Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Bibliographie sur la prolifération nucléaire

Voici quelques références de livres sur le thème de la prolifération nucléaire :

Thérèse Delpech, L’Iran, la bombe et la démission des nations, éditions Autrement, avril 2006

François Géré, L’Iran et le nucléaire, les tourments perses, éditions Lignes de Repères, mai 2006

• Rudolf Avenhaus, Nicholas Kyriakopoulos, Michel Richard*, Gotthard Stein (sous la direction de), Verifying Treaty Compliance : Limiting Weapons of Mass Destruction and Monitoring Kyoto Protocol Provisions, Springer 2006 (avec une préface de Hans Blix)

* Michel Richard est responsable, au sein du département “Matières Surveillance, Environnement ” du CEA/DAM (Direction des applications militaires du Commissariat à l’Energie Atomique), des relations avec l’AIEA et d’autres organismes internationaux.

Jeffrey T. Richelson, Spying on the bomb : American nuclear intelligence from Nazy Germany to Iran and North Korea, W. W. Norton & Company, New York, 2006

Après ton prof et ton toubib, Notetonentreprise !

Sur Notetonentreprise.com, n’importe qui peut, en quelques clics et de façon totalement anonyme, noter de 1 (le pire) à 10 (le mieux) le salaire, les managers, les locaux, les collègues, le comité d’entreprise d’une société… Ce site a connu, depuis sa mise en ligne le mardi 25 mars, un énorme engouement. Il soulève cependant plusieurs problèmes légaux (voir l’article que je viens de publier sur Vnunet.fr à ce sujet) et moraux.
On peut en effet se demander si l’on ne touche pas là aux limites du web 2.0 : peut-on laisser les internautes tout évaluer par eux-mêmes ? Sans doute s’agit-il, plus largement, d’un problème de société. Notre époque demande en effet de plus en plus de résultats quantifiables, répondant à des critères purement formels et donc simplistes… Et cela dans tous les domaines : police, recherche universitaire, voire action des ministres ou… ressources humaines. Or, quiconque, est salarié d’une entreprise, sait que l’ambiance au travail est très subjective, car dépendant du moment, du chef, de l’environnement économique et, un peu, de soi !

Quand les ordinateurs nous obéiront au doigt et à l'œil

Un peu partout dans le monde, des recherches sont en cours sur les caméras. Si,côté matériel, les avancées sont rares, les logiciels enregistrent de gros progrès au niveau de l’interprétation des images. L’objectif de la plupart des projets est purement sécuritaire, mais certains pourront aussi s’appliquer à d’autres domaines et en particulier servir d’interface homme-machine. Voir à ce sujet l’article que j’ai publié hier dans Les Echos.

Quand les ordinateurs nous obéiront au doigt et à l’œil

Un peu partout dans le monde, des recherches sont en cours sur les caméras. Si,côté matériel, les avancées sont rares, les logiciels enregistrent de gros progrès au niveau de l’interprétation des images. L’objectif de la plupart des projets est purement sécuritaire, mais certains pourront aussi s’appliquer à d’autres domaines et en particulier servir d’interface homme-machine. Voir à ce sujet l’article que j’ai publié hier dans Les Echos.

Il y a 29 ans, Three Mile Island


Le 28 mars 1979, le réacteur n°2 de la centrale de Three Mile Island, sur la rivière Susquehanna, à quelques kilomètres au sud de la ville de Harrisburg, en Pensylvanie (Etats-Unis), connut le plus grave incident du nucléaire américain. A la suite d’une panne des pompes principales d’alimentation en eau du système de refroidissement secondaire et de plusieurs erreurs humaines, la moitié du cœur du réacteur fondit. Il avait été mis en service trois mois avant…

Sarcophage du réacteur n°4 de Tchernobyl (Ukraine)


Dans la nuit du 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, située près de Pripiat, en Ukraine (alors membre de l’URSS – Union des Républiques Socialistes Soviétiques), explosa. Il s’agit du plus grave accident survenu dans l’histoire du nucléaire.
L’installation en cause était un réacteur de type RBMK de conception soviétique (RBMK est un acronyme qui signifie en français « réacteur de grande puissance à tubes de force »).
(une impressionnante photo du sarcophage de réacteur n°4 est visible ici).
Vingt-deux ans après cette catastrophe, la Russie demeure un des grands acteurs du marché mondial du nucléaire civil, avec Atomenergoprom. Cette société d’Etat, créée il y a quelques mois, est responsable de la mise en œuvre de la stratégie nucléaire civile en Russie.
Les autres grands groupes industriels présents sur le marché du nucléaire civil sont dans le monde :
– Areva (France) est la seule entreprise du secteur impliquée dans tout le cycle de l’électricité nucléaire, de l’extraction de l’uranium au recyclage des déchets, en passant par l’enrichissement, la conception des centrales, leur réalisation et la production d’électricité. Elle détient environ un quart du marché mondial des réacteurs et services nucléaires.
– Westinghouse-Toshiba (Japon / Etats-Unis) : le groupe, spécialiste des technologies à eau pressurisée (REP), a fourni la moitié des réacteurs nucléaires actuellement en service dans le monde
– General Electric-Hitachi : le groupe japonais d’électronique et d’industrie lourde Hitachi et le géant américain General Electric, associés depuis 2006 dans le domaine des réacteurs nucléaires, ont été l’un ou l’autre impliqués dans la construction de 70% des 95 réacteurs à eau bouillante (REB) en service dans le monde.
Le 20 mars 2008, Atomenergoprom et Toshiba ont annoncé la signature d’un accord cadre pour la construction de centrales nucléaires civiles.