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A quoi servira le SeaOrbiter ?


La première plate-forme dérivante d’observation des océans devrait être construite l’année prochaine. Son intérêt scientifique reste à prouver.

Jacques Rougerie est sur le point de toucher terre. Voilà dix ans que cet architecte, passionné par la mer, tente de faire aboutir son projet de SeaOrbiter. Il s’agit d’une plate-forme dérivante d’observation des océans. Les esquisses montrent un « bateau vertical » doté de très larges hublots. L’engin mesure 51 mètres, dont 31 sous la mer. Six membres d’équipage et douze invités (scientifiques, techniciens, etc.) se répartiront sur neuf ponts : quatre en surface et cinq immergés, dont deux pressurisés pour accueillir des plongeurs. Des appareils de mesure seront installés le long de la structure, tous les 25 centimètres. « Le SeaOrbiter constituera une immense plate-forme technologique d’observation et d’analyse des océans, équipée de capteurs permettant, entre autres, d’étudier les paramètres liés au climat ou à la biodiversité marine : il complétera le dispositif actuel de bouées, navires et satellites océanographiques » , s’enthousiasme Jacques Rougerie, interviewé sur sa péniche parisienne, amarrée au port des Champs-Elysées, à quelques encablures de l’Académie des beaux-arts, où Jean-Louis Borloo lui a remis son épée d’académicien en juin dernier.

Retrouvez la suite de cette enquête sur le site des Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/020138451832-a-quoi-servira-le-seaorbiter–.htm

Jacques Henno

Article publié le 17 septembre 2009 dans le quotidien Les Echos

(copyright photo : Jacques Rougerie)

Conférence ce soir jeudi 17 septembre à Mende (Lozère), sur les enfants et les nouvelles technologies

Je serai ce soir jeudi 17 septembre, à Mende, en Lozère, pour donner une conférence sur «Comment aider nos enfants à grandir avec les nouvelles technologies ?». Cette conférence, organisée par l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) de la Lozère, aura lieu à 20H30, salle Urbain V, chemin Saint Ilpide, à Mende.

Simulation : quand les ingénieurs d’ EADS jouent à la guerre


Le groupe franco-allemand a mis au point un simulateur servant aussi bien au développement de systèmes d’information militaires qu’à l’entraînement des états-majors. Un atout de taille pour remporter des contrats de sécurité.

C’est une sorte d’immense jeu vidéo. C’est aussi une arme économique avec laquelle EADS Defence & Security – le pôle des activités de défense et de sécurité du groupe EADS – tente de décrocher des contrats. Le Netcos (Network Centric Operation Simulation) est un « battle lab » : un simulateur d’environnements informatiques de défense civile et militaire. Il occupe plusieurs centaines de mètres carrés dans les locaux d’EADS à Elancourt, à l’ouest de Paris : des écrans géants, des postes répartis dans plusieurs salles, pour que des équipes adverses s’affrontent, une dizaine de serveurs sur lesquels tournent les logiciels de simulation, des caméras qui filment les réactions des différents acteurs, afin que des ergonomes puissent les analyser. Les officiers français et étrangers, eux, y « jouent » à la guerre, tandis que les ingénieurs d’EADS Defence & Security s’en servent pour tester les systèmes d’information qu’ils concoctent pour leurs clients.

Lisez la suite de cet article sur le site du quotidien Les Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/020118594729-simulation—quand-les-ingenieurs-d–eads-jouent-a-la-guerre.htm

Jacques Henno

Article paru dans Les Echos le 2 septembre 2009

Simulation : quand les ingénieurs d' EADS jouent à la guerre


Le groupe franco-allemand a mis au point un simulateur servant aussi bien au développement de systèmes d’information militaires qu’à l’entraînement des états-majors. Un atout de taille pour remporter des contrats de sécurité.

C’est une sorte d’immense jeu vidéo. C’est aussi une arme économique avec laquelle EADS Defence & Security – le pôle des activités de défense et de sécurité du groupe EADS – tente de décrocher des contrats. Le Netcos (Network Centric Operation Simulation) est un « battle lab » : un simulateur d’environnements informatiques de défense civile et militaire. Il occupe plusieurs centaines de mètres carrés dans les locaux d’EADS à Elancourt, à l’ouest de Paris : des écrans géants, des postes répartis dans plusieurs salles, pour que des équipes adverses s’affrontent, une dizaine de serveurs sur lesquels tournent les logiciels de simulation, des caméras qui filment les réactions des différents acteurs, afin que des ergonomes puissent les analyser. Les officiers français et étrangers, eux, y « jouent » à la guerre, tandis que les ingénieurs d’EADS Defence & Security s’en servent pour tester les systèmes d’information qu’ils concoctent pour leurs clients.

Lisez la suite de cet article sur le site du quotidien Les Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/020118594729-simulation—quand-les-ingenieurs-d–eads-jouent-a-la-guerre.htm

Jacques Henno

Article paru dans Les Echos le 2 septembre 2009

Sextos : il faut apprendre à nos enfants à maîtriser leurs images.


« Les adolescents de plus en plus victimes des dérives du sexting« , titrait le quotidien Le Monde le 19 août dernier.

Voici plusieurs mois que j’évoque, au cours de mes conférences devant les parents d’élèves (voir le site www.lesconfs.net), le problème de ces échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables (les « sextos »).

Devant les parents, j’insiste, à ce sujet, sur un point : il faut apprendre aux enfants, dès qu’ils sont tout petits, à maîtriser leurs images. Nous adorons prendre nos enfants en photos et cela est bien normal. Mais lorsque nous le faisons, nous leur demandons rarement si la photo leur plaît et s’ils acceptent que nous la gardions.

En fait, dans l’idéal, il faudrait, dès qu’ils sont en âge de comprendre et de s’exprimer, leur montrer chaque photo numérique, leur demander si elle leur convient, s’ils acceptent que nous la conservions ou que nous l’envoyons à « grand-mère ».

Ainsi, – m’avait expliqué le psychiatre Serge Tisseron lorsque je l’avais interviewé pour préparer Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… -, l’enfant fera l’acquisition d’un sentiment de propriété sur son image, apprendra éventuellement à refuser la diffusion de sa photo et si plus tard son/sa petit(e) ami(e) lui demande de le photographier dans des moments intimes, il saura dire… « non ».

Sextos : il faut apprendre à nos enfants à maîtriser leurs images.


« Les adolescents de plus en plus victimes des dérives du sexting« , titrait le quotidien Le Monde le 19 août dernier.

Voici plusieurs mois que j’évoque, au cours de mes conférences devant les parents d’élèves (voir le site www.lesconfs.net), le problème de ces échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables (les « sextos »).

Devant les parents, j’insiste, à ce sujet, sur un point : il faut apprendre aux enfants, dès qu’ils sont tout petits, à maîtriser leurs images. Nous adorons prendre nos enfants en photos et cela est bien normal. Mais lorsque nous le faisons, nous leur demandons rarement si la photo leur plaît et s’ils acceptent que nous la gardions.

En fait, dans l’idéal, il faudrait, dès qu’ils sont en âge de comprendre et de s’exprimer, leur montrer chaque photo numérique, leur demander si elle leur convient, s’ils acceptent que nous la conservions ou que nous l’envoyons à « grand-mère ».

Ainsi, – m’avait expliqué le psychiatre Serge Tisseron lorsque je l’avais interviewé pour préparer Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… -, l’enfant fera l’acquisition d’un sentiment de propriété sur son image, apprendra éventuellement à refuser la diffusion de sa photo et si plus tard son/sa petit(e) ami(e) lui demande de le photographier dans des moments intimes, il saura dire… « non ».

Une antenne de téléphonie mobile camouflée en arbre à Gordes (Vaucluse, France)






« Des antennes dans des clochers d’église » titrait le quotidien le Monde, il y a quelques jours. Voici une antenne-relais pour la téléphonie mobile que Bouygues Télécoms a camouflée en arbre. Cette antenne est en fonction depuis septembre 2008 à proximité immédiate d’un parking où, l’été, des centaines de touristes s’arrêtent quotidiennement pour admirer Gordes, un des plus beaux villages du Lubéron. Quelques pas suffisent pour se retrouver devant la porte du local technique où est placardé cet avertissement : « Le stationnement dans le périmètre matérialisé et/ou notifié près des antennes est interdit ». Quelques pas encore et l’on se retrouve au pied du pylône qui abrite deux antennes. Les touristes apprécieront la proximité de cette installation… Un panneau de la municipalité avertit d’ailleurs de ne pas rester ici plus de cinq minutes. Mais on ne sait pas si c’est pour éviter d’être exposé trop longtemps aux ondes ;-))

L’histoire des lentilles de contact

Les lentilles de contact actuelles, jetables et peu coûteuses, sont apparues grâce aux progrès réalisés au niveau des matériaux et des processus industriels.

L’ophtalmologue Robert Heitz, auteur d’une somme sur l’histoire des lentilles de contact, prévient d’emblée :  » J’ai visité de nombreux fabricants de lentilles de contact. Chacun garde jalousement ses secrets. «  Sur ce marché, estimé à 3,56 milliards d’euros par an, les acteurs s’affrontent à coup d’innovations technologiques. L’américain Johnson & Johnson Vision Care contrôle 45 % des ventes de lentilles souples, Ciba Vision, (groupe suisse Novartis) 19 %, et deux autres américains, CooperVision et Bausch & Lomb, autour de 15 %. Des indépendants, dont le japonais Menicon, se partagent le solde de 5 %. Les entreprises et les quelque 125 millions de personnes qui portent aujourd’hui des lentilles dans le monde le doivent à Adolf Eugen Fick. Vous pouvez lire la suite de cet article sur le site des Echos, quotidien qui a publié cette enquête le 22 juillet dernier sous le titre Lentilles de contact : rien que pour vos yeux.

L'histoire des lentilles de contact

Les lentilles de contact actuelles, jetables et peu coûteuses, sont apparues grâce aux progrès réalisés au niveau des matériaux et des processus industriels.

L’ophtalmologue Robert Heitz, auteur d’une somme sur l’histoire des lentilles de contact, prévient d’emblée :  » J’ai visité de nombreux fabricants de lentilles de contact. Chacun garde jalousement ses secrets. «  Sur ce marché, estimé à 3,56 milliards d’euros par an, les acteurs s’affrontent à coup d’innovations technologiques. L’américain Johnson & Johnson Vision Care contrôle 45 % des ventes de lentilles souples, Ciba Vision, (groupe suisse Novartis) 19 %, et deux autres américains, CooperVision et Bausch & Lomb, autour de 15 %. Des indépendants, dont le japonais Menicon, se partagent le solde de 5 %. Les entreprises et les quelque 125 millions de personnes qui portent aujourd’hui des lentilles dans le monde le doivent à Adolf Eugen Fick. Vous pouvez lire la suite de cet article sur le site des Echos, quotidien qui a publié cette enquête le 22 juillet dernier sous le titre Lentilles de contact : rien que pour vos yeux.

Ce que pense la Peep de mon livre Les 90 questions que tous les parents se posent – téléphone mobile, Internet, jeux vidéo…


Voici le commentaire que la Peep (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public) vient de publier sur son site, au sujet de mon livre Les 90 questions que tous les parents se posent – téléphone mobile, Internet, jeux vidéo…

«[Dans cet ouvrage] Jacques Henno met à la disposition de tous les parents les réflexions, les interrogations, les astuces et les réponses que les nouvelles technologies l’ont amené à creuser pour accompagner au mieux ses propres enfants […] Sans tabou, ni prosélytisme, l’auteur guide les parents dans l’univers des logiciels, des jeux vidéo et des sites Internet afin que nos enfants tirent le meilleur parti de ces fabuleux outils, Véritable guide pratique foisonnant d’adresses, de références et d’idées de démarches fort utiles, l’ouvrage ne nie pas les dangers et les limites de ces nouveaux totems adolescents, mais il permet de s’en libérer pour en faire un usage raisonné, réfléchi et constructif. […] Ouvrage à recommander surtout si vous vous sentez dépassés par la virtuosité de vos chères têtes blondes dans tous ces domaines, et parce que vous avez le droit -sinon le devoir- de les protéger d’images comme de contenus choquants et ravageurs.»