquez sur le fichier Facebook, en dessous de la photo des deux animateurs).

 

Les réseaux sociaux, de vrais amis ?

J’ai été interrogé par Céline Rapinat pour l’article qu’elle a consacré aux réseaux sociaux dans l’édition de juin 2017 du magazine Lyon Capitale : « Les réseaux sociaux, de vrais amis ? » (rubrique éducation).

« 77% des 13-19 ans sont inscrits sur Facebook, 57% sur Snapchat, 78% sur Instagram. Devenus incontournables, les réseaux sociaux permettent aux ados de rester en contact, d’échanger, d’assouvir leur curiosité… De fidèles « compagnons » qu’il faut pourtant utiliser avec précaution et modération. »*


J’explique : 

  • ce que sont les photos conversationnelles (les ados publient des photos sur les réseaux sociaux pour avoir un commentaire de la part de leurs amis),
  • ce que les jeunes apprennent et expérimentent sur ces sites Web,
  • pourquoi il est important d’expliquer aux jeunes le modèle économique de ces entreprises (la publicité personnalisée grâce à toutes les informations qu’ils donnent) afin qu’ils comprennent pourquoi elles vont tout faire pour qu’ils y passent un maximum de temps,
  • comment les aider à vérifier les informations que l’on trouve sur Facebook ou Twitter.


Enfin, je donne quelques pistes pour encadrer l’utilisation des smartphones par les adolescents, ainsi que quelques conseils pour bien paramétrer leur profil sur les réseaux sociaux.


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sources :  chiffres Facebook et SnapChat : étude Ipsos Bayard-Milan et Disney Hachette presse, réalisée en 2016 ; chiffre Instagram : étude Ipsos Connect réalisée en 2015

Appel à témoignages : « Pourquoi publiez-vous des informations personnelles sur Facebook ? »

Composition 4 (pas de renvoi).001Dans le cadre d’une étude universitaire sur les traces que nous laissons en utilisant les nouvelles technologies, je recherche des utilisatrices/utilisateurs de Facebook, âgés de plus de 18 ans, présents cet été à Paris ou Bourg-Saint-Maurice et qui accepteraient de répondre à quelques questions sur les informations qu’elles/ils partagent sur les réseau sociaux.
Exemples de questions : « Qu’est-ce qui vous a amené à vous inscrire sur Facebook ? » « Quels genres d’informations partagez-vous sur Facebook ? » « Ces informations sont-elles visibles par tout le monde ? », etc.
Si vous souhaitez participer, sur la base du volontariat et de l’anonymat, à ces entretiens individuels d’environ 1H / 1H30, vous pouvez prendre contact avec moi :

D’avance, merci de votre aide.
Jacques Henno
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PS : il n’existe aucun lien entre l’auteur de cette étude et la société Facebook. Il s’agit d’une étude universitaire, totalement indépendante.

Facebook : la CNIL inflige un camouflet à son équivalent irlandais

COUV_PREDATEURS_VALLEE_130x200_BAT_2Dès mai 2012, j’avais signalé à la CNIL que Facebook collectait des données sensibles (opinion politique, religion, pratiques sexuelles…) en toute illégalité. En réalité, à travers Facebook, c’est l’équivalent irlandais de la CNIL qui semble visé. Quelques jours après qu’Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, ait été réélue à la tête du G29, le groupe de travail qui rassemble les CNIL européennes…

La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a, hier, publiquement mis en demeure Facebook de se conformer à la loi Informatique et Libertés.

La CNIL a relevé  cinq manquements à la législation française : 

• grâce à des cookies, le réseau social est capable de « suivre la navigation des internautes, à leur insu, sur des sites tiers [contenant un bouton Facebook même si ces Internautes] ne disposent pas de compte Facebook ». 

• Facebook dépose sur l’ordinateur des internautes des cookies à finalité publicitaire, sans les en avoir au préalable correctement informés ni avoir recueilli leur consentement.

• pour mieux connaître les centres d’intérêt de ses membres et leur afficher de la publicité ciblée, le réseau social « procède à la combinaison de toutes les données personnelles qu’il détient sur eux, [qu’elles soient] fournies par les internautes eux-mêmes, collectées par le site, par les autres sociétés du groupe ou transmises par des partenaires commerciaux. » Mais les Internautes ne peuvent pas s’opposer à cette regroupement de données.

• le site « transfère les données personnelles de ses membres aux Etats-Unis sur la base du Safe harbor », ce qui n’est plus possible depuis octobre 2015.

• Enfin, Facebook « ne recueille pas le consentement exprès des internautes lors de la collecte et du traitement des données relatives à leurs opinions politiques, ou religieuses, et à leur orientation sexuelle. » 

Je suis étonné que la CNIL ne s’attaque à ce dernier problème que maintenant. En effet, dès mai 2012, j’avais signalé à la CNIL que Facebook collectait des données sensibles (opinion politique, religion, pratiques sexuelles…) en toute illégalité : « Facebook permet aux annonceurs de cibler les Internautes en fonction de leurs centres d’intérêt – déclarés ou supposés – pour certaines pratiques sexuelles ou pour la drogue. »

Contactée à l’époque, Sophie Nerbonne, directeur adjoint des affaires juridiques de la CNIL, m’avait alors confirmé qu’ «il s’agit d’une utilisation de données sensibles à des fins publicitaires. L’accord préalable des internautes à l’utilisation de ces données aurait dû être recueilli par Facebook. Et le réseau social ne peut pas s’abriter derrière les conditions générales d’utilisation que doit approuver tout nouvel Internaute qui s’inscrit à ses services : ce document ne peut pas suffire pour recueillir le consentement préalable à l’utilisation de données sensibles.»

Pourquoi a-t-il fallu attendre près de quatre ans pour que la CNIL réagisse ?

Le siège social de Facebook Europe étant en Ireland, c’est « the Office of the Data Protection Commissioner », l’équivalent irlandais de la CNIL, qui est plus particulièrement chargé du dossier Facebook. En mai 2012, j’avais d’ailleurs transmis à cet organisme les mêmes remarques qu’à la CNIL. Il s’en était suivi un long échange de mails avec the Office of the Data Protection Commissioner, échange qui s’était achevé en mars 2014 par un dernier message où je demandé aux représentants du Commissioner pourquoi la CNIL irlandaise était aussi indulgente avec le réseau social et quelles sanctions étaient prévues si celui-ci ne se respectait pas leurs demandes… 

En désespoir de cause, j’avais transmis tous ces documents à la CNIL française.

La mise en demeure de Facebook par la CNIL française constitue donc un sérieux camouflet pour le  Data Protection Commissioner irlandais, qui est, normalement, en charge de ce dossier.

Sollicité par courrier électronique, le  Data Protection Commissioner irlandais m’a répondu qu’il « n’avait pas de commentaire à faire sur cette affaire. »

Ce matin sur Sud-Radio pour parler de l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans

J’ai répondu ce matin sur Sud-Radio aux questions de Dimitri Pavlenko : à quel âge faut-il autoriser son enfant à ouvrir un compte sur un réseau social ?



Il n’existe pour l’instant aucune législation française ou européenne interdisant à un mineur de s’inscrire sur un réseau social. Mais les réseaux sociaux les plus utilisés par les enfants et les adolescents français (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, WhatsApp) étant tous américains, ces sites Web ou applications respectent les lois de Washington et en particulier la loi COPPA (Children’s Online Privacy Protection Act), très contraignante pour les sites qui accepteraient des enfants de moins de 13 ans. C’est pourquoi la plupart de ces réseaux refusent les moins de 13 ans : 


Réseaux interdits aux moins de 13 ans :



Réseaux interdits aux moins de 16 ans :

En Europe, les choses pourraient changer prochainement : un « accord informel » (qui doit donc encore être soumis à un vote du Parlement européen) sur la protection des données prévoit en effet que : 
« les enfants en dessous d’un certain âge devront obtenir la permission de leurs parents (« consentement parental ») pour ouvrir un compte sur les médias sociaux tels que Facebook, Instagram ou Snapchat, comme c’est déjà le cas dans la plupart des pays de l’UE aujourd’hui. Les nouvelles règles flexibles assurent que les États membres puissent fixer leurs propres limites à condition qu’elles ne soient pas inférieures à 13 ans ou supérieures à 16 ans, leur donnant ainsi la liberté de conserver celles qu’ils appliquent déjà. »


Les législateurs européens ont en effet estimé que les réseaux sociaux pouvaient poser un certain nombre de problèmes chez les enfants : divulgation de données privées, cyberharcèlement, échange de photos intimes…


Vous pouvez réécouter en podcast  mon intervention de ce matin.

Et retrouver tous mes conseils dans mon livre Facebook et vos enfants – Guide pratique : les 45 questions à se poser absolument.