Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Lorsque l'historique du navigateur Internet trahit les parents

Extrait de la conférence que j’ai donnée le samedi 28 novembre dernier à la médiathèque de Lucé (près de Chartres – Eure-et-Loir) sur le thème des enfants et des nouvelles technologies.

La médiathèque de Lucé a eu la gentillesse de me faire parvenir l’enregistrement vidéo de mon intervention. Dans cet extrait, j’explique pourquoi les parents ont le droit d’aller, de temps en temps, jeter, discrètement, un coup d’œil sur l’historique du navigateur ou de l’ordinateur utilisés par leurs enfants. Il ne s’agit pas de « fliquer » sa descendance, mais de la protéger : « Confiance ne signifie pas absence de contrôle ». J’explique également quelle attitude adopter si l’on s’aperçoit que l’historique a été effacé. Inutile de sortir immédiatement l’artillerie lourde et d’exiger sur le champ des explications de vos adolescents… Ces derniers ont le droit de ne pas vouloir vous parler tout de suite d’un sujet qui les préoccupe. Les brusquer serait même contre-productif…

Surtout, ce chapitre sur l’historique constitue pour moi un prétexte pour parler d’un cas – de plus en plus fréquent – d’exposition des jeunes à des contenus inappropriés. En effet, l’historique marche dans les deux sens : beaucoup d’adolescents s’amusent à aller voir l’historique de leurs parents et en particulier de leurs pères. Et quand ils s’aperçoivent que leurs chers papas surfent sur des sites X, ils rient, invitent parfois leurs copains à venir voir les pages Web consultées par leur paternel, mais, au fond d’eux, ils en souffrent…

Je ne porte pas ici de jugement moral sur la pornographie : tout adulte est libre d’employer ses loisirs comme il le souhaite. Là n’est pas le problème. Ce qui me préoccupe est l’exposition des mineurs à la pornographie (rappelons qu’elle est interdite en France*). Les adultes qui se rendent sur ce genre de contenus doivent y penser et prendre la précaution d’effacer leurs traces.**

Ne nous y trompons pas : ce problème concerne tous les milieux sociaux. J’ai pu vérifier l’histoire suivante : un énarque, haut fonctionnaire dans un ministère parisien, avait ramené son ordinateur portable professionnel chez lui pour visionner de la pornographie. Son fils de 15 ans est passé derrière lui, a découvert le pot aux roses et a rameuté ses amis pour une bonne partie de rigolade. Mais au-delà du rire, bonjour l’image que ce père possède désormais auprès de son garçon ! Le pire est que l’histoire ne s’arrête pas là : notre énarque a rapporté son portable au bureau et a infesté tous les autres ordinateurs de son département. Un informaticien du ministère a dû travailler pendant plusieurs jours pour nettoyer tout cela. Notre haut fonctionnaire est ainsi devenu la risée de son service !

*«Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur», dispose l’article 227-24 du code pénal.

** Lorsque l’option « navigation privée » proposée par les navigateurs Firefox, Google Chrome, Internet Explorer et Safari est activée, aucune trace n’est conservée sur l’ordinateur.

(extrait diffusé ici avec l’aimable autorisation de la médiathèque de Lucé)

Lorsque l’historique du navigateur Internet trahit les parents

Extrait de la conférence que j’ai donnée le samedi 28 novembre dernier à la médiathèque de Lucé (près de Chartres – Eure-et-Loir) sur le thème des enfants et des nouvelles technologies.

La médiathèque de Lucé a eu la gentillesse de me faire parvenir l’enregistrement vidéo de mon intervention. Dans cet extrait, j’explique pourquoi les parents ont le droit d’aller, de temps en temps, jeter, discrètement, un coup d’œil sur l’historique du navigateur ou de l’ordinateur utilisés par leurs enfants. Il ne s’agit pas de « fliquer » sa descendance, mais de la protéger : « Confiance ne signifie pas absence de contrôle ». J’explique également quelle attitude adopter si l’on s’aperçoit que l’historique a été effacé. Inutile de sortir immédiatement l’artillerie lourde et d’exiger sur le champ des explications de vos adolescents… Ces derniers ont le droit de ne pas vouloir vous parler tout de suite d’un sujet qui les préoccupe. Les brusquer serait même contre-productif…

Surtout, ce chapitre sur l’historique constitue pour moi un prétexte pour parler d’un cas – de plus en plus fréquent – d’exposition des jeunes à des contenus inappropriés. En effet, l’historique marche dans les deux sens : beaucoup d’adolescents s’amusent à aller voir l’historique de leurs parents et en particulier de leurs pères. Et quand ils s’aperçoivent que leurs chers papas surfent sur des sites X, ils rient, invitent parfois leurs copains à venir voir les pages Web consultées par leur paternel, mais, au fond d’eux, ils en souffrent…

Je ne porte pas ici de jugement moral sur la pornographie : tout adulte est libre d’employer ses loisirs comme il le souhaite. Là n’est pas le problème. Ce qui me préoccupe est l’exposition des mineurs à la pornographie (rappelons qu’elle est interdite en France*). Les adultes qui se rendent sur ce genre de contenus doivent y penser et prendre la précaution d’effacer leurs traces.**

Ne nous y trompons pas : ce problème concerne tous les milieux sociaux. J’ai pu vérifier l’histoire suivante : un énarque, haut fonctionnaire dans un ministère parisien, avait ramené son ordinateur portable professionnel chez lui pour visionner de la pornographie. Son fils de 15 ans est passé derrière lui, a découvert le pot aux roses et a rameuté ses amis pour une bonne partie de rigolade. Mais au-delà du rire, bonjour l’image que ce père possède désormais auprès de son garçon ! Le pire est que l’histoire ne s’arrête pas là : notre énarque a rapporté son portable au bureau et a infesté tous les autres ordinateurs de son département. Un informaticien du ministère a dû travailler pendant plusieurs jours pour nettoyer tout cela. Notre haut fonctionnaire est ainsi devenu la risée de son service !

*«Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur», dispose l’article 227-24 du code pénal.

** Lorsque l’option « navigation privée » proposée par les navigateurs Firefox, Google Chrome, Internet Explorer et Safari est activée, aucune trace n’est conservée sur l’ordinateur.

(extrait diffusé ici avec l’aimable autorisation de la médiathèque de Lucé)

Demain à Clermont-Ferrand


Je serai demain à Clermont-Ferrand pour donner une conférence à 20H30, à l’invitation de l’Apel du département du Puy-de-Dôme : «Nos enfants, nos ados et leurs écrans : téléphone mobile, Internet et jeux vidéo.»

Espace multimédia
Rue Léo Lagrange, 63000 Clermont-Ferrand
04 73 91 93 78

‎A l’invitation de l’Apel de l’Académie de Clermont-Ferrand :
28 rue Bernard Brunhes – BP 284
63022 CLERMONT-FERRAND Cedex 2
T/F : 04.73.91.44.51
urapel.auvergne@wanadoo.fr

Avec la participation de la mairie de Clermont-Ferrand

Les tunnels du programme nucléaire iranien













Pour agrandir la carte, cliquez ici.

Les Iraniens auraient entrepris, depuis plusieurs années, la construction de tunnels pour y dissimuler et y abriter leurs installations destinées à leur programme nucléaire militaire*.

Information ou désinformation destinée à compliquer la planification d’une attaque militaire israélienne ou américaine sur les équipements iraniens ?

Une chose est certaine : il est, théoriquement, tout à fait possible de dissimuler une usine d’enrichissement dans un tunnel. En effet, grâce à l’ultracentrifugation, le combustible nécessaire à un engin nucléaire peut être élaboré presque partout. «1 300 centrifugeuses installées dans un bâtiment de 1 300 mètres carrés peuvent produire en quatorze mois suffisamment d’uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe », révèle Richard Garwin, un ingénieur atomiste américain (échange de mails avec l’auteur, 23 juin 2006).

*Sources : AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), Los Alamos National Laboratory, National Council of Resistance of Iran et Collins Bartholomew, cités par le New York Times du 6 janvier 2010 (http://www.nytimes.com/2010/01/06/world/middleeast/06sanctions.html?pagewanted=1&th&emc=th)

Invité de C' dans l'air

Hier, j’étais sur le plateau de « C’ dans l’air » diffusée sur France 5.

Le thème de l’émission était la vidéo surveillance : «La France devrait tripler, d’ici à 2011, le nombre de caméras de vidéo surveillance dans les communes. Fixé par le gouvernement pour lutter contre la délinquance, cet objectif soulève l’inquiétude des défenseurs des Droits de l’homme et l’opposition de certains élus locaux […] Mais si, sur le terrain, 2 000 communes françaises ont d’ores et déjà sauté le pas, comme Bondy, ville de Seine-Saint-Denis dirigée par le socialiste Gilbert Roger – où une dizaine de caméras, reliées au poste de police municipale, filment les environs de la gare -, nombre d’élus doutent de l’efficacité du « modèle anglais ».»

Vous pouvez revoir sur http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1336 le débat que j’ai eu sur la vidéo surveillance avec Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, Frédéric Ploquin, grand reporter à l’hebdomadaire Marianne et Charles Pellegrini, ancien commissaire divisionnaire et ex-chef de l’Office central pour la répression du banditisme.
J’ai insisté sur le peu de confiance qu’il fallait accorder aux chiffres officiels de la délinquance en France, sur le manque de fiabilité de la vidéo surveillance (personne pour regarder les images, données non sauvegardées ou inexploitables, caméras en panne ou vandalisées…), sur le retour d’expérience, très négatif, de nos voisins britanniques en la matière, avant de regretter le manque de débat démocratique en France sur l’impact des techniques de surveillance et de fichage sur nos vies privées.

Invité de C’ dans l’air

Hier, j’étais sur le plateau de « C’ dans l’air » diffusée sur France 5.

Le thème de l’émission était la vidéo surveillance : «La France devrait tripler, d’ici à 2011, le nombre de caméras de vidéo surveillance dans les communes. Fixé par le gouvernement pour lutter contre la délinquance, cet objectif soulève l’inquiétude des défenseurs des Droits de l’homme et l’opposition de certains élus locaux […] Mais si, sur le terrain, 2 000 communes françaises ont d’ores et déjà sauté le pas, comme Bondy, ville de Seine-Saint-Denis dirigée par le socialiste Gilbert Roger – où une dizaine de caméras, reliées au poste de police municipale, filment les environs de la gare -, nombre d’élus doutent de l’efficacité du « modèle anglais ».»

Vous pouvez revoir sur http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1336 le débat que j’ai eu sur la vidéo surveillance avec Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, Frédéric Ploquin, grand reporter à l’hebdomadaire Marianne et Charles Pellegrini, ancien commissaire divisionnaire et ex-chef de l’Office central pour la répression du banditisme.
J’ai insisté sur le peu de confiance qu’il fallait accorder aux chiffres officiels de la délinquance en France, sur le manque de fiabilité de la vidéo surveillance (personne pour regarder les images, données non sauvegardées ou inexploitables, caméras en panne ou vandalisées…), sur le retour d’expérience, très négatif, de nos voisins britanniques en la matière, avant de regretter le manque de débat démocratique en France sur l’impact des techniques de surveillance et de fichage sur nos vies privées.

Invité de C' dans l'air

Hier, j’étais sur le plateau de « C’ dans l’air » diffusée sur France 5.

Le thème de l’émission était la vidéo surveillance : «La France devrait tripler, d’ici à 2011, le nombre de caméras de vidéo surveillance dans les communes. Fixé par le gouvernement pour lutter contre la délinquance, cet objectif soulève l’inquiétude des défenseurs des Droits de l’homme et l’opposition de certains élus locaux […] Mais si, sur le terrain, 2 000 communes françaises ont d’ores et déjà sauté le pas, comme Bondy, ville de Seine-Saint-Denis dirigée par le socialiste Gilbert Roger – où une dizaine de caméras, reliées au poste de police municipale, filment les environs de la gare -, nombre d’élus doutent de l’efficacité du « modèle anglais ».»

Vous pouvez revoir sur http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1336 le débat que j’ai eu sur la vidéo surveillance avec Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, Frédéric Ploquin, grand reporter à l’hebdomadaire Marianne et Charles Pellegrini, ancien commissaire divisionnaire et ex-chef de l’Office central pour la répression du banditisme.
J’ai insisté sur le peu de confiance qu’il fallait accorder aux chiffres officiels de la délinquance en France, sur le manque de fiabilité de la vidéo surveillance (personne pour regarder les images, données non sauvegardées ou inexploitables, caméras en panne ou vandalisées…), sur le retour d’expérience, très négatif, de nos voisins britanniques en la matière, avant de regretter le manque de débat démocratique en France sur l’impact des techniques de surveillance et de fichage sur nos vies privées.

Invité de C’ dans l’air

Hier, j’étais sur le plateau de « C’ dans l’air » diffusée sur France 5.

Le thème de l’émission était la vidéo surveillance : «La France devrait tripler, d’ici à 2011, le nombre de caméras de vidéo surveillance dans les communes. Fixé par le gouvernement pour lutter contre la délinquance, cet objectif soulève l’inquiétude des défenseurs des Droits de l’homme et l’opposition de certains élus locaux […] Mais si, sur le terrain, 2 000 communes françaises ont d’ores et déjà sauté le pas, comme Bondy, ville de Seine-Saint-Denis dirigée par le socialiste Gilbert Roger – où une dizaine de caméras, reliées au poste de police municipale, filment les environs de la gare -, nombre d’élus doutent de l’efficacité du « modèle anglais ».»

Vous pouvez revoir sur http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1336 le débat que j’ai eu sur la vidéo surveillance avec Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, Frédéric Ploquin, grand reporter à l’hebdomadaire Marianne et Charles Pellegrini, ancien commissaire divisionnaire et ex-chef de l’Office central pour la répression du banditisme.
J’ai insisté sur le peu de confiance qu’il fallait accorder aux chiffres officiels de la délinquance en France, sur le manque de fiabilité de la vidéo surveillance (personne pour regarder les images, données non sauvegardées ou inexploitables, caméras en panne ou vandalisées…), sur le retour d’expérience, très négatif, de nos voisins britanniques en la matière, avant de regretter le manque de débat démocratique en France sur l’impact des techniques de surveillance et de fichage sur nos vies privées.

Facebook sait tout de vous ! (suite)















(source du graphique : Facebook)

J’ai demandé aux responsables de Facebook comment notre nom pouvait être utilisé pour vanter les mérites d’une application sur ce réseau social.


La réponse du représentant de Facebook en Europe fait froid dans le dos… Voir l’article que j’ai publié ce matin dans Les Echos :




Facebook sait tout de vous ! (suite)















(source du graphique : Facebook)

J’ai demandé aux responsables de Facebook comment notre nom pouvait être utilisé pour vanter les mérites d’une application sur ce réseau social.


La réponse du représentant de Facebook en Europe fait froid dans le dos… Voir l’article que j’ai publié ce matin dans Les Echos :