Lundi 30 mars : invité de l'émission "A la Carte" sur France 3

Cet après-midi, j’ai été, en tant qu’auteur du livre Tous Fichés, un des invités de l’émission A la Carte, présentée, sur France 3, par Valérie Durier.

Le débat portait sur Pour ou contre la vidéosurveillance ? : «Les caméras de vidéosurveillance se multiplient sur la voie publique […] Quelles sont les villes les mieux équipées en vidéosurveillance ? Combien de temps les films sont-ils conservés et par qui ? Quels genres de débordements peut-on craindre (on parle parfois d’atteinte à la vie privée) ? @ la carte fait le point et répond à toutes vos questions sur la vidéosurveillance et la petite délinquance.»

Parmi les autres experts présents sur le plateau :
Nicolas Comte, gardien de la paix et secrétaire général du Syndicat Général de la Police de Force Ouvrière (SGP-FO), et Blandine Poidevin, avocate.

Retrouvez cette émission en cliquant ici : http://programmes.france3.fr/a-la-carte/index-fr.php?page=integrales&emission=692

Lundi 30 mars : invité de l’émission "A la Carte" sur France 3

Cet après-midi, j’ai été, en tant qu’auteur du livre Tous Fichés, un des invités de l’émission A la Carte, présentée, sur France 3, par Valérie Durier.

Le débat portait sur Pour ou contre la vidéosurveillance ? : «Les caméras de vidéosurveillance se multiplient sur la voie publique […] Quelles sont les villes les mieux équipées en vidéosurveillance ? Combien de temps les films sont-ils conservés et par qui ? Quels genres de débordements peut-on craindre (on parle parfois d’atteinte à la vie privée) ? @ la carte fait le point et répond à toutes vos questions sur la vidéosurveillance et la petite délinquance.»

Parmi les autres experts présents sur le plateau :
Nicolas Comte, gardien de la paix et secrétaire général du Syndicat Général de la Police de Force Ouvrière (SGP-FO), et Blandine Poidevin, avocate.

Retrouvez cette émission en cliquant ici : http://programmes.france3.fr/a-la-carte/index-fr.php?page=integrales&emission=692

Téléphones portables, antennes-relais, Wifi : quels dangers pour notre santé ?


Même les opérateurs de téléphonie mobile conseillent d’être prudent lors de l’utilisation d’un téléphone portable.

Les champs électromagnétiques ont toujours existé dans la nature : les charges électriques qui apparaissent dans l’atmosphère lors d’un orage donnent naissance à un champ électrique. De même, le champ magnétique terrestre serait utilisé par les oiseaux et les poissons pour se repérer.
L’homme est donc habitué à ces phénomènes naturels. Mais depuis une cinquantaine d’années, les champs électromagnétiques artificiels se sont multipliés avec l’apparition, un peu partout dans les pays développés, puis dans le reste du monde, d’antennes-relais pour la radio, la télévision et le téléphone mobile, situées à l’extérieur des bâtiments.
Depuis peu, il faut y ajouter les bornes Wifi qui permettent un accès sans fil à Internet dans les bureaux, les écoles, certains squares et chez soi. Bref, impossible d’y échapper.
Un tour sur le site cartoradio.fr de l’Agence Nationale des Fréquences, qui recense (presque) tous les émetteurs et relais présents dans l’Hexagone, donne le vertige. D’autant que les médias se font régulièrement échos de cas de cancers dans des endroits exposés aux faisceaux d’antennes-relais (comme, par exemple, malheureusement, l’archevêché de Lyon, située sur la colline de Fourvière).
Mais il y a peut-être encore plus inquiétant : le téléphone mobile, dont l’usage s’est généralisé à une vitesse phénoménale. La métropole française compte désormais quelque 53 millions de portables en activité.
Or, ce qu’il y a de nouveau avec le téléphone mobile, c’est que l’utilisateur peut coller son cerveau sur un champ électromagnétique. “Les premières études sur les conséquences de l’exposition de notre cerveau aux ondes du mobile ne sont pas rassurantes : il n’y a pas de certitude absolue, mais cela semble plutôt indiquer un risque », prévient le Docteur Annie Sasco. Ce médecin épidémiologiste du cancer fait partie, aux côtés de David Servan-Schreiber, des vingt experts internationaux, qui, en juin dernier, ont publié un manifeste – l »Appel des 20″ – engageant à la prudence tous les propriétaires de portables.
Pour tenter d’y voir clair, Famille Chrétienne a contacté plusieurs organismes et experts. Ont répondu : deux signataires de l’Appel des 20 (le Dr Annie Sasco, donc, et Jean-Loup Mouysset, cancérologue), Stéphen Kerckhove, de l’association Agir pour l’Environnement, à l’initiative de la campagne TcherMobile, et l’Afom (Association Française des Opérateurs Mobiles).
Sur les antennes-relais de téléphonie mobile, l’Afom met en avant plusieurs rapports officiels concluant à l’absence de risque à vivre près de tels équipements. Les trois autres interlocuteurs demandent, eux, que les faisceaux de ces antennes-relais ne soient pas dirigés vers des bâtiments « sensibles », comme les écoles, que la puissance de ces appareils soit diminuée ou que leur installation fasse l’objet d’un « permis spécifique qui permettrait aux autorités locales de donner leur avis ».
En attendant que de telles décisions soient éventuellement prises au niveau national, le citoyen lambda ne peut pas faire grand-chose, si ce n’est continuer à vivre au milieu de tous ces champs ou se lancer dans de longues procédures judiciaires.
Saisie par trois familles de Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, la cour d’appel de Versailles a condamné en février Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais et à verser 7 000 euros à chaque couple « pour exposition à un risque sanitaire. » Quelques jours plus tard, SFR était à son tour condamné par le Tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne-relais à Châteauneuf-du-Pape.
Fait inhabituel : ces deux décisions de justice ont aussitôt été critiquées par l’Académie de Médecine. Cette société savante a rappelé qu’«on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé. »
En revanche, sur le téléphone mobile, tout le monde – y compris l’Afom – est d’accord pour dire que dans le doute, il faut appliquer le principe de précaution et diminuer le plus possible son exposition personnelle. Et là, bonne nouvelle, tout le monde peut faire quelque chose. Voici la synthèse des conseils à appliquer :

1 Pas de téléphone mobile pour les enfants (reste à savoir ce qu’est un enfant : certains parlent de moins de 12 ans, d’autres de moins de 15 ans ; aux parents de décider). La croissance de leur organisme en développement les rend particulièrement vulnérables à tous les rayonnements électromagnétiques.

2 Choisir un mobile à faible DAS (Débit d’Absorption Spécifique : le DAS mesure le niveau maximum d’ondes radio auquel vous pouvez être exposé en utilisant cet appareil). Tous les téléphones mobiles commercialisés en France doivent avoir un DAS inférieur à 2 W/kg, mais certains appareils ont des DAS beaucoup plus faibles que les autres.

2 Si possible, ne pas porter son téléphone près de son cœur, de l’aisselle, des hanches ou des parties génitales. Tenir l’antenne du téléphone la plus éloignée possible de soi. Même lors de l’envoi d’un SMS.

3 Toujours utiliser l’oreillette « filaire » (encore appelée « kit piéton ») livrée avec votre téléphone afin d’éloigner l’appareil de votre oreille (et de votre cerveau) le temps de la conversation.

4 Ne téléphoner que dans des conditions de réception maximale : l’écran doit afficher les « 4 barrettes » de réseau, pas moins. Pour chaque barre manquante, le rayonnement émis par le portable pour se connecter serait multiplié par 2.

6 Ne pas téléphoner en se déplaçant (train, voiture, bus, pied, cheval, vélo, bateau, patinette, roller, etc.). Un mobile en mouvement émet plus d’ondes.

7 Eloigner le mobile de soi et le maintenir à la verticale le temps de joindre son correspondant (tant que la première sonnerie n’a pas retenti).

8 La nuit ne pas dormir avec son portable à proximité. Mieux vaut l’éteindre.

Un dernier conseil, mais qui ne concerne que la borne Wifi : si vous pouvez*, la nuit, éteignez-la !

Jacques Henno

(article paru dans Famille Chrétienne le 19 mars 2009)
* attention, si vous possédez une « Box », à ne pas couper votre téléphone.

Téléphones portables, antennes-relais, Wifi : quels dangers pour notre santé ?

Même les opérateurs de téléphonie mobile conseillent d’être prudent lors de l’utilisation d’un téléphone portable.

Les champs électromagnétiques ont toujours existé dans la nature : les charges électriques qui apparaissent dans l’atmosphère lors d’un orage donnent naissance à un champ électrique. De même, le champ magnétique terrestre serait utilisé par les oiseaux et les poissons pour se repérer.
L’homme est donc habitué à ces phénomènes naturels. Mais depuis une cinquantaine d’années, les champs électromagnétiques artificiels se sont multipliés avec l’apparition, un peu partout dans les pays développés, puis dans le reste du monde, d’antennes-relais pour la radio, la télévision et le téléphone mobile, situées à l’extérieur des bâtiments.
Depuis peu, il faut y ajouter les bornes Wifi qui permettent un accès sans fil à Internet dans les bureaux, les écoles, certains squares et chez soi. Bref, impossible d’y échapper.
Un tour sur le site cartoradio.fr de l’Agence Nationale des Fréquences, qui recense (presque) tous les émetteurs et relais présents dans l’Hexagone, donne le vertige. D’autant que les médias se font régulièrement échos de cas de cancers dans des endroits exposés aux faisceaux d’antennes-relais (comme, par exemple, malheureusement, l’archevêché de Lyon, située sur la colline de Fourvière).
Mais il y a peut-être encore plus inquiétant : le téléphone mobile, dont l’usage s’est généralisé à une vitesse phénoménale. La métropole française compte désormais quelque 53 millions de portables en activité.
Or, ce qu’il y a de nouveau avec le téléphone mobile, c’est que l’utilisateur peut coller son cerveau sur un champ électromagnétique. “Les premières études sur les conséquences de l’exposition de notre cerveau aux ondes du mobile ne sont pas rassurantes : il n’y a pas de certitude absolue, mais cela semble plutôt indiquer un risque », prévient le Docteur Annie Sasco. Ce médecin épidémiologiste du cancer fait partie, aux côtés de David Servan-Schreiber, des vingt experts internationaux, qui, en juin dernier, ont publié un manifeste – l »Appel des 20″ – engageant à la prudence tous les propriétaires de portables.
Pour tenter d’y voir clair, Famille Chrétienne a contacté plusieurs organismes et experts. Ont répondu : deux signataires de l’Appel des 20 (le Dr Annie Sasco, donc, et Jean-Loup Mouysset, cancérologue), Stéphen Kerckhove, de l’association Agir pour l’Environnement, à l’initiative de la campagne TcherMobile, et l’Afom (Association Française des Opérateurs Mobiles).
Sur les antennes-relais de téléphonie mobile, l’Afom met en avant plusieurs rapports officiels concluant à l’absence de risque à vivre près de tels équipements. Les trois autres interlocuteurs demandent, eux, que les faisceaux de ces antennes-relais ne soient pas dirigés vers des bâtiments « sensibles », comme les écoles, que la puissance de ces appareils soit diminuée ou que leur installation fasse l’objet d’un « permis spécifique qui permettrait aux autorités locales de donner leur avis ».
En attendant que de telles décisions soient éventuellement prises au niveau national, le citoyen lambda ne peut pas faire grand-chose, si ce n’est continuer à vivre au milieu de tous ces champs ou se lancer dans de longues procédures judiciaires.
Saisie par trois familles de Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, la cour d’appel de Versailles a condamné en février Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais et à verser 7 000 euros à chaque couple « pour exposition à un risque sanitaire. » Quelques jours plus tard, SFR était à son tour condamné par le Tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne-relais à Châteauneuf-du-Pape.
Fait inhabituel : ces deux décisions de justice ont aussitôt été critiquées par l’Académie de Médecine. Cette société savante a rappelé qu’«on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé. »
En revanche, sur le téléphone mobile, tout le monde – y compris l’Afom – est d’accord pour dire que dans le doute, il faut appliquer le principe de précaution et diminuer le plus possible son exposition personnelle. Et là, bonne nouvelle, tout le monde peut faire quelque chose. Voici la synthèse des conseils à appliquer :

1 Pas de téléphone mobile pour les enfants (reste à savoir ce qu’est un enfant : certains parlent de moins de 12 ans, d’autres de moins de 15 ans ; aux parents de décider). La croissance de leur organisme en développement les rend particulièrement vulnérables à tous les rayonnements électromagnétiques.

2 Choisir un mobile à faible DAS (Débit d’Absorption Spécifique : le DAS mesure le niveau maximum d’ondes radio auquel vous pouvez être exposé en utilisant cet appareil). Tous les téléphones mobiles commercialisés en France doivent avoir un DAS inférieur à 2 W/kg, mais certains appareils ont des DAS beaucoup plus faibles que les autres.

2 Si possible, ne pas porter son téléphone près de son cœur, de l’aisselle, des hanches ou des parties génitales. Tenir l’antenne du téléphone la plus éloignée possible de soi. Même lors de l’envoi d’un SMS.

3 Toujours utiliser l’oreillette « filaire » (encore appelée « kit piéton ») livrée avec votre téléphone afin d’éloigner l’appareil de votre oreille (et de votre cerveau) le temps de la conversation.

4 Ne téléphoner que dans des conditions de réception maximale : l’écran doit afficher les « 4 barrettes » de réseau, pas moins. Pour chaque barre manquante, le rayonnement émis par le portable pour se connecter serait multiplié par 2.

6 Ne pas téléphoner en se déplaçant (train, voiture, bus, pied, cheval, vélo, bateau, patinette, roller, etc.). Un mobile en mouvement émet plus d’ondes.

7 Eloigner le mobile de soi et le maintenir à la verticale le temps de joindre son correspondant (tant que la première sonnerie n’a pas retenti).

8 La nuit ne pas dormir avec son portable à proximité. Mieux vaut l’éteindre.

Un dernier conseil, mais qui ne concerne que la borne Wifi : si vous pouvez*, la nuit, éteignez-la !

Jacques Henno

(article paru dans Famille Chrétienne le 19 mars 2009)
* attention, si vous possédez une « Box », à ne pas couper votre téléphone.

Téléphones portables, antennes-relais, Wifi : quels dangers pour notre santé ?


Même les opérateurs de téléphonie mobile conseillent d’être prudent lors de l’utilisation d’un téléphone portable.

Les champs électromagnétiques ont toujours existé dans la nature : les charges électriques qui apparaissent dans l’atmosphère lors d’un orage donnent naissance à un champ électrique. De même, le champ magnétique terrestre serait utilisé par les oiseaux et les poissons pour se repérer.
L’homme est donc habitué à ces phénomènes naturels. Mais depuis une cinquantaine d’années, les champs électromagnétiques artificiels se sont multipliés avec l’apparition, un peu partout dans les pays développés, puis dans le reste du monde, d’antennes-relais pour la radio, la télévision et le téléphone mobile, situées à l’extérieur des bâtiments.
Depuis peu, il faut y ajouter les bornes Wifi qui permettent un accès sans fil à Internet dans les bureaux, les écoles, certains squares et chez soi. Bref, impossible d’y échapper.
Un tour sur le site cartoradio.fr de l’Agence Nationale des Fréquences, qui recense (presque) tous les émetteurs et relais présents dans l’Hexagone, donne le vertige. D’autant que les médias se font régulièrement échos de cas de cancers dans des endroits exposés aux faisceaux d’antennes-relais (comme, par exemple, malheureusement, l’archevêché de Lyon, située sur la colline de Fourvière).
Mais il y a peut-être encore plus inquiétant : le téléphone mobile, dont l’usage s’est généralisé à une vitesse phénoménale. La métropole française compte désormais quelque 53 millions de portables en activité.
Or, ce qu’il y a de nouveau avec le téléphone mobile, c’est que l’utilisateur peut coller son cerveau sur un champ électromagnétique. “Les premières études sur les conséquences de l’exposition de notre cerveau aux ondes du mobile ne sont pas rassurantes : il n’y a pas de certitude absolue, mais cela semble plutôt indiquer un risque », prévient le Docteur Annie Sasco. Ce médecin épidémiologiste du cancer fait partie, aux côtés de David Servan-Schreiber, des vingt experts internationaux, qui, en juin dernier, ont publié un manifeste – l »Appel des 20″ – engageant à la prudence tous les propriétaires de portables.
Pour tenter d’y voir clair, Famille Chrétienne a contacté plusieurs organismes et experts. Ont répondu : deux signataires de l’Appel des 20 (le Dr Annie Sasco, donc, et Jean-Loup Mouysset, cancérologue), Stéphen Kerckhove, de l’association Agir pour l’Environnement, à l’initiative de la campagne TcherMobile, et l’Afom (Association Française des Opérateurs Mobiles).
Sur les antennes-relais de téléphonie mobile, l’Afom met en avant plusieurs rapports officiels concluant à l’absence de risque à vivre près de tels équipements. Les trois autres interlocuteurs demandent, eux, que les faisceaux de ces antennes-relais ne soient pas dirigés vers des bâtiments « sensibles », comme les écoles, que la puissance de ces appareils soit diminuée ou que leur installation fasse l’objet d’un « permis spécifique qui permettrait aux autorités locales de donner leur avis ».
En attendant que de telles décisions soient éventuellement prises au niveau national, le citoyen lambda ne peut pas faire grand-chose, si ce n’est continuer à vivre au milieu de tous ces champs ou se lancer dans de longues procédures judiciaires.
Saisie par trois familles de Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon, la cour d’appel de Versailles a condamné en février Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais et à verser 7 000 euros à chaque couple « pour exposition à un risque sanitaire. » Quelques jours plus tard, SFR était à son tour condamné par le Tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne-relais à Châteauneuf-du-Pape.
Fait inhabituel : ces deux décisions de justice ont aussitôt été critiquées par l’Académie de Médecine. Cette société savante a rappelé qu’«on ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé. »
En revanche, sur le téléphone mobile, tout le monde – y compris l’Afom – est d’accord pour dire que dans le doute, il faut appliquer le principe de précaution et diminuer le plus possible son exposition personnelle. Et là, bonne nouvelle, tout le monde peut faire quelque chose. Voici la synthèse des conseils à appliquer :

1 Pas de téléphone mobile pour les enfants (reste à savoir ce qu’est un enfant : certains parlent de moins de 12 ans, d’autres de moins de 15 ans ; aux parents de décider). La croissance de leur organisme en développement les rend particulièrement vulnérables à tous les rayonnements électromagnétiques.

2 Choisir un mobile à faible DAS (Débit d’Absorption Spécifique : le DAS mesure le niveau maximum d’ondes radio auquel vous pouvez être exposé en utilisant cet appareil). Tous les téléphones mobiles commercialisés en France doivent avoir un DAS inférieur à 2 W/kg, mais certains appareils ont des DAS beaucoup plus faibles que les autres.

2 Si possible, ne pas porter son téléphone près de son cœur, de l’aisselle, des hanches ou des parties génitales. Tenir l’antenne du téléphone la plus éloignée possible de soi. Même lors de l’envoi d’un SMS.

3 Toujours utiliser l’oreillette « filaire » (encore appelée « kit piéton ») livrée avec votre téléphone afin d’éloigner l’appareil de votre oreille (et de votre cerveau) le temps de la conversation.

4 Ne téléphoner que dans des conditions de réception maximale : l’écran doit afficher les « 4 barrettes » de réseau, pas moins. Pour chaque barre manquante, le rayonnement émis par le portable pour se connecter serait multiplié par 2.

6 Ne pas téléphoner en se déplaçant (train, voiture, bus, pied, cheval, vélo, bateau, patinette, roller, etc.). Un mobile en mouvement émet plus d’ondes.

7 Eloigner le mobile de soi et le maintenir à la verticale le temps de joindre son correspondant (tant que la première sonnerie n’a pas retenti).

8 La nuit ne pas dormir avec son portable à proximité. Mieux vaut l’éteindre.

Un dernier conseil, mais qui ne concerne que la borne Wifi : si vous pouvez*, la nuit, éteignez-la !

Jacques Henno

(article paru dans Famille Chrétienne le 19 mars 2009)
* attention, si vous possédez une « Box », à ne pas couper votre téléphone.

Je serai demain matin à St-Denis (93) pour parler des "Fichiers commerciaux et fichiers de police"


Je serai demain matin samedi 28 mars à St-Denis (93) pour participer à une conférence sur Technologies et libertés : Quels contrôles pour nos sociétés ? , qui se tiendra de 9 heures 30 à 17 heures 30, Bourse du travail de Saint Denis, 9-11, rue Génin 93200 Saint Denis (M° Saint Denis Porte de Paris).

J’interviendrai de 10h30 à 11h30 sur Les fichiers commerciaux et les fichiers de police, en tant qu’auteur du livre « Tous fichés » (Télémaque 2005) :

De tous temps, les réseaux d’informations (les voies romaines, le chemin de l’Inca, les voies maritimes espagnoles puis britanniques…) ont servi les empires.
Aujourd’hui,
l’empire américain utilise Internet pour surveiller la planète et faire remonter jusqu’à lui les fichiers commerciaux (Passenger name records des compagnies aériennes, transactions financières Swift ou cartes bancaires, études de consommations…) et de police utiles à sa sécurité et à son économie.
Sous la pression de Washington, la plupart des pays occidentaux, dont la France, bien sûr, utilisent également les fichiers commerciaux et de police à des fins de surveillance. C’est ainsi que dans notre pays les fichiers commerciaux (logs de connexion à Internet ou au téléphone…) et de police (Stic…) sont devenus de véritables casiers judiciaires bis.

Parmi les autres conférenciers :

• Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis et pour Mediapart, auteur de la « Grande Surveillance » (Seuil)

• Michel Alberganti, journaliste scientifique au «Monde », auteur de « Sous l’œil des puces, la RFID et la démocratie » (Actes Sud 2007)

• Meryem Marzouki, chercheur au CNRS (www-polytic.lip6.fr) et présidente de l’association IRIS (www.iris.sgdg.org)

Je serai demain matin à St-Denis (93) pour parler des "Fichiers commerciaux et fichiers de police"


Je serai demain matin samedi 28 mars à St-Denis (93) pour participer à une conférence sur Technologies et libertés : Quels contrôles pour nos sociétés ? , qui se tiendra de 9 heures 30 à 17 heures 30, Bourse du travail de Saint Denis, 9-11, rue Génin 93200 Saint Denis (M° Saint Denis Porte de Paris).

J’interviendrai de 10h30 à 11h30 sur Les fichiers commerciaux et les fichiers de police, en tant qu’auteur du livre « Tous fichés » (Télémaque 2005) :

De tous temps, les réseaux d’informations (les voies romaines, le chemin de l’Inca, les voies maritimes espagnoles puis britanniques…) ont servi les empires.
Aujourd’hui,
l’empire américain utilise Internet pour surveiller la planète et faire remonter jusqu’à lui les fichiers commerciaux (Passenger name records des compagnies aériennes, transactions financières Swift ou cartes bancaires, études de consommations…) et de police utiles à sa sécurité et à son économie.
Sous la pression de Washington, la plupart des pays occidentaux, dont la France, bien sûr, utilisent également les fichiers commerciaux et de police à des fins de surveillance. C’est ainsi que dans notre pays les fichiers commerciaux (logs de connexion à Internet ou au téléphone…) et de police (Stic…) sont devenus de véritables casiers judiciaires bis.

Parmi les autres conférenciers :

• Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis et pour Mediapart, auteur de la « Grande Surveillance » (Seuil)

• Michel Alberganti, journaliste scientifique au «Monde », auteur de « Sous l’œil des puces, la RFID et la démocratie » (Actes Sud 2007)

• Meryem Marzouki, chercheur au CNRS (www-polytic.lip6.fr) et présidente de l’association IRIS (www.iris.sgdg.org)

Animation aujourd'hui de tables-rondes à Lille sur l'enfance et le numérique


Je suis aujourd’hui à Lille pour animer trois tables-rondes organisées par la Gendarmerie Nationale dans le cadre du FIC (Forum International sur la Cybercriminalité).

Ces trois tables-rondes, qui portent sur « Le numérique et l’enfance : approche et prévention », rassemblent des experts venus du Québec, d’Italie, d’Allemagne et, bien sûr, de France.

13h30 : Quels sont les dangers aujourd’hui ? Etat des lieux

M. Didier CHANAL, directeur des missions sociales, Fondation pour l’enfance – Paris (France),
Melle Camille MARTINI, juriste de l’Association contre la prostitution des enfants (ACPE) – Paris (France),
Mme Isabelle OUELLET, analyste en cybercriminalité, Bureau de coordination des enquêtes sur les délits informatiques, Sûreté du Québec – Montréal (Canada),
Chef d’escadron Alain PERMINGEAT, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au Service technique de recherches judiciaires et de documentation de la gendarmerie nationale (STRJD) – Rosny sous Bois (France),
Melle Julia VON WEILER, responsable du bureau d’ Innocence en danger – Cologne (Allemagne),
Domenico VULPIANI, directeur du service de la Polizia postale e delle comunicazioni – Rome (Italie).

Animateur : M. Jacques HENNO, journaliste indépendant, auteur, conférencier, spécialiste des nouvelles technologies – Paris (France).

14h30 : Quels outils pour mener le combat ?

Sergente Josée LAFLAMME, experte en prévention, Bureau de la surveillance du territoire, Sûreté du Québec – Québec (Canada),
M. Laurent BAUP, juriste et chargé de mission Legal Counsel forum des droits sur l’internet – Paris (France),
M. Lionel THOUMYRE, directeur de la prévention et de la sécurité, MYSPACE France – Paris (France),
Mme Carole GAY, responsable des affaires juridiques et réglementaires, Association des fournisseurs d’accès et de services Internet (AFA) – Paris (France),
M. Antoine GILLES, chef de produit, Profil Technology – Montrouge (France),
M. Pierre-Yves LEBEAU, capitaine de police, chef de la plateforme nationale de signalements, Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) – Paris (France),
Frédéric Géraud De Lescazes, direction des affaires publiques et juridiques, Microsoft France – Paris (France),

Animateur : M. Jacques HENNO, journaliste indépendant, auteur, conférencier, spécialiste des nouvelles technologies – Paris (France).

15h30 : Le role des adultes dans la prévention

Mme Déborah ELALOUF, directrice de Tralère, partenaire en charge de la création des programmes et des actions de sensibilisation d’Internet Sans Crainte – Paris (France),
Mme Véronique FIMA, directrice d’Action Innocence France – Paris (France),
Mme Pascale GARREAU, directrice de la communication, Internet Sans Crainte – Paris (France),
Mme Jeanne-Marie HEBBINCKUYS, présidente de l’ Ecole de grands-parents Européens – Lille (France),
M. François BISSON, agent expert en prévention, Service de Police – Lévis Québec (Canada),

Animateur : M. Jacques HENNO, journaliste indépendant, auteur, conférencier, spécialiste des nouvelles technologies – Paris (France).

Animation aujourd’hui de tables-rondes à Lille sur l’enfance et le numérique


Je suis aujourd’hui à Lille pour animer trois tables-rondes organisées par la Gendarmerie Nationale dans le cadre du FIC (Forum International sur la Cybercriminalité).

Ces trois tables-rondes, qui portent sur « Le numérique et l’enfance : approche et prévention », rassemblent des experts venus du Québec, d’Italie, d’Allemagne et, bien sûr, de France.

13h30 : Quels sont les dangers aujourd’hui ? Etat des lieux

M. Didier CHANAL, directeur des missions sociales, Fondation pour l’enfance – Paris (France),
Melle Camille MARTINI, juriste de l’Association contre la prostitution des enfants (ACPE) – Paris (France),
Mme Isabelle OUELLET, analyste en cybercriminalité, Bureau de coordination des enquêtes sur les délits informatiques, Sûreté du Québec – Montréal (Canada),
Chef d’escadron Alain PERMINGEAT, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au Service technique de recherches judiciaires et de documentation de la gendarmerie nationale (STRJD) – Rosny sous Bois (France),
Melle Julia VON WEILER, responsable du bureau d’ Innocence en danger – Cologne (Allemagne),
Domenico VULPIANI, directeur du service de la Polizia postale e delle comunicazioni – Rome (Italie).

Animateur : M. Jacques HENNO, journaliste indépendant, auteur, conférencier, spécialiste des nouvelles technologies – Paris (France).

14h30 : Quels outils pour mener le combat ?

Sergente Josée LAFLAMME, experte en prévention, Bureau de la surveillance du territoire, Sûreté du Québec – Québec (Canada),
M. Laurent BAUP, juriste et chargé de mission Legal Counsel forum des droits sur l’internet – Paris (France),
M. Lionel THOUMYRE, directeur de la prévention et de la sécurité, MYSPACE France – Paris (France),
Mme Carole GAY, responsable des affaires juridiques et réglementaires, Association des fournisseurs d’accès et de services Internet (AFA) – Paris (France),
M. Antoine GILLES, chef de produit, Profil Technology – Montrouge (France),
M. Pierre-Yves LEBEAU, capitaine de police, chef de la plateforme nationale de signalements, Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) – Paris (France),
Frédéric Géraud De Lescazes, direction des affaires publiques et juridiques, Microsoft France – Paris (France),

Animateur : M. Jacques HENNO, journaliste indépendant, auteur, conférencier, spécialiste des nouvelles technologies – Paris (France).

15h30 : Le role des adultes dans la prévention

Mme Déborah ELALOUF, directrice de Tralère, partenaire en charge de la création des programmes et des actions de sensibilisation d’Internet Sans Crainte – Paris (France),
Mme Véronique FIMA, directrice d’Action Innocence France – Paris (France),
Mme Pascale GARREAU, directrice de la communication, Internet Sans Crainte – Paris (France),
Mme Jeanne-Marie HEBBINCKUYS, présidente de l’ Ecole de grands-parents Européens – Lille (France),
M. François BISSON, agent expert en prévention, Service de Police – Lévis Québec (Canada),

Animateur : M. Jacques HENNO, journaliste indépendant, auteur, conférencier, spécialiste des nouvelles technologies – Paris (France).