Archives de catégorie : Dangers du Net

Enfants : la grande bataille de l’attention

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Sollicités sans cesse par les outils numériques, les jeunes ont de plus en plus de mal à se concentrer. L’enjeu est civilisationnel. La solution sera à la fois sociétale, législative, technique et pédagogique.

A ma gauche : les Insta, Snap, TikTok et autres applications qui captent notre attention. A ma droite : des psychologues et des neuroscientifiques qui sonnent l’alarme : il devient de plus en plus difficile de rester concentré. Au milieu ? Les élèves français. Depuis la rentrée, 200 collèges expérimentent l’interdiction totale des smartphones, que leurs propriétaires rangent dans des casiers le matin. L’enjeu de cette bataille pourrait même être civilisationnel. « L’attention est à la base de nos relations sociales, prévient Stefana Broadbent, spécialiste de l’anthropologie numérique, professeure à l’Ecole polytechnique de Milan et coauteur de « Pour une nouvelle culture de l’attention » (Odile Jacob). L’attention conjointe permet de se mettre à la place de l’autre et de comprendre ce qui l’intéresse ; elle est propre à notre espèce. »

Pour lire la suite de cet article : https://bit.ly/batailleattention

Jeudi 30 et vendredi 31 mars 2023, à Dol-de-Bretagne (35), pour parler devant élèves et parents du bon usage des écrans et des réseaux sociaux

Le jeudi  30 et le vendredi 31 mars 2023, je serai à Dol-de-Bretagne (35), pour intervenir, le jeudi après-midi et le vendredi, devant tous les élèves de 5ème du collège lycée Saint Magloire (http://www.saintmagloire.fr/) et, le jeudi soir, devant les parents d’élèves, à chaque fois sur le thème du bon usage des écrans et des réseaux sociaux. 

À l’invitation de l’Apel Saint Magloire du collège lycée Saint Magloire de Dol de Bretagne,  conjointement avec le lycée agricole Les Vergers (https://www.lyceelesvergers.fr/)

Trente conférences données en 2021-22

De Gravelines (59) – en haut à gauche – à Beuvrages (59) – en bas à droite – en passant par Châtel-Guyon (63), Paris, Versailles (78), Oulx, en Italie (une des gares les plus proches de L’Argentière-la-Bessé, dans le 05), Vélizy-Villacoublay (78) et Strasbourg (67)

Rétrospective en photos de l’année scolaire 2021-2022 qui, malgré les différentes vagues de Covid que nous avons traversées, m’a vu donner une trentaine de conférences, devant enfants ou adultes, sur le thème du bon usage des écrans et des réseaux sociaux à Gravelines (59) (photo 1 en haut à gauche, puis de gauche à droite et de haut en bas), à Châtel-Guyon (63) (photo 2), à Paris (75) (photo 3), à Versailles (78) (photo 4 : collège Rameau ; photo 5 : collège et lycée Hoche), à L’Argentière-la-Bessée (05) (photo 6 : Oulx en Italie , une des gares les plus proches), à Vélizy-Villacoublay (78) (photo 7), à Strasbourg (67) (photo 8), à Beuvrages (59) (photo 9), au Pouliguen (44), à Vitry-le-François (51), à Maisons-Laffitte (78), à Nort-sur-Erdre (44), à Orvault (44), à Marcoussis (91), au Raincy (93)…

Merci aux associations de parents d’élèves, aux établissements d’enseignement et aux collectivités locales qui m’ont invité au cours des douze derniers mois :

  • le Service Vie Associative et Citoyenne de la ville de Gravelines (59) ;
  • le GAPE (Groupement Autonome de Parents d’élèves) de Châtel-Guyon, avec le soutien de la CAF (Caisse des Allocations Familiales) du Puy-de-Dôme, le schéma départemental des services aux familles, le REAAP 63 (Réseau d’Écoute, d’Appui & d’Accompagnement des Parents du Puy-de Dôme) et la ville de Châtel-Guyon;
  • l’association des parents d’élèves (APEL) de l’école primaire de l’ensemble scolaire Saint Jean-Baptiste de la Salle à Vitry-le-François (51) ;
  • l’association des parents d’élèves (APEL) de l’école primaire Ste-Marie du Pouliguen (44) ;
  • le pôle parentalité de la commune de Beuvrages (59) ;
  • l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de l’hôpital Saint-Joseph, à Paris ;
  • le Forum Européen de Bioéthique à Strasbourg (67) ;
  • l’association des parents d’élèves (APEL) du collège du Sacré-Cœur, à Versailles (78) ;
  • la Mairie de Vélizy-Villacoublay (78) ;
  • le Campus Saint-Antoine, un établissement de la fondation Apprentis d’Auteuil, à Marcoussis (91) ;
  • les associations de parents d’élèves (APEL) de l’établissement Saint-Louis–Sainte-Clotilde, au Raincy (93) ;
  • le centre socioculturel de la Communauté de Communes du Pays des Écrins ;
  • Espace idées Bien chez moi.

Avec une mention particulière pour :

La liste complète des références de mes interventions sur le thème des enfants et des écrans est disponible en suivant ce lien : https://bit.ly/referenceshenno

Quand rester assis tue !

J’ai publié ce matin dans les Échos une enquête sur les risques que la sédentarité fait peser sur notre santé et sur les solutions qui existent pour y remédier. Les douze heures par jour que nous passons assis au bureau, dans les transports, à table, devant un écran… ont des répercussions catastrophiques sur notre santé. Chercheurs et entreprises commencent à se mobiliser contre la sédentarité, encore plus prégnante avec le télétravail.

Cette enquête comporte un encadré sur l’impact de la sédentarité sur les enfants, ainsi qu’une liste de bonnes pratiques à adopter lorsque l’on télétravaille depuis chez soi. Pour lire l’article : https://bit.ly/resterassistue

Visioconférence demain soir, jeudi 7 mai 2020 : « Impact des écrans sur les jeunes enfants et comment les protéger des contenus inappropriés »


Il reste quelques places pour la visioconférence que je donnerai demain soir, jeudi 7 mai 2020, à 20H30, à l’invitation d’une association familiale, sur le thème « l’Impact des écrans sur les jeunes enfants et comment les protéger des contenus inappropriés ». 


Retirez votre invitation sur : https://bit.ly/visiojeunes

Participation libre

Affaire Benjamin Griveaux / Petit rappel à destination des adolescents : une fois envoyé, un contenu numérique est irrattrapable !

 
 
Inutile, ici, de revenir sur la nature de la vidéo tournée par un candidat à la mairie de Paris. Ni de détailler les conséquences de sa diffusion. Les média les ont largement évoquées.
 
Je voudrais juste répéter le conseil que je donne aux adolescentes et adolescents au cours de mes interventions dans les collèges ou les lycées :  une fois envoyé par voie numérique (SMS, email, réseaux sociaux, plateformes de partage de fichiers…), un contenu est irrattrapable !
 
Les raisons qui nous poussent à avoir tel ou tel échange avec une autre personne sur les réseaux sociaux sont multiples : répondre à une invitation ou à une provocation, attirer l’attention des autres, profiter de la dématérialisation des relations qu’offre le numérique pour vaincre sa timidité…
 
Mais, quel que soit ce motif, mieux vaut réfléchir à deux fois avant d’envoyer un contenu au format numérique.
 
Avant, la sagesse enseignait de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ».
 
Je dis aux jeunes d’aujourd’hui :
 
       mieux vaut tourner sept fois son doigt autour de son smartphone, de sa tablette ou de son ordinateur avant de cliquer sur le bouton “envoyer” et d’expédier dans le cyberespace une photo, un vidéo ou un texte. Une fois lâché, ce contenu sera irrattrapable. Vous pourrez toujours l’effacer de votre appareil ou du réseau social sur lequel vous l’avez publié. Mais vous ne pourrez pas empêcher un de ses destinataires d’en avoir réalisé, entre temps, une copie qu’il pourra diffuser à son tour.
 
       Avant d’envoyer quoi que ce soit au format numérique, il faut se poser deux questions : cela ne risque-t-il pas de se retourner contre moi dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ? Et cela ne risque-t-il pas de faire du mal à quelqu’un dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ?
 
Et je donne un exemple aux adolescentes et adolescents. Il y a quelques années je suis intervenu, quelque part en France, dans un lycée agricole, doté d’un pensionnat. À la fin de ma conférence, la conseillère principale d’éducation a connecté son ordinateur portable au vidéo projecteur et s’est adressé à un des pensionnaires :
 
       regarde les photos de toi que j’ai trouvées !
 
Cet élève s’était photographié buvant de l’alcool dans sa chambre d’interne – ce qui constituait un motif de renvoi – et avait publié ces clichés sur un réseau social.
 
         Que cela te serve de leçon !, a repris la CPE. Cette fois-ci, je passe l’éponge mais ce soir tu effaces ces images !
 
J’ai aussitôt repris la parole :
       Ah, non ! Il ne va pas les effacer ce soir, mais maintenant : nous allons le laisser sortir et il va les effacer tout de suite ! Sinon, d’ici à ce soir, un de ses camarades va réaliser des copies de ces photos et elles seront irrattrapables !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Interrogé par le Point

J’ai été interrogé, aux côtés d’autres experts, pour la couverture du Point de cette semaine consacrée aux écrans.


https://www.lepoint.fr/versions-numeriques/


N° 2452 – 

Pornographie : et si nous prenions 20 minutes pour protéger nos enfants sur Internet ?

La rentrée est souvent l’occasion, pour les parents, de prendre de bonnes résolutions. Elle est aussi, pour beaucoup d’enfants, le moment où ils se voient offrir leur premier smartphone.
Et si, en cette rentrée, nous prenions 20 minutes pour protéger nos enfants de la pornographie qu’ils peuvent voir sur leur téléphone, leur ordinateur ou leur tablette ?

L’exposition au X est très répandue chez les jeunes et commence de plus en plus tôt. Entre 14 et 17 ans, 18% des garçons consulteraient au moins une fois par semaine des contenus pornographiques, contre 12% des filles (1). Surtout, dans cette tranche d’âge-là, près d’un enfant sur dix (9%) regarderaient ces images une ou plusieurs fois par jour (2). Un dernier indicateur : 62% des jeunes adultes déclarent avoir vu leurs premiers films pornographiques avant 15 ans, dont 11% avant 11 ans (3) !
Les plus jeunes peuvent être traumatisés par ce type de contenus tandis que les garçons plus âgés peuvent prendre ce qu’ils voient dans ces films comme des modèles à atteindre en termes de performances et de pratiques. Ce qui peut influencer négativement sur la construction de leur propres sexualité et sur leurs relations avec les jeunes femmes.
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(1) étude Ipsos sur les addictions, pour la Fondation pour l’innovation politique, la Fondation Gabriel Péri et le Fonds Actions Addictions, mars et avril 2018, http://www.fondapol.org/etude/les-addictions-chez-les-jeunes-14-24-ans-2
(2) idem

À L’Argentière-La Bessée (05), le vendredi 15 juin 2018, pour parler de « Jeux vidéos, smartphones, réseaux sociaux : comment aider nos enfants à en faire bon usage »

Le vendredi 15 juin 2018, je serai à L’Argentière-La Bessée (05) pour intervenir le matin devant les élèves de 5ème et 4ème du Collège les Giraudes et pour donner en fin d’après-midi une conférence tous publics sur le thème « Jeux vidéos, smartphones, réseaux sociaux : comment aider nos enfants à en faire bon usage ».

La conférence tous publics aura lieu à l’invitation du Centre SocioCulturel des Écrins de L’Argentière-La Bessée.

18H

Centre SocioCulturel des Écrins, Espace Jeunesse

05120 L’Argentière-La Bessée

 

Trois vidéos pour comprendre l’impact des réseaux sociaux sur nos enfants

Les réseaux sociaux peuvent poser plusieurs problèmes aux enfants :

• les moins de 13 ans peuvent y être exposés à des commentaires qui peuvent les mettre mal à l’aise, voir les choquer ; ils vont prendre l’habitude d’y exposer toute leur vie et surtout, d’y passer beaucoup de temps, le modèle économique de ces réseaux reposant sur l’économie de l’attention ; 

• les adolescents risquent également d’y passer énormément de temps, d’avoir du mal à se concentrer pendant leurs devoirs lorsqu’ils seront dérangés par les notifications envoyées sur leur smartphone par ces réseaux sociaux et de faire sur ces réseaux des bêtises qui risquent de les poursuivre pendant leur vie de jeunes adultes

Il est donc souhaitable que les parents engagent un dialogue constructif avec leurs enfants souhaitant s’inscrire sur un réseau social, qu’ils leurs rappellent les principes de cette fameuse économie de l’attention (capter notre attention et donc notre temps pour nous exposer à de la publicité personnalisée en fonction des informations que ces réseaux collectent sur nous), leurs expliquent les règles de base pour bien protéger leurs données et… montrent l’exemple en ne passant pas trop de temps eux-mêmes sur ces réseaux.

Le 6 décembre 2017, l’émission La Maison des Maternelles m’a invité pour parler des problèmes que YouTube a pu poser  (il suffisait de commencer à taper dans la barre de recherche de Youtube « How to» pour se voir proposer un recherche à caractère pédophile, comme “how to have s*x with your kid” and “how to have s*x kids” ; commentaires à caractère pédophile sur des vidéos mettant en scène des enfants dans des situations de la vie de tous les jours ; vidéos montrant des enfants humiliés par leurs parents…), des réponses apportées à Google (dont YouTube est une filiale) et des conseils que je donne aux parents pour éviter que leurs enfants ne soient trop exposés sur les réseaux sociaux.

Une émission à revoir sur https://www.france.tv/france-5/la-maison-des-maternelles/saison-2/353503-mon-bebe-sur-les-reseaux-sociaux.html

Le 14 décembre 2017, j’étais invité à 8H15 sur BFM pour donner mon avis sur la proposition de loi du gouvernement français visant à obliger les enfants de moins de 16 ans à demander l’autorisation de leurs parents avant de s’inscrire sur un réseau social.

Vous pouvez revoir cette vidéo en suivant ce lien : http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/focus-premiere-reseaux-sociaux-bientot-une-autorisation-parentale-pour-les-moins-de-16-ans-1013959.html

J’ai rappelé que cette loi était en décalage avec la réalité vécue par les familles : pour des raisons propres à la législation étasunienne (loi COPPA : Children’s Online PrivacyProtection Rule) les réseaux sociaux d’origine américaine refusent l’accès aux enfants de moins de 13 ans mais beaucoup d’enfants mentent simplement sur leur âge pour s’inscrire.

Ces réseaux sociaux se contentent en effet de demander la date de naissance de leurs utilisateurs. Pour aller plus loin, il faudrait, par exemple, une carte d’identité électronique, comme il en existe en Belgique et en Estonie. Mais cette solution nécessite la possession d’un lecteur de cartes et peut poser des problèmes en termes de respect de la vie privée. Beaucoup de Belges, par exemple, ont renoncé à utiliser leur eID (carte d’identité électronique) sur des sites web commerciaux pour ces raisons. « L’application stricte de la législation en matière de protection de la vie privée est un frein potentiel à l’utilisation généralisée de l’eID. La carte n’est pas encore suffisamment utilisée ni connue malgré́ toute la promotion et la communication faites à son sujet », expliquait déjà en 2012 la Cour desComptes de Belgique.

 

Enfin, toujours le 14 décembre 2017, France 3 m’a invité dans son Grand Soir 3 pour faire le point sur tous les problèmes que les réseaux sociaux peuvent poser aux enfants : harcèlement, exposition à des commentaires déplacés, trop de temps passé devant les écrans, exploitation des données personnelles à des fins publicitaires… 

Une émission à revoir sur :  https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/les-reseaux-sociaux-sont-ils-dangereux-pour-les-enfants_2516183.html