Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

L'Europe tentée par Big Brother : le cas suédois

De plus en plus de pays européens adoptent, au nom de la lutte contre le terrorisme, des lois « Big Brother ». L’exemple le plus abouti demeure pour l’instant la Suède qui a voté en juin dernier une loi dite « Fra law » (ou « Lex Orwell », pour ses détracteurs). Le Fra est le service d’écoutes du ministère de la Défense suédois. Selon cette loi, le Fra va embaucher des dizaines de personnes pour intercepter toutes les communications (téléphone, fax, email…) venant et à destination de l’étranger. Le trafic électronique passera à travers des bornes qui équiperont tout le pays et sur lesquelles les services d’écoutes se brancheront pour récupérer les données échangées.

Les grandes oreilles suédoises seront dotées de logiciels de filtrage qui réagiront à des mots-clés. Normalement, ce dispositif ne concerne que les échanges avec l’étranger. Ses opposants craignent qu’il ne puisse également être utilisé contre les Suédois.

Tragique coïncidence : le gouvernement suédois vient d’annoncer qu’il va payer 3 millions de couronnes suédoises (319 444 euros) de dommages et intérêts à un ressortissant égyptien arrêté en Suède en 2001. Soupçonné de préparer des attentats terroristes, Mohammed Alzery avait été remis à des agents de la CIA américaine, expulsé et transféré en Egypte où il aurait été torturé. Il avait été relâché en 2003 par le gouvernement égyptien, qui n’avait trouvé aucune charge à retenir contre lui. Comme quoi un gouvernement démocratique peut facilement accuser par erreur une personne de terrorisme. (sources : Le Monde du 19 juin 2008 http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=1b50f518997c8da62ecdbcccfaf14fab1c3c76b7761843d7 et le New York Times du 3 juillet 2008 http://www.nytimes.com/aponline/world/AP-Sweden-Exonerated-Suspect.html )

L’Europe tentée par Big Brother : le cas suédois

De plus en plus de pays européens adoptent, au nom de la lutte contre le terrorisme, des lois « Big Brother ». L’exemple le plus abouti demeure pour l’instant la Suède qui a voté en juin dernier une loi dite « Fra law » (ou « Lex Orwell », pour ses détracteurs). Le Fra est le service d’écoutes du ministère de la Défense suédois. Selon cette loi, le Fra va embaucher des dizaines de personnes pour intercepter toutes les communications (téléphone, fax, email…) venant et à destination de l’étranger. Le trafic électronique passera à travers des bornes qui équiperont tout le pays et sur lesquelles les services d’écoutes se brancheront pour récupérer les données échangées.

Les grandes oreilles suédoises seront dotées de logiciels de filtrage qui réagiront à des mots-clés. Normalement, ce dispositif ne concerne que les échanges avec l’étranger. Ses opposants craignent qu’il ne puisse également être utilisé contre les Suédois.

Tragique coïncidence : le gouvernement suédois vient d’annoncer qu’il va payer 3 millions de couronnes suédoises (319 444 euros) de dommages et intérêts à un ressortissant égyptien arrêté en Suède en 2001. Soupçonné de préparer des attentats terroristes, Mohammed Alzery avait été remis à des agents de la CIA américaine, expulsé et transféré en Egypte où il aurait été torturé. Il avait été relâché en 2003 par le gouvernement égyptien, qui n’avait trouvé aucune charge à retenir contre lui. Comme quoi un gouvernement démocratique peut facilement accuser par erreur une personne de terrorisme. (sources : Le Monde du 19 juin 2008 http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=1b50f518997c8da62ecdbcccfaf14fab1c3c76b7761843d7 et le New York Times du 3 juillet 2008 http://www.nytimes.com/aponline/world/AP-Sweden-Exonerated-Suspect.html )

Un médicament sur deux vendu en ligne est une contrefaçon

Dans un rapport, le FDI prône une ouverture étroite de la vente légale de médicaments en ligne, tout en se montrant ferme face au trafic illicite.

La vente en ligne de médicaments, c’est pas automatique, pourrait-on dire en plagiant une publicité de la Santé publique concernant les médicaments génériques. Le Forum des droits sur l’Internet (FDI) a rendu public ces grands axes de recommandations dans un rapport intitulé “Le commerce en ligne et les produits de santé”. Ce rapport est le fruit de plus d’un an de travail, puisque le Forum a mis en place un groupe de réflexion* dédié en mai 2007.

On peut regrouper ses propositions en quatre idées fortes : permettre sous certaines conditions aux pharmacies ayant déjà pignon sur rue de vendre des médicaments de confort en ligne, autoriser le référencement de ces officines par les moteurs de recherche (sous le contrôle de l’Ordre des Pharmaciens), sensibiliser le grand public, lutter contre les sites illicites…

“Quatre aspects pratiques nous ont conduits à nous pencher sur le commerce en ligne des produits de santé”, détaille David Melison, juriste, chargé de mission au Forum et rapporteur de ce groupe de travail.“Les professionnels de la santé craignaient de rater le virage de l’internet.”

40% des spams concernent la santé

Ce type de commerce sur Internet est déjà une réalité. Mais un médicament sur deux vendu en ligne est une contrefaçon. Ce problème concerne surtout la mélatonine (”l’hormone du sommeil”), la DHEA (”la molécule de la jeunesse”), les anti-dépresseurs et les médicaments destinés à lutter contre les troubles de l’érection, style Viagra ou Cialis. En France, 40% des spams concernent la santé et proposent souvent du Viagra ou du Cialis.

Autre considération qui a poussé le Forum à se saisir du dossier : le droit européen rattrape la législation française. Le droit et la jurisprudence de la Communauté européenne rendent possible, normalement, la vente sur internet des médicaments “over the counter” (OTC). C’est à dire ceux qui ne sont pas vendus sur prescription médicale (que l’on peut aussi qualifier de médicaments de confort).

Enfin, il y avait le problème de la vente sur Internet de produits (lunettes, lentilles de contact… ) et de matériel médicaux, neufs ou d’occasion. “Il est possible d’acheter sur [1]eBay un lit médicalisé d’occasion, constate David Melison . Mais comment s’assurer que ce matériel a été correctement désinfecté et qu’il correspond bien aux besoins de son nouvel utilisateur ?”.

Du e-commerce qui s’appuie sur les monopoles existants

Face à toutes ces contraintes, les experts du Forum prônent une ouverture étroite du commerce en ligne des médicaments et la lutte contre le commerce illicite de tels produits.

Selon le Forum, la vente de produits sur prescription médicale ne devrait pas être autorisée. “Ce serait trop compliqué à mettre en place, explique David Melison. Il faudrait pouvoir télé-transmettre l’ordonnance du médecin dans de très bonnes conditions de qualité : les médecins ont souvent une écriture difficile à déchiffrer !”.

Seule la vente des médicaments de confort serait possible. Mais uniquement en s’appuyant sur le réseau et les monopoles existant. “Ces monopoles se justifient par des raisons de santé publique”, remarque David Melison.

Concrètement, seules les pharmaciens disposant déjà d’une officine dans le monde réel pourront vendre des médicaments en ligne. De plus, l’acheteur devra pouvoir facilement s’entretenir en ligne avec le pharmacien. Les sites de ces officines virtuelles devront être authentifiés par un logo, qui renverra vers le CNOP (Conseil national de l’Ordre des pharmaciens). De facto, cette vision de développement du marché exclurait les cyber-pharmacies “pure players”.

Toujours selon les recommandations du Forum, cette authentification fera également l’objet d’un partenariat avec les moteurs de recherche, pour que chaque officine virtuelle agréée par le CNOP bénéficie d’un signe distinctif sur [2] Google ou Yahoo, par exemple.

Pour les produits médicaux, leur vente en ligne ne sera pas autorisée s’ils doivent être “sur mesure”. “Des sites proposent de vous vendre des lunettes, mais c’est à vous de prendre les mesures nécessaires à l’adaptation des verres à votre morphologie, comme l’écart entre les deux yeux. Neuf fois sur dix, les internautes se trompent et les lunettes livrées ne correspondent pas aux besoins”, relate David Melison.

Faciliter le signalement de commerce illicite

En ce qui concerne la lutte contre le commerce illicite, le Forum recommande d’inclure dans la liste des infractions reconnues par la Loi sur la Confiance dans l’Economie Numérique (LCEN), les infractions relatives aux règles protectrices de la santé publique, ce qui permettrait de faciliter leur signalement.

Enfin, une base de données recensant tout ce qui est médical et qui peut – ou ne peut pas – être commercialisé en ligne serait créé. Ce fichier serait mis à disposition des intermédiaires. Si elles sont approuvées, ces mesures ne devraient pas entre en vigueur rapidement. “Il y en a encore pour au moins deux ans de travail “, estime David Melison.

*Ce groupe de réflexion réunit des représentants des acteurs économiques, des consommateurs, des pouvoirs publics et des spécialistes de cette matière : l’AFA (Association des fournisseurs d’accès et de services internet), l’AFSSPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), le CNOP (Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens), la HAS (Haute autorité de santé), le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, l’ORGECO (Organisation Générale des Consommateurs) et l’UNAF (Union nationale des associations familiales).

What is the "Kids Safety in the Digital Worlds" Network?

The purpose of this network is to link together all people around the world wanting to share information in order to improve the safety of our children in the Digital Worlds (the Internet -accessed either through a computer or a mobile phone-, video games, virtual worlds…).

Keeping kids safe in the Digital Worlds is a very ambitious task — bigger than any single government, company or family can achieve alone.

All children in the world are affected by these dangers.

That’s why all positive and productive input from around the world is welcome: medias, educators, national governments, law enforcement authorities worldwide, global or regional organizations, child safety organizations and technology companies.

The Digital Worlds can bring content of great value to the lives of our kids. For example, the Internet provides immense quantities of useful information.

But the Digital Worlds, as the reflects of human activities in the real world, can be the places of unwanted encounters. A child, who isn’t seeking objectionable content, can come across it inadvertently or someone may deliberately force such content on him.

Keeping kids safe involves at least four levels of action:

• education for families to increase their awareness about online child safety and to teach best practices for safe surfing.

• education for children to help them get the media literacy skills they need to use the Digital Worlds responsibly.

• support for law enforcement.

• empowering technology tools that allow parents to limit what digital content their children can discover. Internet, video game and mobile phone companies need to continue to empower parents and kids with tools and resources that help put them in control of their digital experiences and make web surfing, instant messaging, video gaming and mobile phoning safer.

Quatre conseils pour bien utiliser son navigateur GPS sur la route des vacances

Vous partez en vacances et vous utilisez un navigateur GPS pour vous rendre en voiture sur votre lieu de villégiature ?

Voici quatre conseils que donne la Prévention Routière pour bien utiliser son GPS en voiture :

• toujours programmer le navigateur GPS à l’arrêt ;

• ne pas regarder l’appareil, mais suivre ses indications vocales ;

• mettre régulièrement à jour les cartes du GPS pour éviter les erreurs de navigation ;

• donner la priorité absolue aux informations données par la signalisation routière.

Lire également l’article que j’ai rédigé pour Vnunet.fr au sujet de l’impact des navigateurs GPS sur le comportement des conducteurs.

Départ de Bill Gates [2] Les débuts de la saga Microsoft : du Basic au Net

1975 : Premier programme
Une firme texane, Mits, commercialise le premier ordinateur grand public (la machine est vendue en kit). Bill Gates et Paul Allen lui vendent Microsoft Basic un langage de programmation dérivé du Basic (“ Beginner’s All-purpose Symbolic Instruction Code ”, Langage multi-usage pour débutant). Forts de ce succès, ils quittent Harvard pour se consacrer à un nouveau business auquel personne ne croit encore : les logiciels de micro-informatique.

1977 : Création de la société Microsoft
L’association entre Paul Allen et Bill Gates devient officielle. Les deux jeunes gens fondent la firme Micro-soft, (avec un trait d’union) au Nouveau-Mexique, près du siège social de Mits. Ils commercialisent leur Basic auprès d’autres fabricants d’ordinateurs, notamment Commodore (disparu depuis). L’entreprise emploie 9 salariés et réalise 2,3 millions de francs de chiffre d’affaires.

1979 : Implantation à Seattle
Bill et Paul déménagent près de Seattle, ville dont ils sont tous deux originaires, sur la côte ouest des Etats-Unis. Là, ils font figure de pionniers. Microsoft est le premier éditeur de logiciels de la région : la plupart des entreprises informatiques américaines sont installées plus au sud, dans la Silicon Valley.

1981 : Le contrat du siècle
IBM cherche un système d’exploitation pour son premier micro-ordinateur, le 5150 PC (“ Personal Computer ”, ordinateur personnel). Bill Gates lui vend le MS-DOS (Microsoft Disk Operating System), dérivé d’un logiciel qu’il vient de racheter. IBM commet l’erreur de pas exiger d’exclusivité. Du coup, Bill Gates est libre de vendre son produit à d’autres entreprises. Cette négligence va faire la fortune de Microsoft. Le PC et MS-Dos deviennent très rapidement les standards de la micro-informatique. Mais si les concurrents peuvent librement copier la machine d’IBM, ils doivent payer le MS-DOS.

1983 : Premier logiciel grand public
Première version de Word, le traitement de texte de Microsoft. Le produit, plus puissant et performant que ses concurrents, fait un malheur. Il deviendra vite la norme du marché.

1984 : Débuts sur Macintosh
Apple lance le Macintosh, un micro-ordinateur révolutionnaire, grâce à son interface graphique : pour démarrer une application il suffit, à l’aide d’une souris, de cliquer sur une image, affichée à l’écran. Depuis, on n’a pas fait mieux. Microsoft est choisi pour développer les premiers logiciels du Mac. Pendant longtemps, c’est sur ce marché que la firme de Redmond enregistrera ses plus fortes marges.

1985 : Première version de Windows
Microsoft lance Windows, une version améliorée de MS-DOS. 110 000 heures de travail ont été nécessaires pour la réaliser. Signe particulier : elle offre une interface graphique, inspirée de celle du Mac. Mais Windows demeura moins conviviale et moins fiable que son concurrent jusqu’en 1990. Toujours en 1985, commercialisation d’Excel, le premier tableur de Microsoft, plus rapide que son concurrent, Lotus 1-2-3.

1986 : Introduction en Bourse
Onze ans après sa création, Microsoft entre au Nasdaq, la bourse des valeurs high-tech américaines. A 31 ans, Bill Gates est le plus jeune milliardaire du monde.

1988 : Numéro un de l’industrie
Microsoft devient le premier éditeur de logiciels au monde devant son concurrent Lotus. Elle réalise 590 millions de dollars de chiffre d’affaires (3,5 milliards de francs) et emploie 2 700 personnes.

1990 : Premier milliard de dollar
Au cours de l’exercice fiscal 1990, les ventes dépassent le milliard de dollars (six milliards de francs). La même année, Microsoft lance une version améliorée de Windows, Windows 3.0. La campagne publicitaire s’étale sur 6 mois et coûte plus de 10 millions de dollars. 100 000 produits sont vendus en deux semaines.

1993 : Lancement de l’encyclopédie Encarta
Microsoft invente l’encyclopédie multimédia. Encarta associe, sur un CD-Rom, texte, images, sons, graphiques et animations. Elle comprend également un atlas interactif. Les deux produits deviennent vite des best-sellers. Toujours en 1993, Microsoft entre sur le marché de l’entreprise, grâce à Windows NT, un système d’exploitation pour les ordinateurs en réseau. Début également des ennuis avec la justice. La firme est accusée d’empêcher ses clients d’acheter les produits de ses concurrents.

1995 : Le tournant Internet
Lancement en grande pompe de Windows 95. En quatre jours, plus d’un million d’exemplaires sont vendus aux Etats-Unis. Grâce à cette nouvelle version, Microsoft damne définitivement le pion à Apple qui ne détient plus que 5% du marché des micro-ordinateurs. A la fin de l’année, Bill Gates décide d’axer toute la stratégie de son entreprise autour d’Internet. Première application : le navigateur Internet Explorer 2.0 est mis gratuitement à la disposition des internautes. Netscape, le leader de ce marché avec Navigator, sera obligé de faire de même, ce qui le mettra en quasi-faillite.

1997 : Intérêt pour la télé interactive
Microsoft rachète la firme Web TV qui développe des solutions d’accès à Internet via la télévision. Bill Gates est persuadé qu’un jour l’ordinateur et la télé ne feront plus qu’un. “Bientôt, pendant que nous regarderons notre feuilleton préféré, nous pourrons cliquer sur les robes des actrices pour connaître leurs prix et les magasins qui les distribuent ”, prédisaient-ils dès 1993.

1998 : Début du procès anti-trust
Le gouvernement américain et vingt états fédéraux portent plainte contre l’entreprise. Le procès pour abus de position dominante s’ouvre en octobre.

2000 : L’année de tous les dangers
Bill Gates quitte la présidence de Microsoft. Il devient “ architecte en chef des logiciels” et cède les commandes à son numéro deux, Steve Ballmer. En juin, l’entreprise est reconnue coupable d’abus de position dominante. La justice américaine demande sa scission en deux identités : la première se consacrera au système d’exploitation Windows, la seconde prenant en charge les autres logiciels. Microsoft fait appel. Fin juin, Bill Gates annonce Microsoft.net, un projet révolutionnaire mais risqué : faire des logiciels maison le cœur de l’Internet de demain.
Le projet a fait long feu…

Bill Gates quitte Microsoft…

Bill Gates abandonne aujourd’hui toute responsabilité opérationnelle au sein de l’entreprise qu’il a créée en 1975. Il demeurera cependant « président non exécutif » du conseil d’administration de « son » entreprise. Retrouvez ici une interview de Bill Gates que j’avais réalisée en 1993 pour le mensuel Capital, avec François Vey.
Voici, par exemple, ce que le patron de Microsoft pensait, à l’époque, de l’avenir du multimédia, de la télévision. C’était avant que le Web ne devienne une application grand public…
« On va avoir des écrans plats très peu coûteux et d’excellente qualité, ainsi que des câbles en fibre optique, dotés d’une capacité de transmission incroyable, qui arriveront dans chaque foyer. En fonction de ces nouvelles technologies, on pourra déterminer l’intérêt de telle ou telle nouvelle application. Je suis sûr qu’on va faire des découvertes impressionnantes. Mais ce qui me passionne, ce sont les banques d’images. Le fait, par exemple, de pouvoir interroger une machine sur différentes disciplines artistiques et jouer avec l’œuvre d’artistes d’époques diverses.
Rien qu’en cliquant sur un menu, la machine vous montrera des séquences d’images. Vous lui dicterez la voie à suivre. Le fonctionnement sera très souple. Cela devrait amener à l’art un public beaucoup plus large.
Nous avons scanné intégralement l’œuvre de Van Gogh, à l’occasion d’une exposition, pour voir ce que pourrait donner ce type d’expérience. Cela a très bien marché, puis on est passé à d’autres sujets, moins grandioses. Nous avons ainsi réalisé 4 000 photos de voiliers et 4 000 d’alpinisme. Ce n’est qu’un début. La réalisation d’une base de données contenant un million d’images va encore prendre trois à quatre ans. Toute ces idées de vidéothèques interactives m’intéressent beaucoup. Cela revient très cher. Mais c’est fabuleux. »


Et si, pour la crise alimentaire, une partie de la solution venait du ciel ?

L’observation par satellite peut-elle rendre l’agriculture plus efficace ? Plusieurs pays en voie de développement s’intéressent aux nouveaux outils de télédétection spatiale. L’Algérie et le Nigeria sont chacun équipés depuis quelques années d’un mini-satellite d’observation à des fins, entre autres, agricoles. Et le ministère de l’environnement vietnamien vient d’acheter une station complète de réception et d’analyse d’images satellitaires destinée à faciliter la gestion des ressources naturelles du pays et en particulier de son agriculture. Lire l’article sur ce sujet que j’ai publié ce matin dans la rubrique Innovation du quotidien Les Echos.

Ce que pense la Peep (Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public) du livre "Les 90 questions que tous les parents se posent…"

La Peep (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public) a publié sur son site internet un article sur le livre « Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, internet, jeux vidéo… ». En voici quelques extraits :

« Sans tabou, ni prosélytisme, l’auteur guide les parents dans l’univers des logiciels, des jeux vidéo et des sites Internet afin que nos enfants tirent le meilleur parti de ces fabuleux outils, le pire devant être éloigné avec vigilance et lucidité. »

« Véritable guide pratique foisonnant d’adresses, de références et d’idées de démarches fort utiles, l’ouvrage ne nie pas les dangers et les limites de ces nouveaux totems adolescents, mais il permet de s’en libérer pour en faire un usage raisonné, réfléchi et constructif. »

« Le propos n’est pas de diaboliser mais de se tenir à bonne distance des idées reçues en gardant à l’esprit les valeurs éducatives les plus à même de respecter la santé et l’imaginaire des enfants. »

« Ouvrage à recommander surtout si vous vous sentez dépassés par la virtuosité de vos chères têtes blondes dans tous ces domaines, et parce que vous avez le droit -sinon le devoir- de les protéger d’images comme de contenus choquants et ravageurs. »

Ce que pense la Peep (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public) du livre "Les 90 questions que tous les parents se posent…"

La Peep (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public) a publié sur son site internet un article sur le livre « Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, internet, jeux vidéo… ». En voici quelques extraits :

« Sans tabou, ni prosélytisme, l’auteur guide les parents dans l’univers des logiciels, des jeux vidéo et des sites Internet afin que nos enfants tirent le meilleur parti de ces fabuleux outils, le pire devant être éloigné avec vigilance et lucidité. »

« Véritable guide pratique foisonnant d’adresses, de références et d’idées de démarches fort utiles, l’ouvrage ne nie pas les dangers et les limites de ces nouveaux totems adolescents, mais il permet de s’en libérer pour en faire un usage raisonné, réfléchi et constructif. »

« Le propos n’est pas de diaboliser mais de se tenir à bonne distance des idées reçues en gardant à l’esprit les valeurs éducatives les plus à même de respecter la santé et l’imaginaire des enfants. »

« Ouvrage à recommander surtout si vous vous sentez dépassés par la virtuosité de vos chères têtes blondes dans tous ces domaines, et parce que vous avez le droit -sinon le devoir- de les protéger d’images comme de contenus choquants et ravageurs. »