Affaire Benjamin Griveaux / Petit rappel à destination des adolescents : une fois envoyé, un contenu numérique est irrattrapable !

 
 
Inutile, ici, de revenir sur la nature de la vidéo tournée par un candidat à la mairie de Paris. Ni de détailler les conséquences de sa diffusion. Les média les ont largement évoquées.
 
Je voudrais juste répéter le conseil que je donne aux adolescentes et adolescents au cours de mes interventions dans les collèges ou les lycées :  une fois envoyé par voie numérique (SMS, email, réseaux sociaux, plateformes de partage de fichiers…), un contenu est irrattrapable !
 
Les raisons qui nous poussent à avoir tel ou tel échange avec une autre personne sur les réseaux sociaux sont multiples : répondre à une invitation ou à une provocation, attirer l’attention des autres, profiter de la dématérialisation des relations qu’offre le numérique pour vaincre sa timidité…
 
Mais, quel que soit ce motif, mieux vaut réfléchir à deux fois avant d’envoyer un contenu au format numérique.
 
Avant, la sagesse enseignait de « tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ».
 
Je dis aux jeunes d’aujourd’hui :
 
       mieux vaut tourner sept fois son doigt autour de son smartphone, de sa tablette ou de son ordinateur avant de cliquer sur le bouton “envoyer” et d’expédier dans le cyberespace une photo, un vidéo ou un texte. Une fois lâché, ce contenu sera irrattrapable. Vous pourrez toujours l’effacer de votre appareil ou du réseau social sur lequel vous l’avez publié. Mais vous ne pourrez pas empêcher un de ses destinataires d’en avoir réalisé, entre temps, une copie qu’il pourra diffuser à son tour.
 
       Avant d’envoyer quoi que ce soit au format numérique, il faut se poser deux questions : cela ne risque-t-il pas de se retourner contre moi dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ? Et cela ne risque-t-il pas de faire du mal à quelqu’un dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années ?
 
Et je donne un exemple aux adolescentes et adolescents. Il y a quelques années je suis intervenu, quelque part en France, dans un lycée agricole, doté d’un pensionnat. À la fin de ma conférence, la conseillère principale d’éducation a connecté son ordinateur portable au vidéo projecteur et s’est adressé à un des pensionnaires :
 
       regarde les photos de toi que j’ai trouvées !
 
Cet élève s’était photographié buvant de l’alcool dans sa chambre d’interne – ce qui constituait un motif de renvoi – et avait publié ces clichés sur un réseau social.
 
         Que cela te serve de leçon !, a repris la CPE. Cette fois-ci, je passe l’éponge mais ce soir tu effaces ces images !
 
J’ai aussitôt repris la parole :
       Ah, non ! Il ne va pas les effacer ce soir, mais maintenant : nous allons le laisser sortir et il va les effacer tout de suite ! Sinon, d’ici à ce soir, un de ses camarades va réaliser des copies de ces photos et elles seront irrattrapables !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mardi 19 mai 2020, à Paris, pour parler de « Faux sites, phishing et autres arnaques du Net : comment s’en protéger »

Mardi 19 mai 2020,  j’interviendrai, de 14H30 à 16H30 chez Espace Idées Bien chez Moi (ex Réunica Domicile), sur le thème « Faux sites, phishing et autres arnaques du Net : comment s’en protéger ».

La plupart des internautes ne rencontrent pas de problème au cours de leurs visites sur le Web. Il existe cependant un certain nombre de traquenards dont il vaut mieux avoir connaissance afin de les éviter et de naviguer en toute sécurité :

  • Recherche en ligne : sites des entreprises ou artisans. Comment vérifier leur sérieux ? Savoir différencier les sites officiels des faux ;
  • Les vrais-faux avis des consommateurs sur Internet ;
  • Phishing et messages d’arnaque : pseudo remboursements des impôts ou de la sécurité sociale ; messages demandant de l’argent et provenant de connaissances dont l’adresse mail a été  piratée ;
  • Comment cela est-il possible : sur le Dark Net on trouve tout (mots de passe, numéros de cartes bancaires, listing d’adresses mail…) ;
  • Loteries gratuites qui se révèlent payantes ;
  • Abonnements qui se renouvellent automatiquement ;
  • Les bons réflexes pour se protéger ;
  • Les recours en cas d’arnaque. 


Cette conférence est gratuite et ouverte à tous.

Espace idées Bien chez moi
7, Cité Paradis – 75010 Paris
Tél. : 01 71 72 58 00
Courriel : accueil@espace-idees.fr

Mardi 3 mars 2020, à Paris, pour parler de « Comment préparer ma « succession numérique » ? »

Mardi 3 mars 2020, j’interviendrai, de 14H30 à 16H30 chez Espace Idées Bien chez Moi (ex Réunica Domicile), sur le thème « Comment préparer ma « succession numérique » ? » :


    • Quels documents dois-je numériser ?    • Comment les sauvegarder dans un coffre-fort numérique ?    • Comment transmettre mes données en ligne (documents patrimoniaux, photos, vidéos…) ?    • Comment désigner un tiers de confiance qui s’occupera de mon profil Facebook ou de mon compte Google quand je ne serai plus là ?    • Mes descendants pourront-ils hériter des musiques et films que j’ai achetés en ligne (par exemple sur iTunes…) ? 

Cette conférence est gratuite et ouverte à tous.

Espace idées Bien chez moi7, Cité Paradis – 75010 ParisTél. : 01 71 72 58 00Courriel : accueil@espace-idees.fr

Le silicium fondu, la batterie de demain ?

J’ai publié mardi dernier dans la quotidien Les Échos une enquête sur les pistes explorées pour créer de nouvelles formes de stockage de l’électricité, nécessaires pour compenser les aléas de production des énergies renouvelables.

Une des solutions les plus sérieusement étudiées consiste à utiliser l’électricité produite par une centrale photovoltaïque ou des éoliennes pour chauffer un matériau, puis, quand on a besoin d’électricité, d’effectuer l’opération inverse : transformer la chaleur en électricité.

Pour lire cet article, cliquez sur ce lien : http://bit.ly/batteriedemain

Ce soir à Boulogne-Billancourt (92) pour commenter le film « Le Ciel attendra »

Jeudi 16 janvier 2020, je serai à Boulogne-Billancourt, pour participer, aux côtés de Sandrine Sfez, psychologue, au débat qui suivra la projection du film « Le Ciel attendra », consacré à un sujet difficile : les destins parallèles de deux jeunes filles (et de leur famille) qui se radicalisent après avoir été embrigadées par des rabatteurs sur Internet.


À l’invitation des responsables des activités Art et culture de la Maison Saint François de Sales à Boulogne-Billancourt.

Accueil et pot à 19H.

Projection à 20H.

Billetterie en ligne sur http://www.habemus-cine.fr/billetterie-lca/






Interventions éligibles à la formation professionnelle – Datadock

Mes interventions destinées aux professionnels*** (enseignants, éducateurs, responsables et animateurs d’ACM – accueils collectifs de mineurs -, responsables de points information jeunesse, de médiathèques…) sont éligibles, sous conditions, à la formation professionnelle.


Elles  ont été rendues référençables dans le Datadock. Chaque financeur peut donc désormais les inscrire dans son catalogue de référence selon ses propres modalités.


*** « enregistré sous le numéro 11755888075. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État » (article L. 6352-12 du Code du Travail)

À Vénissieux (69) pour parler de « Pourquoi les réseaux sociaux fascinent enfants, adolescents et parents ? Comment en parler aux familles et aux élèves ? »

Le lundi 6 janvier 2020 je serai à Vénissieux (69) pour intervenir sur le thème des réseaux sociaux dans le cadre d’une journée pédagogique destinée aux enseignants et au personnel éducatif du Collège La Xavière de Vénissieux.

Je donnerai d’abord une conférence sur le thème « Pourquoi les réseaux sociaux fascinent enfants, adolescents et parents ? Comment en parler aux familles et aux élèves ? ». 

Puis j’animerai des ateliers regroupant chacun 5 à 6 personnes : chaque groupe réfléchira à la meilleure façon de résoudre un problème (tiré d’un cas réel) induit par l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves ou les enseignants, dans le cadre scolaire ou non, mais ayant des répercussions directes sur la vie de l’établissement.

Ces interventions auront lieu dans le cadre de la formation professionnelle*, à l’invitation de la direction de cet établissement.
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* « enregistré sous le numéro 11755888075. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État » (article L. 6352-12 du Code du Travail




Photo : Romainbehar licence Creative Commons CC0 don universel au domaine public

Réalité virtuelle : quelles précautions pour les enfants et les ados ?

Tous les experts interrogés lors de mon enquête sur l’éthique de la réalité virtuelle publiée hier dans les Échos (http://bit.ly/ethiquerv) sont unanimes : pas de casque de réalité virtuelle pour les enfants de moins de 12 ans. D’abord parce que leur système visuel est plus sensible aux écrans « bleus ». Ensuite, parce que les enfants ne traitent pas les informations virtuelles de la même façon que les adultes, car leur cerveau n’est pas encore mature.En revanche, pour l’instant, le risque d’addiction serait assez faible, en raison du manque de confort des casques actuels, trop lourds pour être portés trop longtemps. Photo : https://www.pxfuel.com/en/free-photo-xdzyu Creative Commons Zero – CC0

Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie