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Je serai demain après-midi à Polytech’Nantes pour parler de l’identité numérique

J’interviendrai demain après-midi sur le thème de l’identité numérique dans le cadre d’une demi-journée événement organisée par les élèves ingénieurs de Polytech’Nantes sur la sécurité informatique.

Polytech’Nantes
Site La Chantrerie
rue Christian Pauc
BP 50609
44306 Nantes Cedex3
02 40 68 32 00‎

Voici le programme de cette demi-journée, composée de deux parties (je n’interviens que sur la première partie) :

A) Autour de l’identité numérique
Méthodes de collecte d’informations
Nature des informations recueillies, propos / but
Utilité des bases de données d’informations
Risques liées à ces bases de données
Comment sont utilisées ces bases, que deviennent les informations ?
Quels sont les dangers et dérives du fichage
Fichage comment s’en protéger et gérer notre identité informatique? Quels sont nos
droits?

B) Anonymisation de données
Qu’est ce que l’anonymisation des données?
Pourquoi anonymiser? (Loi, Cnil …)
Quand faut t-il anonymiser?
Quelles sont les techniques d’anonymisation?
L’anonymisation oui mais à quel prix ?
Quelles sont les failles de l’anonymisation

Je serai demain après-midi à Polytech'Nantes pour parler de l'identité numérique

J’interviendrai demain après-midi sur le thème de l’identité numérique dans le cadre d’une demi-journée événement organisée par les élèves ingénieurs de Polytech’Nantes sur la sécurité informatique.

Polytech’Nantes
Site La Chantrerie
rue Christian Pauc
BP 50609
44306 Nantes Cedex3
02 40 68 32 00‎

Voici le programme de cette demi-journée, composée de deux parties (je n’interviens que sur la première partie) :

A) Autour de l’identité numérique
Méthodes de collecte d’informations
Nature des informations recueillies, propos / but
Utilité des bases de données d’informations
Risques liées à ces bases de données
Comment sont utilisées ces bases, que deviennent les informations ?
Quels sont les dangers et dérives du fichage
Fichage comment s’en protéger et gérer notre identité informatique? Quels sont nos
droits?

B) Anonymisation de données
Qu’est ce que l’anonymisation des données?
Pourquoi anonymiser? (Loi, Cnil …)
Quand faut t-il anonymiser?
Quelles sont les techniques d’anonymisation?
L’anonymisation oui mais à quel prix ?
Quelles sont les failles de l’anonymisation

Dofus et Habbo : deux jeux en ligne à déconseiller aux moins de 12 ans

Les jeux en ligne gratuits constituent un business très rentable en France. 6,5 millions de Français auraient joué au moins une fois à l’univers fantastique Dofus, qui comporte une partie gratuite accessible sans limites ; et 7,5 millions de Français se sont déjà rendus dans la communauté virtuelle Habbo, dont l’accès est entièrement gratuit. Côté revenus, Dofus compterait près d’un million d’abonnés dans l’Hexagone, qui paient entre 1,80 euro par semaine et 48 euros par an. Et Habbo France drainerait 50 000 joueurs qui chaque mois dépenseraient en moyenne 10 euros en meubles virtuels. Résultat, cette petite entreprise de 15 personnes aurait enregistré en 2008 un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros, constitué à 95% par la vente de mobilier virtuel et à 5% par la publicité.
Autant dire que les deux maisons-mères de ces jeux, Ankama pour Dofus et Sulake France pour Habbo France, ne sont pas pauvres… Pourtant, de nombreux parents trouvent que les mesures de protection proposées par ces deux entreprises ne sont pas à la hauteur de leur fortune. Beaucoup de familles se plaignent en effet de l’insécurité qui régnerait dans ces jeux, fréquentés par des 14/15 ans, voire des enfants beaucoup plus jeunes. « Mes garçons ont souvent été approchés par des adultes sur Dofus, affirme une mère de trois enfants. Comme c’est gratuit et facile à jouer, n’importe qui peut s’inscrire et utiliser le tchat pour entrer en contact avec des mineurs. »
Normalement, ces jeux en ligne ne sont pas recommandés pour les moins de 12 ans. Sur Dofus, cette précaution élémentaire est simplement indiquée au moyen d’un petit pictogramme + 12 situé tout en bas à gauche de la page d’accueil, mais rien n’empêche un enfant de dix ans de créer son compte (Dofus demande bien la date de naissance, mais cela ne sert apparemment à rien : nous avons indiqué 1998 comme année de naissance et notre compte a été créé !). Habbo semble plus vigilant, puisque ce jeu demande aux nouveaux inscrits de préciser leur date de naissance ; les moins de 13 ans sont systématiquement rejetés. Mais rien n’empêche un enfant plus jeune d’indiquer une fausse année de naissance. La porte ouverte à tous les abus ?
« Sur Habbo, il y a effectivement quelques dossiers judiciaires : des enquêteurs ont déjà dû faire des réquisitions à la société qui gère Habbo, confirme un haut gradé des services de police français. Sur Dofus, il y aurait surtout des problèmes de « piratage » de comptes, mais ça permettrait éventuellement de rentrer en contact avec les jeunes qui sont les amis des détenteurs normaux des comptes. Et il y aurait également des vols de gains obtenus sur le jeu. »
Les éditeurs, cependant, nient être au courant de toute affaire de pédophile. « A ma connaissance, il n’y a eu aucun cas de pédophilie en huit ans chez Habbo dans le monde », a affirmé, il y a quelques jours, à Vnunet.fr Jean-Baptiste Géraud, alors responsable de Sulake France (il a depuis pris la tête d’un hôtel 3 étoiles – un vrai celui-ci – à Paris !). « Nous ne déplorons aucun incident grave, commente de son côté Thomas Bahon, directeur des produits chez Ankama. Il y a bien eu quelques insultes à caractère sexuel, mais plutôt entre mineurs. »
Habbo France affirme qu’un modérateur, salarié, est présent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept sur la partie française du jeu. « Nous en employons sept à plein temps, voire en heures supplémentaires. » Le modérateur se promène dans les salles et intervient en cas de problème signalé par les joueurs. Un système l’alerte également lorsqu’une conversation se noue entre seulement deux personnes. « Nous pensons que si un prédateur se rendait sur Habbo, il irait d’abord dans une salle pour repérer une victime potentielle, puis tenterait de l’attirer dans une autre salle pour être seul avec elle et essayer de l’amadouer », explique Jean-Baptiste Géraud.
Chez Ankama, on n’aime pas trop parler de tout cela : « Il est vrai que n’importe qui peut entrer sur le tchat, reconnaît Thomas Bahon. Mais nous avons mis en place un filtre lexical susceptible de censurer des propos inappropriés rédigés en langage clair. De plus, les joueurs ont la possibilité de bloquer un contact qui les importune. Enfin, 12 community and content managers, salariés, animent et modèrent le jeu, tandis que 30 modérateurs bénévoles se relaient sur le forum et 50 modérateurs bénévoles tournent sur le jeu. »
En revanche, les deux entreprises reconnaissent des problèmes de contestation de paiement. « En 2007, nous avons reçu une centaine de contestation de paiements par carte bancaire, représentant un total de 10 000 euros, admet Jean-Baptiste Géraud. A chaque fois, nous avons bien sûr collaboré avec la police ; il s’agissait presque toujours d’un ado qui avait usurpé la carte bancaire de ses parents. »
Chez Ankama, on a également pris conscience d’un problème de communication avec les parents. « Nous avons bien conscience que nous ne sommes pas encore au top pour aider les parents, reconnaissait Florence di Ruocco, chargée de communication chez Ankama, lors du colloque « Générationsbranchées@lienoudépendance » organisé à Lille par l’Ecole des Grands-Parents Européens Nord. Nous sommes prêts à mettre à la disposition des parents de nouveaux outils pour qu’ils assument leur rôle ».
L’entreprise serait à la recherche de développeurs Web pour mettre en place de nouvelles mesures de protection des mineurs. « A partir de janvier, pour les nouveaux comptes qui vont se créer, nous allons récupérer l’email des parents, afin que ceux-ci puissent être en copie des emails échangés entre le mineur et Ankama, au sujet des achats et de la modération », révèle à Vnunet.fr Thomas Bahon.
Autres pistes explorées : envoyer un email aux parents pour les informer du temps passé sur le jeu par leurs mineurs ; autoriser les parents à activer des alertes dans le jeu au-delà d’un certain temps (2H par exemple) passé dans le jeu, afin de prévenir les risques d’addiction ; permettre aux parents d’offrir à l’enfant une récompense sous la forme d’un bonus dans le jeu si l’enfant a eu de bons résultats à l’école. Il parait qu’un accord de ce type aurait déjà été passé entre le ministère de l’Education de Corée du Sud et le jeu Ragnarök.

Jacques Henno
(article paru sur Vnunet.fr le 23 décembre 2008)

Compte-rendu de mes conférences en Moselle

Voici le compte-rendu de mes interventions à Sarreguemines et Metz les 3 et 4 décembre derniers, devant des parents, des collégiens et des lycéens, que l’UNAF (Union Nationale des Associations familiales) vient de publier sur son site, dans la rubrique « Technologies de l’information et de la communication » :

«UDAF 57 – Moselle

Tenue de deux conférences sur : « Comment aider nos enfants à grandir avec les nouvelles technologies »

22 décembre 2008

A l’invitation des AFC de Moselle et en partenariat avec l’UDAF, Jacques Henno, spécialiste des nouvelles technologies et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet dont « les 90 questions que se posent tous les parents » est venu donner le 3 et 4 décembre, à Metz et à Sarreguemines, deux conférences.

Il a également rencontré deux classes de 1ère et une de 4ème et a accordé des interviews à 2 journalistes du Républicain Lorrain et 1 à Radio-Jerico. Les annonces de ses conférences ont été relayées par France bleue et TV Mosaîc (tv locale).

Le propos de Jacques Henno n’est pas de fustiger les nouvelles technologies (internet, téléphone mobile …). Bien au contraire, il en montre tout l’intérêt et la nécessité de bien les connaître pour éduquer nos enfants à les utiliser correctement et avec modération, dès l’âge de 5/6 ans.

Il jalonne sa conférence de conseils pratiques : place de l’ordinateur dans la maison, limiter le temps d’utilisation, installation de logiciel parental, établir avec l’enfant un dialogue si ce dernier a été choqué en tombant sur un site malfaisant, porter plainte s’il le faut.

Toutes ces questions se retrouvent dans son livre (cité plus haut) très documenté qui tient à être connu et diffusé. Sa conférence est accompagnée par un diaporama qui illustre son propos.

[…]

Contact : ajacq@udaf57.fr »

Invité du Journal de France 3 Lille, sur les risques de cyber-dépendance


J’étais à Lille hier pour intervenir lors du colloque « générationsbranchées@lien-ou-dépendance », organisé par l’Ecole des Grands-Parents Nord. Le soir, à 18H50, j’ai été invité du journal de France 3 Nord-Pas-de-Calais-Picardie (séquence Grand Angle), pour donner mon avis sur les risques de cyber-dépendance encourus par les mineurs. Vous pouvez retrouvez cette émission en cliquant sur ce lien (choisir l’émission du lundi 8 novembre 2008) :
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=lille_ga&video_number=0

J’interviendrai demain matin à Lille sur "Les 90 questions que tous les parents se posent à propos d’internet, du téléphone portable, des jeux vidéo…"

J’interviendrai demain matin à Lille sur « Les 90 questions que tous les parents se posent à propos d’internet, du téléphone portable, des jeux vidéo… »

Ma conférence aura lieu à 10H15 dans le cadre du Colloque national sur les conséquences positives et négatives du multimédia sur les enfants et les jeunes, « Générationsbranchées@lienoudépendance », organisé à Lille Grand Palais par l’Ecole des Grands-Parents Européens Nord.

Contact : egpenord@wanadoo.fr

J'interviendrai demain matin à Lille sur "Les 90 questions que tous les parents se posent à propos d'internet, du téléphone portable, des jeux vidéo…"

J’interviendrai demain matin à Lille sur « Les 90 questions que tous les parents se posent à propos d’internet, du téléphone portable, des jeux vidéo… »

Ma conférence aura lieu à 10H15 dans le cadre du Colloque national sur les conséquences positives et négatives du multimédia sur les enfants et les jeunes, « Générationsbranchées@lienoudépendance », organisé à Lille Grand Palais par l’Ecole des Grands-Parents Européens Nord.

Contact : egpenord@wanadoo.fr

Walter Bender (Sugar Labs) : "Je ne connais pas de meilleur outil pour apprendre que l’ordinateur"

Lors du Netbook World Summit qui s’est tenu à Paris, beaucoup d’intervenants ont souligné le rôle positif que ce type d’ordinateurs pouvaient jouer à l’école.

Les netbooks constituent-ils le support idéal pour suppléer au manque de structure éducative dans les pays en voie de développement ? La question maintes fois posée – on le sait, plusieurs initiatives (OLPC – One Laptop Per Child – Classmate PC d’Intel…) visent à fournir des ordinateurs de ce type aux enfants d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie – a été de nouveau au centre du Netbook World Summit, qui s’est tenu en début de semaine à la Maison de la Chimie, à Paris. Il est vrai qu’un tel marché méritait bien une conférence aux ambitions mondiales, comme celle-ci : selon le cabinet d’études américain Gartner, quelque 5,2 millions de netbooks, ces mini-ordinateurs conçus pour des besoins bureautiques simples (traitement de texte, tableur, mails, surf sur Internet…), devraient être commercialisés cette année. Et leurs ventes devraient atteindre 8 millions d’unités l’an prochain et – toujours selon Gartner – 50 millions en 2012. Organisé dans le cadre de l’Open World Forum, le Netbook World Summit a été inauguré par Hervé Yahi, nommé il y a trois semaines patron de Mandriva. Après avoir rappelé que son entreprise espérait bien, avec son Mandriva Mini (une solution Linux pour netbook), conquérir une partie de ce segment, Hervé Yahi a distingué deux sous marchés. Selon lui, les utilisateurs de netbooks appartiennent à deux grandes familles : d’un côté les accros à l’informatique qui achètent un netbook comme second ordinateur portable, pour pouvoir l’emporter partout avec eux ; et de l’autre, ceux qui ne connaissent rien à l’informatique et que les netbooks permettent de s’initier au travail sur ordinateur et à Internet.
Une partie des conférences organisées pendant ce Netbook World Summit s’est ensuite concentrée sur cette seconde catégorie d’utilisateurs potentiels et en particulier sur les enfants. Bastien Guerry, chef de projet chez OLPC (dont on peut acheter le XO sur Amazon.co.uk) et Patrick Ferran, directeur de Gdium (un netbook pour collégiens et lycéens fabriqué par EMTEC, une filiale de Dexxon Data Media), entre autres, étaient présents. Mais surtout, la conférence a été marquée par l’intervention de Walter Bender, chercheur au MIT et directeur général de Sugar Labs, une organisation qui propose gratuitement (en licence GPL) Sugar, la plate-forme éducative du XO destinée aux jeunes enfants et tournant sous Linux. Bras droit de Nicholas Negroponte au sein du projet OLPC, Walter Bender avait démissionné en avril dernier. En mai, il avait lancé Sugar Labs, pour « donner de l’air » à Sugar, avait-il expliqué à l’époque.
Paraphrasant Alan Kay, un autre informaticien américain passionné par l’éducation, Bastien Guerry (OLPC) a rappelé que l’ordinateur n’est rien tout seul, mais qu’il peut être un formidable véhicule. « Il n’y a aucune magie dans un ordinateur, de même qu’il n’y a rien de magique dans un piano, a-t-il détaillé. Mais de même que le piano a joué un rôle très important dans la distribution, auprès de beaucoup de foyers, de la pratique musicale, l’ordinateur a démocratisé une certaine pratique de l’informatique. Et l’on peut dire que le netbook est à l’ordinateur domestique ce que la guitare est au piano : un instrument que vous pouvez emporter n’importe où avec vous. » Citant, lui, Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, Patrick Ferran (Gdium) a rappelé qu’il y avait en Afrique un milliard d’habitants, mais seulement 15 millions d’ordinateurs. « Les netbooks qui sont bon marché, robustes et connectés peuvent jouer un rôle très important dans l’éducation », a-t-il estimé.
Walter Bender, lui, a une ambition folle (« notre marché potentiel, c’est un milliard d’enfants dans le monde  » a-t-il indiqué) et… pas de moyen ! « Mon budget est de zéro, a-t-il révélé à Vnunet.fr, à qui il a accordé quelques minutes d’interview après son intervention. Sugar Labs fait appel au volontariat pour continuer à travailler sur la plate-forme éducative et à quelques sponsors pour financer les voyages de quelques volontaires afin que ces derniers puissent se rencontrer et échanger. » Malgré cela, plus de 600 000 enfants utilisent déjà Sugar dans un peu plus de trente pays, dont près des deux tiers en Amérique du Sud (à noter que beaucoup de ces enfants ont en fait accès à Sugar sur leur netbook XO de OLPC). Mise au point sous l’égide d’un comité pédagogique dont fit partie le célèbre mathématicien Seymour Papert, Sugar est une plate-forme qui permet aux enfants non seulement de « consommer » des nouvelles technologies (ils peuvent surfer sur le Web, lire, tchater, jouer à des activités multimédias, à des jeux…), mais aussi d’être acteurs (ils peuvent écrire, réfléchir, dessiner, écrire des programmes multimédias, partager…).
« Mon objectif est de faire apparaître une génération de penseurs critiques, grâce à la compréhension de la science, explique-t-il. Je veux donner aux enfants l’accès à une pédagogie de la découverte : se poser des questions est un art créatif. » Bref, Walter Bender croit qu’un notebook équipé de la plate-forme Sugar peut être pour chaque enfant l’occasion d’apprendre à apprendre, et ainsi, de conquérir son autonomie. « Je ne connais pas de meilleur outil pour apprendre que l’ordinateur », a-t-il conclu. Surtout, si c’est un netbook ?

Jacques Henno (article paru sur Vnunet.fr le 3 décembre 2008)