Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Interventions éligibles à la formation professionnelle – Datadock

Mes interventions destinées aux professionnels*** (enseignants, éducateurs, responsables et animateurs d’ACM – accueils collectifs de mineurs -, responsables de points information jeunesse, de médiathèques…) sont éligibles, sous conditions, à la formation professionnelle.


Elles  ont été rendues référençables dans le Datadock. Chaque financeur peut donc désormais les inscrire dans son catalogue de référence selon ses propres modalités.


*** « enregistré sous le numéro 11755888075. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État » (article L. 6352-12 du Code du Travail)

À Vénissieux (69) pour parler de « Pourquoi les réseaux sociaux fascinent enfants, adolescents et parents ? Comment en parler aux familles et aux élèves ? »

Le lundi 6 janvier 2020 je serai à Vénissieux (69) pour intervenir sur le thème des réseaux sociaux dans le cadre d’une journée pédagogique destinée aux enseignants et au personnel éducatif du Collège La Xavière de Vénissieux.

Je donnerai d’abord une conférence sur le thème « Pourquoi les réseaux sociaux fascinent enfants, adolescents et parents ? Comment en parler aux familles et aux élèves ? ». 

Puis j’animerai des ateliers regroupant chacun 5 à 6 personnes : chaque groupe réfléchira à la meilleure façon de résoudre un problème (tiré d’un cas réel) induit par l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves ou les enseignants, dans le cadre scolaire ou non, mais ayant des répercussions directes sur la vie de l’établissement.

Ces interventions auront lieu dans le cadre de la formation professionnelle*, à l’invitation de la direction de cet établissement.
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* « enregistré sous le numéro 11755888075. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État » (article L. 6352-12 du Code du Travail




Photo : Romainbehar licence Creative Commons CC0 don universel au domaine public

Réalité virtuelle : quelles précautions pour les enfants et les ados ?

Tous les experts interrogés lors de mon enquête sur l’éthique de la réalité virtuelle publiée hier dans les Échos (http://bit.ly/ethiquerv) sont unanimes : pas de casque de réalité virtuelle pour les enfants de moins de 12 ans. D’abord parce que leur système visuel est plus sensible aux écrans « bleus ». Ensuite, parce que les enfants ne traitent pas les informations virtuelles de la même façon que les adultes, car leur cerveau n’est pas encore mature.En revanche, pour l’instant, le risque d’addiction serait assez faible, en raison du manque de confort des casques actuels, trop lourds pour être portés trop longtemps. Photo : https://www.pxfuel.com/en/free-photo-xdzyu Creative Commons Zero – CC0

Jusqu’à quel point peut-on laisser la réalité virtuelle nous manipuler ?

J’ai publié ce matin dans Les Échos une enquête sur l’utilisation de la réalité virtuelle à des fins scientifiques, médicales, militaires, de formation, ou de divertissement et des problèmes éthiques que cela peut poser.Sensibilisation à la vie d’un SDF, simulation de l’annonce par un cadre de la fermeture d’une usine à des salariés, traitement des phobies, jeux vidéo…, les usages de la RV se multiplient dans les laboratoires de recherche, les ONG, les entreprises, les hôpitaux, les salles d’arcades, les foyers…Cet engouement pour la RV tient bien sûr à la baisse des coûts. Il est désormais possible d’acquérir un casque de RV autonome pour moins de 450 €. Pourtant, ces casques ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Si la RV intéresse autant de monde, c’est qu’elle est soupçonnée de pouvoirs inédits.

Vous pouvez retrouver cet article en cliquant sur le lien suivant  http://bit.ly/ethiquerv

Cette enquête comporte également un encadré sur les précautions à prendre vis-à-vis des enfants et des adolescents

Dernière conférence de l’année 2019, à Nozay (91)



C’était déjà un peu Noël mardi soir au Centre Culturel Robert Hossein de Nozay (91) où je suis intervenu devant des assistantes maternelles et des familles sur le thème « Écrans et réseaux sociaux : comment aider nos enfants à en faire bon usage ? », à la demande du RAM (Relais Assistantes Maternelles) de la mairie de Nozay.


Mon intervention avait été annoncée sur les panneaux lumineux de la ville.


Une très belle manière de terminer 2019 !


Un très grand merci aux associations de parents d’élèves, aux collectivités locales, aux établissements d’enseignement, aux caisses de retraite, etc. qui m’ont permis de donner plus de 60 conférences cette année.


Rendez-vous en 2020 !

Faut-il interdire aux réseaux sociaux de prendre la tête de nos ados ?

Difficulté de concentration, manque de sommeil, lien social affaibli… Les universitaires de la Silicon Valley sont unanimes pour dénoncer les méfaits des écrans et des réseaux sociaux sur les adolescents. Mais ne sont pas d’accord sur les mesures à prendre.
Début septembre, j’ai séjourné une semaine dans la Silicon Valley pour interviewer des spécialistes de l’impact des réseaux sociaux sur les pré-ados et les ados, et travaillant à Stanford, à Berkeley, à l’université de Santa Clara, à l’université de Californie à Santa Cruz, à l’université d’Etat de San Francisco… Voici un premier compte-rendu de ces interviews, sous la forme d’un article que j’ai publié ce matin dans le quotidien Les Échos

Pour lire cet article : bit.ly/decrocherdesreseaux 

Photo ci-dessus : 

en haut, de gauche à droite : 
  • Ming Hsu, neuro économiste à la Haas Business School de l’Université de Californie à Berkeley.
  • Christine Carter, sociologue à Berkeley, auteur de The New Adolescence: Raising Happy and Successful Teens in an Age of Anxiety and Distraction (à paraître en 2020)
  • Nir Eyal, diplômé de la Stanford Business School, avait publié en 2014 Hooked
    (traduit en français : Comment créer un produit ou un service addictif,
    Eyrolles, 221 pages ) à destination des entreprises. Il publie cette année : Indistractable :
    How to control your attention and choose your life
  • Margarita Azmitia, professeur de psychologie à l’université de Californie à Santa Cruz 

en bas, de gauche à droite :

  • Jeff Hancock, professeur de communication, université Stanford
  • Irina Raicu, responsable du programme Éthique de l’Internet au Centre Markkula d’Éthique Appliquée de l’université de Santa Clara
  • Adriana Manago, enseigne la psychologie à l’université de Californie à Santa Cruz
  • Anna Lembke, psychiatre, responsable du département addiction du centre médical de l’université Stanford

dans la colonne de droite, entre Margarita Azmitia et Anna Lembke :


  • Erik Peper, professeur d’éducation à la santé à l’université d’État de San Francisco.

Comment les réseaux sociaux peuvent restreindre la liberté d’expression et l’ouverture d’esprit des adolescents

Les réseaux sociaux sont le premier moyen d’information des
jeunes, utilisés quotidiennement par 71% d’entre eux (1). Or la recherche du
profit, l’absence de règles précises de modération et la part de marché
prépondérante dont jouit le groupe Facebook  peuvent amener les Instagram et autres Twitter
à proposer un contenu moins riche qu’il ne pourrait l’être.
Comme
toutes les entreprises soumises aux lois du marché et en particulier au cours
de Bourse, les GAFAM  – et à travers
Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, on désigne toutes les entreprises
high-tech du monde – poursuivent un seul objectif : engranger le plus de
bénéfice possible. Pour optimiser leurs profits, les réseaux sociaux jouent
principalement sur les publicités que nous voyons. Pour pouvoir nous montrer le
plus de pubs possibles, ils doivent retenir notre attention afin que nous passions
toujours plus de temps sur ces plateformes. Pour retenir notre attention, elles
doivent nous proposer des contenus qui nous intéressent. Les algorithmes de
Facebook, Twitter ou Instagram vont donc avoir tendance à nous montrer les
publications les plus populaires, les plus sensationnelles ou les plus
susceptibles de nous intéresser en fonction de ce que nous avons déjà vu (effet
entonnoir). In fine, tout cela restreint, malheureusement, la richesse du
contenu proposé par les réseaux sociaux aux adolescents et leur ouverture d’esprit.
À
cet effet entonnoir s’ajoutent les conséquences des politiques de modération menées
par ces plateformes. D’une façon générale, la modération des contenus publiés
sur le Web est une tâche extrêmement compliquée, qui met à rude épreuve les opérateurs
qui en sont chargés et dans laquelle les moteurs de recherche et les réseaux
sociaux ont un rôle ambigu. Un travail compliqué ?  Si tout le monde est d’accord sur les grandes
règles de la modération qui reposent sur quelques grands principes intangibles  – on ne peut pas, par exemple, laisser libre
cours à la haine ou aux propos racistes 
-, il est parfois difficile de définir précisément de tels propos. De
plus, la société évolue constamment : ce qui était toléré hier pourra être mal
vu demain. Sur le plan humain, visionner des vidéos ou des textes nauséabonds
est un travail très éprouvant psychologiquement dont les plateformes se
déchargent souvent auprès de sous-traitants employant parfois un personnel mal
formé et sous-payé. Enfin, le rôle des réseaux sociaux dans ce domaine est
ambiguë car il a été mal fixé dès le départ. La plupart des plateformes étant
américaines, elle se réfèrent à une loi américaine, la Section 230 du Communications Decency
Act, qui remonte à 1996 : les intermédiaires comme les réseaux sociaux ne sont
pas responsables des contenus qui y sont publiés par des tiers, ils ne sont pas
obligés de les modérer (sauf si des contenus interdits leurs sont signalés),
mais s’ils modèrent, ils peuvent le faire comme ils veulent. On ne peut pas
accuser les réseaux sociaux de se servir de leurs politiques de modération pour
censurer la liberté d’expression. Je pense plutôt que, dans ce domaine, ils
font – mal – avec les moyens du bord.
Enfin, rappelons que Facebook
concentre à lui tout seul quatre réseaux sociaux : Facebook, bien sûr, mais également
Messenger, WhatsApp et Instagram. Depuis quelques mois, on voit une intégration
de plus en plus poussée d’Instagram à Facebook : un utilisateur qui possède un
compte chez Instagram et Facebook, peut automatiquement publier son contenu
Instagram sur Facebook. Les deux réseaux ne sont donc plus concurrents et
proposent de plus en plus de publications identiques, ce qui limite le choix des
contenus.
Source
:
(1)        
étude « les jeunes et l’information » réalisée par Médiamétrie
pour le ministère de la Culture de septembre 2017 à mars 2018 https://www.culture.gouv.fr/media/presse/fichiers/2018/synthese-de-l-etude-les-jeunes-et-l-information

Les réseaux sociaux, un danger pour la liberté d’expression et pour l’ouverture d’esprit ?

 Le site Atlantico m’a demandé le 19 octobre 2019 demandé de rédiger quelques lignes au sujet de l’impact des réseaux sociaux sur notre liberté d’expression et sur notre ouverture d’esprit.

•  De nombreux comptes sur Twitter sont suspendus à la suite de certains propos ou de certaines polémiques. Pensez-vous que les politiques de modération sur les réseaux sociaux empêchent la liberté d’expression ? 

D’une façon générale, la modération des contenus publiés sur le Web est une tâche extrêmement compliquée, qui met à rude épreuve les opérateurs qui en sont chargés et dans laquelle les moteurs de recherche et les réseaux sociaux ont un rôle ambigu. Un travail compliqué ?  Si tout le monde est d’accord sur les grandes règles de la modération qui reposent sur quelques grands principes intangibles  – on ne peut pas, par exemple, laisser libre cours à la haine ou aux propos racistes  -, il est parfois difficile de définir précisément de tels propos. De plus, la société évolue constamment : ce qui était toléré hier pourra être mal vu demain. Sur le plan humain, visionner des vidéos ou des textes nauséabonds est un travail très éprouvant psychologiquement dont les plateformes se déchargent souvent auprès de sous-traitants employant parfois un personnel mal formé et sous-payé. Enfin, le rôle des réseaux sociaux dans ce domaine est ambiguë car il a été mal fixé dès le départ. La plupart des plateformes étant américaines, elle se réfèrent à une loi américaine, la Section 230 du Communications Decency Act, qui remonte à 1996 : les intermédiaires comme les réseaux sociaux ne sont pas responsables des contenus qui y sont publiés par des tiers, ils ne sont pas obligés de les modérer (sauf si des contenus interdits leurs sont signalés), mais s’ils modèrent, ils peuvent le faire comme ils veulent. Je ne pense donc pas que les réseaux sociaux se servent de leurs politiques de modération pour censurer la liberté d’expression. Je pense plutôt que, dans ce domaine, ils font – mal – avec les moyens du bord.

•  Les GAFAM sont-ils en train de mettre en place un monde restreint, en employant des méthodes et des politiques autoritaires (alors que leur promesse de départ était basée sur l’ouverture d’esprit, le partage etc.) ?

Je ne parlerai pas de méthodes ou de politiques autoritaires, mais de simples pratiques commerciales. Comme toutes les entreprises soumises aux lois du marché et en particulier au cours de Bourse, les GAFAM  – et à travers Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, on désigne toutes les entreprises high-tech du monde – poursuivent un seul objectif : engranger le plus de bénéfice possible ; et éviter d’en perdre. Ainsi, elles ne vont pas prendre le risque de se mettre à dos les responsables politiques qui pourraient leur interdire l’accès à un gigantesque marché comme la Chine. Pour optimiser leurs profits, les réseaux sociaux jouent principalement sur les publicités que nous voyons. Pour pouvoir nous montrer le plus de pubs possibles, ils doivent retenir notre attention afin que nous passions toujours plus de temps sur ces plateformes. Pour retenir notre attention, elles doivent nous proposer des contenus qui nous intéressent. Les algorithmes des Facebook, Twitter et autre Instagram vont donc avoir tendance à nous montrer les publications les plus populaires, les plus sensationnelles ou les plus susceptibles de nous intéresser en fonction de ce que nous avons déjà vu (effet entonnoir). In fine, oui, tout cela restreint, malheureusement, notre ouverture d’esprit.

Article paru le 20 octobre 2019 sur le site Atlantico.fr

Copyright Jacques Henno 2019

Dimanche, à Morangis (91), dans le cadre de la fête de la Science

Petit rappel : ce dimanche 6 octobre 2019, je serai à Morangis (91) pour animer un « brunch sciences » sur le thème de « Parents et enfants : comment faire bon usage des écrans », dans le cadre de la Fête de la Science 2019.


Cette conférence est destinée aux familles (parents et leurs enfants de sept ans ou plus)



À l’invitation de la Maison des Jeunes et de la Culture de Morangis, la MJC Relief.






10H30 

Espace Saint-Michel, 2 rue du Général Leclerc, 91420 Morangis

Public : familles (enfants à partir de sept ans)


Conférence gratuite et collation offerte par la municipalité !

À Éragny-sur-Oise, le mardi 19 novembre 2019, pour parler de « Pourquoi nos jeunes passent autant de temps sur les réseaux sociaux ? Conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage »

Le mardi 19 novembre 2019, je serai à Éragny-sur-Oise, pour donner une conférence sur : « Snapchat, Instagram, WhatsApp, TikTok, Discord… pourquoi nos jeunes passent autant de temps sur les réseaux sociaux ? Conseils pratiques pour les aider à en faire bon usage ».


À l’invitation de la Caisse des écoles d’Éragny-sur-Oise  et dans le cadre des 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

20HSalle Victor Jara Maison de la Challe, rue du Commerce, 95610 Éragny-sur-Oise