Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Espionnage américain : les données qu’Apple, Facebook ou Google possèdent sur nous sont extrêmement indiscrètes

The Guardian et The Washington Post ont révélé que la NSA (National Security Agency), l’agence américaine chargée des écoutes électroniques, pouvait avoir directement accès aux serveurs d’Apple, Facebook, Google, Microsoft, Skype et autre Yahoo! pour espionner des citoyens du monde entier.

Pour se rendre compte à quel point les données archivées par ces géants de l’Internet révèlent tout de nous, y compris notre intimité, il suffit de créer une publicité sur Facebook.

Voici déjà plusieurs mois que j’ai constaté que Facebook permettait aux annonceurs de cibler des publicités en fonction de nos centres d’intérêt supposés pour certaines pratiques sexuelles ou certaines drogues illicites (lire l’épisode 1 : Les publicités Facebook ciblent nos préférences sexuelles !l’épisode 2 avec l’avis de la CNIL et de son homologue irlandaisl’épisode 3, avec la réponse officielle, mais décevante, de Facebook, ainsi qu’une interview de Benoit Dupont, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sécurité, identité et technologie de l’Université de Montréal ; l’épisode 4 avec l’ultimatum que la CNIL irlandaise avait lancé à Facebook ; l’épisode 5 pour apprendre comment Facebook nous range dans telle ou telle catégorie pour nous afficher des publicités ciblées).

La saisie d’écran ci-dessous, réalisée ce matin même, prouve qu’il est toujours possible de concevoir une publicité sur Facebook ciblant les internautes en fonction de données sensibles.

Deux livres à lire ou à relire pour comprendre le programme d'espionnage américain révélé par The Guardian et The Washington Post

The Guardian et The Washington Post viennent de révéler que la NSA (National Security Agency), l’agence américaine chargée des écoutes électroniques avait directement accès aux serveurs d’Apple, Facebook, Google, Microsoft, Skype et autre Yahoo! pour espionner des citoyens du monde entier. C’est-à-dire n’importe lequel d’entre nous !
Officiellement, ces écoutes visent à lutter contre le terrorisme, mais les données collectées pourraient tout aussi bien être utilisées pour l’espionnage économique ou la surveillance politique.
Les grandes oreilles de l’Oncle Sam ont accès à l’historique de nos recherches sur Google, aux courriers électroniques que nous échangeons sur Yahoo!, aux vidéos que nous publions sur YouTube ou aux photos que nous archivons sur Picasa dans le cadre d’un programme de surveillance appelé Prism, qui est le descendant du programme TIA (Total Information Awareness : Surveillance Totale) que je décris dans mon livre Tous Fichés : l’incroyable projet américain pour déjouer les attentats terroristes (Editions Télémaque novembre 2005).
Ce programme de «Surveillance totale», initié après les attentats du 11 septembre 2001, visait à constituer des fiches sur chaque habitant de la planète pour  détecter, dans nos agissements, les signes annonçant la préparation d’attentats terroristes.
Une des retombées de ce programme de recherche fut la réquisition par les autorités américaines des données des passagers : depuis novembre 2001, toutes les compagnies aériennes qui desservent ou qui survolent les Etats-Unis doivent communiquer toutes les informations qu’elles possèdent sur les passagers de chacun de leurs vols (nom, adresse, email, numéro de carte bancaire, passagers voyageant avec eux, préférences alimentaires…).
Puis les autorités américaines ont étendu ces réquisitions aux données des grands acteurs américains de l’Internet. Dans mon livre Silicon Valley / Prédateurs vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données (Editions Télémaque novembre 2011), je raconte que ces entreprises savent… tout de nous !
Près d’un milliard de Terriens utilisent les services de Google ou de Facebook. A travers les mots clés que nous tapons lors de nos recherches, Google sait quelles maladies nous avons (il est capable de prédire les épidémies de grippe avec trois jours d’avance sur les observatoires officiels de la grippe qui existent dans les pays développés), pour qui nous votons, nos croyances, nos préférences alimentaires, etc.

Deux livres à lire ou à relire pour comprendre le programme d’espionnage américain révélé par The Guardian et The Washington Post

The Guardian et The Washington Post viennent de révéler que la NSA (National Security Agency), l’agence américaine chargée des écoutes électroniques avait directement accès aux serveurs d’Apple, Facebook, Google, Microsoft, Skype et autre Yahoo! pour espionner des citoyens du monde entier. C’est-à-dire n’importe lequel d’entre nous !
Officiellement, ces écoutes visent à lutter contre le terrorisme, mais les données collectées pourraient tout aussi bien être utilisées pour l’espionnage économique ou la surveillance politique.
Les grandes oreilles de l’Oncle Sam ont accès à l’historique de nos recherches sur Google, aux courriers électroniques que nous échangeons sur Yahoo!, aux vidéos que nous publions sur YouTube ou aux photos que nous archivons sur Picasa dans le cadre d’un programme de surveillance appelé Prism, qui est le descendant du programme TIA (Total Information Awareness : Surveillance Totale) que je décris dans mon livre Tous Fichés : l’incroyable projet américain pour déjouer les attentats terroristes (Editions Télémaque novembre 2005).
Ce programme de «Surveillance totale», initié après les attentats du 11 septembre 2001, visait à constituer des fiches sur chaque habitant de la planète pour  détecter, dans nos agissements, les signes annonçant la préparation d’attentats terroristes.
Une des retombées de ce programme de recherche fut la réquisition par les autorités américaines des données des passagers : depuis novembre 2001, toutes les compagnies aériennes qui desservent ou qui survolent les Etats-Unis doivent communiquer toutes les informations qu’elles possèdent sur les passagers de chacun de leurs vols (nom, adresse, email, numéro de carte bancaire, passagers voyageant avec eux, préférences alimentaires…).
Puis les autorités américaines ont étendu ces réquisitions aux données des grands acteurs américains de l’Internet. Dans mon livre Silicon Valley / Prédateurs vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données (Editions Télémaque novembre 2011), je raconte que ces entreprises savent… tout de nous !
Près d’un milliard de Terriens utilisent les services de Google ou de Facebook. A travers les mots clés que nous tapons lors de nos recherches, Google sait quelles maladies nous avons (il est capable de prédire les épidémies de grippe avec trois jours d’avance sur les observatoires officiels de la grippe qui existent dans les pays développés), pour qui nous votons, nos croyances, nos préférences alimentaires, etc.

Demain et après demain à Lyon pour intervenir devant élèves, parents et éducateurs

Je serai demain jeudi 30 mai et après-demain vendredi 31 mai 2013 à Lyon pour intervenir en journée devant tous les élèves de troisième, de quatrième et de cinquième du centre scolaire Aux Lazaristes.

Jeudi soir, à 20H30, au 3 place Saint-Jean, 69005 Lyon, je donnerai une conférence plus particulièrement destinée aux parents et aux éducateurs.

Toutes ces interventions auront lieu à l’invitation de la direction et de l’association des parents d’élèves de cet établissement scolaire.

Comment rendre un iPhone, un iPad et un iPod Touch plus sûr pour les enfants ?

De plus en plus de familles sont équipées de tablettes tactiles, qui permettent de surfer sur Internet, de télécharger des jeux, des films, des livres, etc.

Comme tout appareil connecté à Internet et susceptible d’être utilisé par des enfants, ces tablettes doivent être sécurisées.

Commençons par les tablettes les plus populaires* du moment : les iPad (ces conseils sont également valables pour tous les appareils mobiles Apple qui peuvent se connecter à Internet, soit grâce à un abonnement souscrit auprès d’un opérateur de téléphonie mobile, soit en Wi-Fi iPhone, iPod Touch)

• Sécuriser la navigation sur Internet :

L’idée est de remplacer Safari, le navigateur proposé par défaut par Apple, par un autre navigateur qui filtrera de lui-même les contenus inappropriés pour les enfants.

Nous vous proposons d’installer K9.

ConseilsParents.027

ConseilsParents.028

Une fois l’application K9 installée sur votre tablette, il faut désactiver Safari : vos enfants ne pourront plus alors utiliser que K9.ConseilsParents.029ConseilsParents.030ConseilsParents.031
ConseilsParents.032

Safari est maintenant désactivé.

• Si vous le souhaitez, vous pouvez compléter la sécurité de vos enfants en effectuant quelques réglages supplémentaires.

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ConseilsParents.034

ConseilsParents.035

ConseilsParents.036Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

* source : Strategy Analytics

Comment activer le filtrage des contenus inappropriés sur Google, Bing et Yahoo!

Il existe plusieurs façons de protéger les enfants des contenus qui ne sont pas de leurs âges (pornographie, ultraviolence…) et qu’ils pourraient rencontrer en surfant sur Internet :

• utiliser le logiciel de contrôle parental  que votre FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) met gratuitement à votre disposition ;

• utiliser les outils du système d’exploitation (Windows, Mac OS…) de votre ordinateur.

• et – c’est ce que je vous propose aujourd’hui, si vous avez des jeunes enfants – activer l’option de SafeSearch (recherche sécurisée) proposée par les principaux moteurs de recherche.

Une fois cette option activée, le moteur de recherche va filtrer, en amont, les résultats qu’il va vous proposer et rejeter les liens vers des sites pour adultes.

J’ai tester ce filtrage sur Bing, Google et Yahoo! et je l’ai trouvé à chaque fois très simple à mettre en place et  très performant.

Revers de la médaille : si c’est facile à paramétrer, c’est également très simple à enlever. Vers 10/11 ans, un enfant peut être assez malin pour faire sauter ce verrou.

C’est pourquoi je vous recommande de vous contenter de cette option de SafeSearch que si vos enfants ont moins de dix ans. Pour les plus âgés, le contrôle parental mis à votre disposition par votre FAI est indispensable.

Sachant que la meilleure sécurité demeure encore la présence des parents autour de l’ordinateur familial !

Voici, en quelques photos, comment activer le filtrage sur les trois principaux moteurs de recherche.

Cliquez sur ces images pour les agrandir.

Bing :

ActiverBingSafeSearch1

ActiverBingSafeSearch2

Google :

ActiverGoogleSafeSearch1

ActiverGoogleSafeSearch2

Si vous possédez un compte Google, vous pouvez verrouiller ce filtrage, ce qui compliquera la tâche des enfants qui tenteraient éventuellement de le faire sauter.

VerrouillerGoogleSearch.001

VerrouillerGoogleSearch.002

VerrouillerGoogleSearch.003

VerrouillerGoogleSearch.004

VerrouillerGoogleSearch.005

VerrouillerGoogleSearch.006

Yahoo!

ActiverYahooSafeSearch1

ActiverYahooSafeSearch2

ActiverYahooSafeSearch3

ActiverYahooSafeSearch4

Si vous possédez un compte Yahoo!, vous pouvez verrouiller ce filtrage, ce qui compliquera la tâche des enfants qui tenteraient éventuellement de le faire sauter.

VerrouillerYahooSafeSearch1VerrouillerYahooSafeSearch2VerrouillerYahooSafeSearch3VerrouillerYahooSafeSearch4

Copyright 2015 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

Révolutions en vue dans la cartographie

Certains délits tels que les cambriolages ou les agressions peuvent faire l'objet d'une «répétition à proximité» : lorsque l’un de ces délits est commis, le risque qu’un autre du même type se produise à proximité augmente. Par exemple, dans de nombreuses villes, lorsqu’un cambriolage se produit, il y a de fortes chances pour qu’un autre cambriolage soit commis à deux ou trois pâtés de maisons plus loin. Ce risque existe pendant environ deux semaines avant que la probabilité d'un nouveau délit retombe à un taux normal. Le logiciel HunchLab de la société Hazavea peut mesurer ce risque et en dresser une carte, ce qui permet au personnel de police de renforcer leurs patrouilles et enquêtes. Image Azavea-Esri

De plus en plus précises, les cartes géographiques deviennent des supports pour des services d’informations qui vont nous faciliter la vie. Y compris pour tenter de prévoir l’avenir.

J’ai publié ce matin dans la rubrique «Idées et Débats / Technologie» du quotidien Les Echos une enquête sur l’avenir des cartes, qui servent de plus en plus à lire… l’avenir.

«Dans quelques années, vous pourrez vous promener dans votre quartier, des lunettes à réalité augmentée sur le nez, et recevoir un message vous annonçant que l’appartement du deuxième étage dans l’immeuble qui est à votre droite a une très forte probabilité d’être mis en vente dans les trois prochains mois par son propriétaire : 100 mètres carrés, 3 chambres, 1 million d’euros. Et ce n’est pas tout à fait de la science-fiction…»

Pour lire la suite de cet article, cliquez ici.

Ce texte comprend également un encadré :

Faut-il encore apprendre à lire une carte ?


Demain à Paris pour parler des risques encourus par les enfants sur Internet et des mesures à prendre


Je serai demain, mardi 14 mai 2013, de 14H à 16H à Paris chez Réunica Domicile (7, Cité Paradis – 75010 Paris) pour intervenir sur le thème : «Comment aider nos petits enfants à utiliser au mieux les nouvelles technologies»».

Cette conférence est gratuite ; elle s’adresse aux séniors qui veulent accompagner leurs petits enfants vers un bon usage des nouvelles technologies (Internet, Facebook, téléphone portable, jeux vidéo…) : panorama des usages des nouvelles technologies par les jeunes générations, dangers possibles, conseils pratiques à mettre en œuvre, etc.

Inscription en ligne sur http://www.reunica.com/fr/formulaire/reunica-domicile-participation-conference.htm

Demain à Nanterre pour expliquer « Pourquoi Facebook est-il le réseau social le plus utilisé par les collégiens. Quelles conséquences pour les établissements scolaires ? »

Je serai demain, lundi 29 avril 2013, au Conseil Général des Hauts-de-Seine, pour intervenir de 11H à 12H30 devant les médiateurs éducatifs* sur le thème :

« Pourquoi Facebook est-il le réseau social le plus utilisé par les collégiens. Quelles conséquences pour les établissements scolaires ? »

Cette conférence aura lieu dans le cadre des journées collectives de formation des médiateurs éducatifs du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

Conseil Général des Hauts-de-Seine, 2/16 boulevard Soufflot, 92000 Nanterre.

Cette conférence ne sera pas publique, mais sera réservée aux médiateurs éducatifs du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

*«Le conseil général des Hauts-de-Seine emploie 90 « médiateurs éducatifs » dans 69 collèges. Leur rôle principal, en cours de récréation ou dans leur bureau, est de prévenir les incivilités, les violences à l’école et les conduites à risque.» (source : site du Conseil Général des Hauts-de-Seine : http://www.hauts-de-seine.net/education-jeunesse/loisirs-jeunes-92/mediateur-college-mission).