Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Sextos : il faut apprendre à nos enfants à maîtriser leurs images.


« Les adolescents de plus en plus victimes des dérives du sexting« , titrait le quotidien Le Monde le 19 août dernier.

Voici plusieurs mois que j’évoque, au cours de mes conférences devant les parents d’élèves (voir le site www.lesconfs.net), le problème de ces échanges de photos dénudées entre mineurs par messageries instantanées ou par téléphones portables (les « sextos »).

Devant les parents, j’insiste, à ce sujet, sur un point : il faut apprendre aux enfants, dès qu’ils sont tout petits, à maîtriser leurs images. Nous adorons prendre nos enfants en photos et cela est bien normal. Mais lorsque nous le faisons, nous leur demandons rarement si la photo leur plaît et s’ils acceptent que nous la gardions.

En fait, dans l’idéal, il faudrait, dès qu’ils sont en âge de comprendre et de s’exprimer, leur montrer chaque photo numérique, leur demander si elle leur convient, s’ils acceptent que nous la conservions ou que nous l’envoyons à « grand-mère ».

Ainsi, – m’avait expliqué le psychiatre Serge Tisseron lorsque je l’avais interviewé pour préparer Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… -, l’enfant fera l’acquisition d’un sentiment de propriété sur son image, apprendra éventuellement à refuser la diffusion de sa photo et si plus tard son/sa petit(e) ami(e) lui demande de le photographier dans des moments intimes, il saura dire… « non ».

Une antenne de téléphonie mobile camouflée en arbre à Gordes (Vaucluse, France)






« Des antennes dans des clochers d’église » titrait le quotidien le Monde, il y a quelques jours. Voici une antenne-relais pour la téléphonie mobile que Bouygues Télécoms a camouflée en arbre. Cette antenne est en fonction depuis septembre 2008 à proximité immédiate d’un parking où, l’été, des centaines de touristes s’arrêtent quotidiennement pour admirer Gordes, un des plus beaux villages du Lubéron. Quelques pas suffisent pour se retrouver devant la porte du local technique où est placardé cet avertissement : « Le stationnement dans le périmètre matérialisé et/ou notifié près des antennes est interdit ». Quelques pas encore et l’on se retrouve au pied du pylône qui abrite deux antennes. Les touristes apprécieront la proximité de cette installation… Un panneau de la municipalité avertit d’ailleurs de ne pas rester ici plus de cinq minutes. Mais on ne sait pas si c’est pour éviter d’être exposé trop longtemps aux ondes ;-))

L'histoire des lentilles de contact

Les lentilles de contact actuelles, jetables et peu coûteuses, sont apparues grâce aux progrès réalisés au niveau des matériaux et des processus industriels.

L’ophtalmologue Robert Heitz, auteur d’une somme sur l’histoire des lentilles de contact, prévient d’emblée :  » J’ai visité de nombreux fabricants de lentilles de contact. Chacun garde jalousement ses secrets. «  Sur ce marché, estimé à 3,56 milliards d’euros par an, les acteurs s’affrontent à coup d’innovations technologiques. L’américain Johnson & Johnson Vision Care contrôle 45 % des ventes de lentilles souples, Ciba Vision, (groupe suisse Novartis) 19 %, et deux autres américains, CooperVision et Bausch & Lomb, autour de 15 %. Des indépendants, dont le japonais Menicon, se partagent le solde de 5 %. Les entreprises et les quelque 125 millions de personnes qui portent aujourd’hui des lentilles dans le monde le doivent à Adolf Eugen Fick. Vous pouvez lire la suite de cet article sur le site des Echos, quotidien qui a publié cette enquête le 22 juillet dernier sous le titre Lentilles de contact : rien que pour vos yeux.

L’histoire des lentilles de contact

Les lentilles de contact actuelles, jetables et peu coûteuses, sont apparues grâce aux progrès réalisés au niveau des matériaux et des processus industriels.

L’ophtalmologue Robert Heitz, auteur d’une somme sur l’histoire des lentilles de contact, prévient d’emblée :  » J’ai visité de nombreux fabricants de lentilles de contact. Chacun garde jalousement ses secrets. «  Sur ce marché, estimé à 3,56 milliards d’euros par an, les acteurs s’affrontent à coup d’innovations technologiques. L’américain Johnson & Johnson Vision Care contrôle 45 % des ventes de lentilles souples, Ciba Vision, (groupe suisse Novartis) 19 %, et deux autres américains, CooperVision et Bausch & Lomb, autour de 15 %. Des indépendants, dont le japonais Menicon, se partagent le solde de 5 %. Les entreprises et les quelque 125 millions de personnes qui portent aujourd’hui des lentilles dans le monde le doivent à Adolf Eugen Fick. Vous pouvez lire la suite de cet article sur le site des Echos, quotidien qui a publié cette enquête le 22 juillet dernier sous le titre Lentilles de contact : rien que pour vos yeux.

Ce que pense la Peep de mon livre Les 90 questions que tous les parents se posent – téléphone mobile, Internet, jeux vidéo…


Voici le commentaire que la Peep (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public) vient de publier sur son site, au sujet de mon livre Les 90 questions que tous les parents se posent – téléphone mobile, Internet, jeux vidéo…

«[Dans cet ouvrage] Jacques Henno met à la disposition de tous les parents les réflexions, les interrogations, les astuces et les réponses que les nouvelles technologies l’ont amené à creuser pour accompagner au mieux ses propres enfants […] Sans tabou, ni prosélytisme, l’auteur guide les parents dans l’univers des logiciels, des jeux vidéo et des sites Internet afin que nos enfants tirent le meilleur parti de ces fabuleux outils, Véritable guide pratique foisonnant d’adresses, de références et d’idées de démarches fort utiles, l’ouvrage ne nie pas les dangers et les limites de ces nouveaux totems adolescents, mais il permet de s’en libérer pour en faire un usage raisonné, réfléchi et constructif. […] Ouvrage à recommander surtout si vous vous sentez dépassés par la virtuosité de vos chères têtes blondes dans tous ces domaines, et parce que vous avez le droit -sinon le devoir- de les protéger d’images comme de contenus choquants et ravageurs.»

Les écolabels en quête d'une image plus claire


Le programme Energy Star impose des critères plus contraignants aux fabricants de matériels informatiques. Même si, vu le manque de notoriété des écolabels, les entreprises françaises ne ressentent pas le besoin de les afficher sur leurs produits…

Depuis le 1 juillet, les fabricants d’ordinateurs, d’imprimantes et de scanners souhaitant apposer sur leurs matériels l’écolabel Energy Star doivent respecter des critères plus stricts en termes de consommation d’électricité. Soutenant le programme Energy Star avec l’Agence américaine pour la protection de l’environnement, la Commission européenne espère que ces nouvelles contraintes, une fois appliquées à tous les équipements de bureau, permettront d’économiser 22 térawattheures d’électricité en Europe d’ici à six ans (l’équivalent de la consommation annuelle de l’Irlande).

Seul problème : la visibilité du symbole d’Energy Star parmi les quelque 300 écolabels qui, selon le site américain Ecolabelling.org, se disputent l’attention du grand public. Rien qu’en Amérique du Nord, il y en aurait 82. Et pas moins de 118 en Europe ! « Aux Etats-Unis, on voit apparaître un nouvel écolabel presque chaque semaine », sourit Scot Case, directeur général du programme nord-américain EcoLogo, très populaire au Canada. Un vrai bazar où se côtoient des labels internationaux, nationaux ou des récompenses autodécernées par les entreprises. Comme le Flybe Aircraft Ecolabel que la compagnie aérienne régionale Flybe a apposé sur ses propres avions !

Lire la suite de cette enquête sur le site du quotidien Les Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/02056600154-les-ecolabels-en-quete-d-une-image-plus-claire.htm

Jacques Henno

Article paru dans Les Echos le 8 juillet 2009.

Les écolabels en quête d’une image plus claire


Le programme Energy Star impose des critères plus contraignants aux fabricants de matériels informatiques. Même si, vu le manque de notoriété des écolabels, les entreprises françaises ne ressentent pas le besoin de les afficher sur leurs produits…

Depuis le 1 juillet, les fabricants d’ordinateurs, d’imprimantes et de scanners souhaitant apposer sur leurs matériels l’écolabel Energy Star doivent respecter des critères plus stricts en termes de consommation d’électricité. Soutenant le programme Energy Star avec l’Agence américaine pour la protection de l’environnement, la Commission européenne espère que ces nouvelles contraintes, une fois appliquées à tous les équipements de bureau, permettront d’économiser 22 térawattheures d’électricité en Europe d’ici à six ans (l’équivalent de la consommation annuelle de l’Irlande).

Seul problème : la visibilité du symbole d’Energy Star parmi les quelque 300 écolabels qui, selon le site américain Ecolabelling.org, se disputent l’attention du grand public. Rien qu’en Amérique du Nord, il y en aurait 82. Et pas moins de 118 en Europe ! « Aux Etats-Unis, on voit apparaître un nouvel écolabel presque chaque semaine », sourit Scot Case, directeur général du programme nord-américain EcoLogo, très populaire au Canada. Un vrai bazar où se côtoient des labels internationaux, nationaux ou des récompenses autodécernées par les entreprises. Comme le Flybe Aircraft Ecolabel que la compagnie aérienne régionale Flybe a apposé sur ses propres avions !

Lire la suite de cette enquête sur le site du quotidien Les Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/02056600154-les-ecolabels-en-quete-d-une-image-plus-claire.htm

Jacques Henno

Article paru dans Les Echos le 8 juillet 2009.

L'éco-conception se pratique en club

Lancé en 2007 par des passionnés de l’éco-conception, ce regroupement d’entreprises est désormais ouvert à de nouveaux membres.

L’éco-conception fait des émules et devient un passage obligé. Pourquoi ne pas s’inspirer des meilleures pratiques des sociétés les plus avancées en la matière ? C’est l’objectif du regroupement d’entreprises baptisé « Creer » (Cluster Research : Excellence in Ecodesign & Recycling), qui va justement pouvoir accueillir de nouveaux adhérents, grâce au statut d’association dont il vient de se doter. Ce club dédié à l’éco-conception et au recyclage a été lancé en mars 2007 par six industriels (Areva T&D, SEB, Plastic Omnium, Renault, Steelcase et Veolia Environnement), le Cetim (Centre technique des industries mécaniques) et l’Ensam (Ecole nationale supérieure d’arts et métiers) de Chambéry. La définition est précise. Il s’agit de concevoir des produits en minimisant leurs impacts sur l’environnement, tout au long de leur cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières qui entrent dans leur composition jusqu’à leur recyclage. Et la démarche ne s’improvise pas.

Lire la suite sur le site des Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/02052983884-l-eco-conception-se-pratique-en-club.htm

Article paru dans le quotidien Les Echos le 6 juillet 2009

Jacques Henno

L’éco-conception se pratique en club

Lancé en 2007 par des passionnés de l’éco-conception, ce regroupement d’entreprises est désormais ouvert à de nouveaux membres.

L’éco-conception fait des émules et devient un passage obligé. Pourquoi ne pas s’inspirer des meilleures pratiques des sociétés les plus avancées en la matière ? C’est l’objectif du regroupement d’entreprises baptisé « Creer » (Cluster Research : Excellence in Ecodesign & Recycling), qui va justement pouvoir accueillir de nouveaux adhérents, grâce au statut d’association dont il vient de se doter. Ce club dédié à l’éco-conception et au recyclage a été lancé en mars 2007 par six industriels (Areva T&D, SEB, Plastic Omnium, Renault, Steelcase et Veolia Environnement), le Cetim (Centre technique des industries mécaniques) et l’Ensam (Ecole nationale supérieure d’arts et métiers) de Chambéry. La définition est précise. Il s’agit de concevoir des produits en minimisant leurs impacts sur l’environnement, tout au long de leur cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières qui entrent dans leur composition jusqu’à leur recyclage. Et la démarche ne s’improvise pas.

Lire la suite sur le site des Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/02052983884-l-eco-conception-se-pratique-en-club.htm

Article paru dans le quotidien Les Echos le 6 juillet 2009

Jacques Henno

I have created a new group on Linkedin : "Digital and Screen Literacy for Children"


The purpose of the « Digital and Screen Literacy for Children » network on Linkedin is to link together all people around the world wanting to share information in order to improve the Digital and Screen Literacy of children.

Digital and Screen Literacy is the ability to use new technologies (computer, mobile phone, the Internet, video games, virtual worlds…) to locate, organize, understand, evaluate or create information and videos.

Digital and Screen literate children will be able to communicate and work more efficiently on the Internet and in a world of screens.

I was drawn to digital and screen literacy from watching children: when they use a search engine to find information on the Web, the first results they look at are the links containing videos, then the ones with pictures; the ones which are text only are looked at last. And when they are as young as eight or nine years old, they make videos, which they upload on Youtube.

That’s just the beginning. Everywhere we look, we see screens. Digital-display manufacturers produce one new screen each year for every human on earth. With the advent of electronic ink, screens will be on any flat surface. The tools (cameras, softwares…) for screen fluency will be built directly into these ubiquitous screens.

Our children need to be prepared for a new culture: new distribution-and-display technologies are pushing books aside and catapulting images to the center of the culture.

Digital and screen literacy should be defined as teaching children to communicate visually but also to be skeptical about sources of information online. The goal is no less than defining education in the digital and screen age.

Children will have to be screen fluent. They will communicate not just with words, but also visually. They need to master the tools of creation (megapixel phone cameras, Photoshop, iMovie), which are quickly reducing the effort needed to create moving images. The ease of making video now approaches the ease of writing.

Children will have to view media critically, in order to defend themselves against the powers of advertising, manipulation, and political persuasion… In an increasingly visual world, anyone with a laptop, Web connection and camera can be a producer of media. As moving images become easier to create, easier to store, easier to annotate and easier to combine into complex narratives, they also become easier to be manipulated by the audience. Children need to understand how what they see and watch is created (and can be manipulated) as much as they need to understand plain old reading, writing and arithmetic.

Web site : http://www.digital-literacy.info

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