J’ai été interviewé par Paula Pinto Gomes, du journal La Croix, sur l’âge à partir duquel les parents peuvent laisser leurs enfants s’inscrire sur les réseaux sociaux.
Pour moi, la vraie question est : à partir de quel âge peut-on donner un smartphone à son enfant ?
Très souvent, c’est en effet la mise à disposition de cet outil qui permet aux enfants de s’inscrire sur un ou plusieurs réseaux sociaux.
La remise d’un smartphone devrait constituer un véritable rite de passage dans nos sociétés modernes : donner un téléphone à son enfant précipite ce dernier dans l’âge adulte.
Or un rite de passage est généralement destiné à donner du sens à un moment de la vie d’un individu, à le rassurer face aux nouvelles responsabilités qui l’attendent, à lui transmettre symboliquement des clés de compréhension…
Pour bien faire, les parents ne devraient donc pas se contenter de donner un téléphone à leurs enfants, mais prendre le temps de parler avec lui des bouleversements que cet outil de communication va introduire dans sa vie, des stratégies – destinées à accaparer son attention et son temps – adoptées par toutes les applications (réseaux sociaux, messageries, jeux…) que l’enfant va pouvoir installer sur son appareil, etc. Bref, les parents doivent accompagner leur enfant dans la découverte de son smartphone, lui donner un mode d’emploi…
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Du 1er au 5 février 2016 à Saint-Leu-la-Forêt (95) et Margency (95) pour parler du bon usage des écrans et des nouvelles technologies par les enfants
Du 1er au 5 février 2016 (à l’exception du mercredi 3), j’interviendrai auprès des élèves de CM2 et de sixième de plusieurs établissements scolaires de Saint-Leu-la-Forêt (95), de Margency (95) et des environs, sur le thème du bon usage des écrans et des nouvelles technologies.
Cette semaine se terminera le vendredi soir par une conférence devant les parents d’élèves, sur le thème : « Aider nos enfants à faire bon usage des nouvelles technologies et des réseaux sociaux ».
Ces conférences sont organisées par l’ASBR (Association Scolaire Bury-Rosaire).
Ce matin sur Sud-Radio pour parler de l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans
Il n’existe pour l’instant aucune législation française ou européenne interdisant à un mineur de s’inscrire sur un réseau social. Mais les réseaux sociaux les plus utilisés par les enfants et les adolescents français (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, WhatsApp) étant tous américains, ces sites Web ou applications respectent les lois de Washington et en particulier la loi COPPA (Children’s Online Privacy Protection Act), très contraignante pour les sites qui accepteraient des enfants de moins de 13 ans. C’est pourquoi la plupart de ces réseaux refusent les moins de 13 ans :
Réseaux interdits aux moins de 13 ans :
- Facebook ( « Vous n’utiliserez pas Facebook si vous avez moins de 13 ans » – Point 5 de la Rubrique 4 « Inscription et sécurité des comptes »)
- Twitter (« Nos services ne s’adressent pas aux personnes âgées de moins de 13 ans » – Rubrique « Notre politique à l’égard des enfants » en bas de la page)
- Instagram ( « Vous devez être âgé(e) d’au moins 13 ans pour utiliser le Service »)
- Snpachat ( « No one under 13 is allowed to create an account or use the Services »)
Réseaux interdits aux moins de 16 ans :
- WhatsApp ( « You affirm that you are either more than 16 years of age, or an emancipated minor, or possess legal parental or guardian consent » – voir le point 9 : « Ability to Accept Terms of Service »)
En Europe, les choses pourraient changer prochainement : un « accord informel » (qui doit donc encore être soumis à un vote du Parlement européen) sur la protection des données prévoit en effet que :
« les enfants en dessous d’un certain âge devront obtenir la permission de leurs parents (« consentement parental ») pour ouvrir un compte sur les médias sociaux tels que Facebook, Instagram ou Snapchat, comme c’est déjà le cas dans la plupart des pays de l’UE aujourd’hui. Les nouvelles règles flexibles assurent que les États membres puissent fixer leurs propres limites à condition qu’elles ne soient pas inférieures à 13 ans ou supérieures à 16 ans, leur donnant ainsi la liberté de conserver celles qu’ils appliquent déjà. »
Les législateurs européens ont en effet estimé que les réseaux sociaux pouvaient poser un certain nombre de problèmes chez les enfants : divulgation de données privées, cyberharcèlement, échange de photos intimes…
Vous pouvez réécouter en podcast mon intervention de ce matin.
Et retrouver tous mes conseils dans mon livre Facebook et vos enfants – Guide pratique : les 45 questions à se poser absolument.
Accepter l’échec, un défi pour les entrepreneurs européens
J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur l’échec professionnel, qui, en France, reste largement un tabou. Or cette politique du secret empêche les managers de partager avec leurs pairs les leçons qu’ils ont tirées de leurs « plantages », ce qui constitue un frein à l’innovation et à la création d’entreprise. L’origine de cette pudeur serait à chercher, selon certains, dans un système éducatif culpabilisant…
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021520404778-accepter-lechec-un-defi-pour-les-entrepreneurs-europeens-1182607.php?DOWU17VL9zClQbxE.99
Cet article comporte également un encadré sur les difficultés relationnelles au sein des équipes de fondateurs, une des raisons, souvent tenues secrètes, qui expliquent bon nombre de faillites de start-up :
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20151208/lec1_idees_et_debats/021520404900-des-conferences-ou-lon-ne-dit-pas-tout-1182500.php?QGsvvLvzkwLIsdUh.99
Jeudi 10 décembre 2015, à Paris, pour parler d’« Internet : conseils pratiques et services rendus »
Jeudi 10 décembre 2015, j’interviendrai de 14H30 à 16H30 chez Espace Idées Bien chez Moi (ex Réunica Domicile) – 7, Cité Paradis, 75010 Paris -, sur le thème « Internet : conseils pratiques et services rendu » :
• Quelles informations chercher et trouver ?
• Communiquer et partager en toute sécurité grâce à Internet et aux réseaux sociaux.
• Bien installer son ordinateur et les périphériques.
Cette conférence est gratuite ; elle s’adresse aux séniors qui veulent découvrir la richesse d’Internet et des réseaux sociaux, ainsi que bénéficier de conseils pratiques pour l’installation de leur matériel informatique.
Ce matin sur Sud-Radio pour commenter un sondage : « 2 heures par jour sur notre smartphone »
J »étais ce matin l’invité de Dimitri Pavlenko sur Sud-Radio, pour commenter les résultats d’un sondage révélant que les jeunes Français passent près de 2 heures par jour sur leur smartphone.
Vous pouvez réécouter cette émission sur http://www.sudradio.fr/Podcasts/Le-Grand-Referendum/Etes-vous-addict-a-votre-smartphone
Sur Europe 1 cet après-midi pour parler des limites à imposer aux enfants face aux écrans
Vous pouvez réécouter l’émission sur http://ift.tt/1lg9wh8
Et voici quelques liens vers les sujets que j’ai abordés :
• Comment parler aux enfants des attentats de Paris ?
• Les écrans sont-ils nocifs pour les yeux ou le sommeil des enfants ?
• Comment initier les enfants au numérique ?
• Tous mes conseils pratiques pour les parents
Comment parler aux enfants des attentats de Paris ?
Trouver des mots simples, éviter les images choquantes et surtout éviter de les regarder en boucle, leur proposer des textes adaptés à leur âge, les rassurer en leur disant que les attentats sont des événements exceptionnels…
Voici quelques liens vers des documents qui peuvent vous aider à parler avec vos enfants des dramatiques événements de vendredi soir et à soulager leurs éventuelles peurs.
– une sélection de textes parus dans les magazines du groupe Bayard :
– deux dossiers réalisés par Fleurus Presse :
- pour les 5-8 ans : http://fleuruspresse.com/Fleurus_Presse_5-8_ANS_DOSSIER_Attentats_Paris.pdf
- pour les 8-12 ans : http://fleuruspresse.com/Fleurus_Presse_8-12_ANS-DOSSIER_Attentats_Paris.pdfhttp://fleuruspresse.com/Fleurus_Presse_8-12_ANS-DOSSIER_Entre_nous.pdf
– un dossier réalisé par Libération :
http://www.liberation.fr/apps/ptit-libe/#/3/
– le site Web de France Télévisions :
http://www.francetvinfo.fr/sante/soigner/comment-parler-aux-enfants-des-attentats_1177065.html
– le site Web du journal Le Monde :
– le site web de Radio Canada :
– une vidéo du New York Times (en grande partie en Français) :
Demain à Saint-Rémy-du-Plain (35) pour parler de « Les écrans, amis ou ennemis ? Comment accompagner nos enfants dans leur usage des écrans ? »
Je serai demain, jeudi 5 novembre 2015, de 20h30 à 22H, à la salle des fêtes de Saint-Rémy-du-Plain (35), pour donner une conférence sur le thème « Les écrans, amis ou ennemis ? Comment accompagner nos enfants dans leur usage des écrans ? ».
Cette conférence est organisée par le groupe Parents-Paroles d’Antrain Communauté (http://ift.tt/1Qd8yhy)
Conférence gratuite et ouverte à tous
Infos au 02 99 98 27 34 / 06 71 63 17 41
Données personnelles : quelle vie après la mort ?
A l’occasion de la Toussaint, j’ai publié hier matin dans le quotidien Les Echos une enquête sur le casse-tête économique, juridique et sociétal que représentent les données numériques des personnes décédées.
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), 0,8 % de la population meurt chaque année. Ramené au 1,49 milliard d’utilisateurs de Facebook, cela fait chaque année environ 11 millions de comptes qui ne sont plus consultés par leur propriétaire, parti ad patres. Leurs données continuent à être stockées, mais, telles quelles, ne rapportent plus aucun revenu publicitaire. Détruire ces données ? Mais sur quelle base légale, et au bout de combien de temps ? Au risque de voir les héritiers porter plainte pour destruction des traces numériques de leurs proches ? Parfois, au contraire, ce sont les descendants ou les ascendants qui demandent en vain la fermeture du profil d’un parent décédé…
En savoir plus sur : http://www.lesechos.fr/journal20151103/lec1_idees_et_debats/021443695774-donnees-personnelles-quelle-vie-apres-la-mort-1171611.php?Dgc0oB7r1ZwzMt63.99
Cettte enquête comporte également une interview de la secrétaire d’Etat en charge du Numérique, Axelle Lemaire, dont le futur projet de loi devrait prévoir que tout internaute puisse définir des directives sur la conservation et la communication posthumes de ses données personnelles : http://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/021448671907-axelle-lemaire-les-usagers-doivent-pouvoir-exprimer-leurs-volontes-quant-au-devenir-de-leurs-donnees-apres-leur-mort-1171726.php
Enfin, cet article est accompagné d’un encadré sur les données de santé : http://www.lesechos.fr/journal20151103/lec1_idees_et_debats/021443789323-dix-ans-darchivage-pour-les-donnees-de-sante-1171584.php