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Facebook : petit guide pratique destiné aux parents

Facebook :
Attention aux images !
Petit guide pratique destiné aux parents
Par Jacques Henno, spécialiste des nouvelles technologies*
Bien utilisé, Facebook constitue un fabuleux outil de communication pour rester en contact avec ses amis ou sa famille. Mais les préadolescents et les adolescents présents sur ce réseau social y dévoilent trop d’informations. Leurs parents doivent les aider à devenir plus prudents…

Deux photos que Mark Zuckerberg (cerclé de rouge), le fondateur de Facebook, avait publiées sur son profil.


• Facebook, c’est quoi ?

C’est un réseau social utilisé par plus de 400 millions de personnes à travers le monde. Il permet d’échanger des nouvelles, des photos, des commentaires.
15 millions de Français y sont inscrits. Ils y publient chaque mois 130 millions de photos ! Les jeunes encore plus que les adultes. Pour deux raisons :
1 – prendre une photo numérique à partir de son téléphone portable, puis la transférer sur son ordinateur et la poster ensuite sur Facebook est très facile et donne l’illusion aux préadolescents et aux adolescents qu’ils maîtrisent les nouvelles technologies.
2 – ces photos servent de prétexte à des discussions avec leurs amis (les sociologues parlent de « photos conversationnelles »), même si ces échanges sont parfois limités (« j’aime », « je n’aime pas » ; sur Facebook, c’est encore plus simple : il suffit de cliquer sur le lien « J’aime »).
Facebook a très bien compris cet engouement et met tout en œuvre pour « voler » les images de ses utilisateurs et les instrumentaliser. La fonction « Identifier cette photo » qui permet de « Cliquer sur le visage des personnes à marquer » pour montrer leur présence sur un cliché n’est que le début d’une stratégie à long terme. On peut imaginer que dans quelques mois, le contexte, dans lequel ces photos auront été réalisées, sera analysé et que Facebook utilisera cette information pour adresser des publicités personnalisées aux auteurs et aux personnes photographiées !
Il est donc urgent pour les parents d’apprendre aux enfants à maîtriser leurs images sur Facebook.
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• Que dois-je dire à mes enfants ?
Voici 6 messages-clés à faire passer :
1« Ton image, ça n’appartient qu’à toi ! » Il faut apprendre aux enfants, dès qu’ils sont tout petits, à maîtriser leurs images. Nous adorons prendre nos enfants en photos et cela est bien normal. Mais lorsque nous le faisons, nous leur demandons rarement si la photo leur plaît et s’ils acceptent que nous la gardions. Dans l’idéal, il faudrait, dès qu’ils sont en âge de comprendre et de s’exprimer, leur montrer chaque photo numérique, leur demander si elle leur convient, s’ils acceptent que nous la conservions ou que nous l’envoyions à « grand-mère ». Ainsi, – m’avait expliqué le psychiatre Serge Tisseron lorsque je l’avais interviewé pour préparer mon dernier livre Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… -, l’enfant fera l’acquisition d’un sentiment de propriété sur son image et apprendra éventuellement à refuser la diffusion de sa photo sur Internet. Devenu plus grand et inscrit sur Facebook (ou un autre réseau social), il n’hésitera pas à demander à ses copains de retirer les photos qu’ils auront prises et où il apparaîtra lui-même dans des situations dégradantes ou compromettantes.
2 – « La photo des autres, elle n’appartient qu’à eux ». Les collégiens et les lycéens devant lesquels j’interviens savent parfaitement qu’un adulte n’a pas le droit de les prendre en photo, puis de publier cette image sur Internet sans l’accord écrit de leurs parents. Mais quand on leur demande s’ils ont demandé l’autorisation avant de publier un cliché de leurs copains mineurs sur leur blog ou sur Facebook, plus personne ne lève le doigt ! Un petit rappel de la loi n’est pas inutile. «Tu ne peux pas diffuser les photos de tes amis sur un site internet accessible au public sans avoir obtenu leurs autorisations et celle de leurs parents. Sur Facebook, tu peux publier ces photos, mais à condition qu’elles ne soient visibles que par tes amis – il faut donc bien paramétrer ton compte – et à condition qu’il ne s’agisse pas de photos montrant tes amis dans des situations humiliantes, dégradantes, etc. Si un de tes amis te demande de retirer une photo où il apparaît, tu dois le faire immédiatement.»
3 – « Souviens-toi que Facebook est une entreprise commerciale dont l’objectif principal est de vendre de la publicité ». Et pour vendre de la publicité, il faut une audience. Or, pour attirer du monde, il faut qu’il y ait des choses à voir sur Facebook. L’entreprise fait donc tout pour que les informations de notre profil soient visibles par le plus de monde possible…
4 – « Ton profil sur Facebook ne doit être accessible qu’à tes amis ». Les dirigeants de ce réseau social sont très malins : ils peuvent affirmer haut et fort qu’ils font tout pour protéger la vie privée des internautes, puisqu’ils mettent à leur disposition les outils nécessaires. Mais ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’ils ont mis en place une véritable usine à gaz : cinq pages de paramétrages, avec, à chaque fois, jusqu’à 12 options à cliquer ! Voici le minimum à faire.
Cliquer, en haut à droite de son profil, sur l’onglet “Compte”, puis sur le lien “Paramètres de confidentialité”.
Une nouvelle page apparaît, proposant cinq rubriques. Il faut toutes les paramétrer, en suivant ces recommandations :

Paramètres de confidentialité > Informations du profil


Paramètres de confidentialité > Coordonnées :

Paramètres de confidentialité > Applications et sites Web :



Paramètres de confidentialité > Applications et sites Web > Ce que vos amis peuvent partager à propos de vous dans des applications et sur des sites Web

Paramètres de confidentialité > Recherche :

Surtout, ne pas cocher cette case qui autorise les moteurs de recherche à indexer (et donc à archiver) les informations publiées sur Facebook.
5 – « Facebook n’a pas la même conception que nous de la vie privée ». Le 9 décembre dernier, le site a brusquement changé les règles du jeu en modifiant les paramètres par défaut qui protégeaient la confidentialité des informations (adresse, date de naissance, liste d’amis, photos, vidéos…) que nous publions sur ce réseau social. L’entreprise a bien envoyé un message à tous ses utilisateurs leur demandant de mettre à jour leurs paramètres, mais qui l’a fait ? Comme l’a révélé le site américain Gawker-ValleyWag, même Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, s’est fait avoir. Quelque 300 de ses photos jusqu’alors réservées à ses amis sont soudain devenues accessibles à tout le monde (voir photos sur la première page). Si Mark Zuckerberg lui-même s’est fait piéger, vous pensez bien que beaucoup de petits Français l’ont également été ! Il faut régulièrement vérifier le paramétrage de son compte.
6 – “N’oublie jamais que les recruteurs consultent Facebook”. Dans quelques années, nos adolescents auront fini leurs études et chercheront un emploi. Or, avant de faire passer un entretien, les chefs d’entreprises et les consultants en recrutement effectuent des recherches sur Internet. Mieux ne vaut pas avoir laissé sur préadolescents de photos de soi compromettantes. Selon une étude commandée par Microsoft, en décembre 2009, 14 % des responsables Ressources Humaines interrogés en France ont déjà écarté un candidat à cause de sa réputation en ligne.
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• Quelles précautions dois-je prendre ?
De temps en temps, tapez le nom de votre enfant sur Google ou un autre moteur de recherche. Tant que vous ne trouvez pas, parmi les résultats, le profil Facebook de votre enfant, c’est que celui-ci n’est pas inscrit sur ce réseau social ou qu’il a correctement paramétré son compte. Tout va bien !
Enfin, n’oubliez pas que Facebook est interdit aux enfants de moins de 13 ans, car ils pourraient y être approchés par des adultes “mal intentionnés”, en clair des pédophiles.

* Jacques Henno est journaliste indépendant (www.henno.com), auteur et conférencier. Son dernier ouvrage, paru aux Editions Télémaque, s’intitule Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… (www.nosenfants.fr). Il intervient régulièrement dans les écoles, les collèges et les lycées pour donner des conseils aux parents et aux mineurs sur les bons usages des nouvelles technologies (www.lesconfs.net).
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Demain un téléphone mobile pour payer, prendre le métro… ?

Se servir de son mobile pour prendre les transports en commun ou régler ses achats est déjà une réalité au Japon. Mais en France, les expérimentations traînent en longueur…

Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans le petit monde français du NFC ? Le « near field communication » est une technologie révolutionnaire sans contact qui permet de régler ses achats dans un magasin, de prendre le métro, de récupérer des informations sur la borne interactive d’un musée… Au Japon (lire ci-dessous), en Corée du Sud, en Malaisie, en Autriche, il y a des mois, voire des années, que le NFC existe sur le téléphone mobile. En France, on en est toujours au stade des expériences. La prochaine sera « grandeur nature » : elle doit démarrer au printemps, à Nice, la ville dont le maire est Christian Estrosi, l’actuel ministre chargé de l’Industrie. Tous les acteurs affirment qu’il s’agira de la dernière étape avant la généralisation des mobiles NFC à la France entière à l’horizon 2011, 2012 ou 2013…

Pour lire la suite de cette enquête intitulée L’arlésienne du paiement par téléphone mobile que j’ai réalisée pour le quotidien Les Echos, cliquez ici.

A lire également sur le même sujet :

Demain à Abbeville (Somme) pour intervenir devant des élèves de 5ème et des parents

Je passerai toute la journée de demain, jeudi 4 mars, à Abbeville (Somme) à la demande d’une association familiale (AFC), d’une association de parents d’élèves (Apel) et de deux établissements scolaires (collège Notre-Dame et école Saint-Gilles). J’interviendrai le matin et l’après-midi devant quelque 110 élèves de 5ème pour les sensibiliser aux dangers potentiels des nouvelles technologies. Puis, le soir, je donnerai une conférence destinée aux adultes (parents, éducateurs, enseignants…) à 20H30, salle des Carmes, rue des Carmes, Abbeville. Entrée libre.

Publicité en ligne : polémique sur le ciblage comportementale

Soupçonné d’atteinte à la vie privée, le ciblage comportemental sur Internet devra être signalé aux Etats-Unis. Le Forum des droits sur Internet s’apprête à remettre un rapport sur le sujet.

Connaissez-vous Lou Montulli ? Cet ingénieur américain, diplômé de l’université du Kansas, a inventé, en 1994, les « cookies », de minuscules programmes informatiques déposés sur votre PC à chaque fois que vous visitez un site Internet. Or, ces « cookies » sont au centre d’une nouvelle polémique qui agite les milieux d’Internet.
Ces mini-logiciels espions permettent en effet aux grandes régies d’annonces sur Internet (Google, Yahoo!, Microsoft, Weborama…) de suivre les déplacements des internautes sur les sites dont elles gèrent les espaces publicitaires. Elles en déduisent leurs profils et s’en servent pour afficher des bannières ou des liens sponsorisés ciblés en conséquence. C’est ce que les spécialistes appellent la publicité comportementale en ligne.

Pour lire la suite de cette enquête intitulée Publicité en ligne : polémique sur le suivi des internautes que j’ai réalisée pour le quotidien Les Echos, cliquez ici.

Intervention demain à Bois-Colombes (92) devant les médiateurs éducatifs des Hauts-de-Seine

J’interviendrai demain matin à Bois-Colombes (92) dans le cadre du module « Educations et Préventions liées aux Technologies de l’Information et de la Communication », proposé par le Conseil Général des Hauts-de-Seine à ses médiateurs éducatifs* durant leur séminaire de formation de février 2010.
Contenu de mon intervention : l’aide à la parentalité que l’on peut apporter concernant les média et les TIC ; les solutions techniques et leurs limites, les solutions de bon sens qui sont efficientes ; la relation parents/enfants vis-à-vis des média et de la consommation de ces médias ; impact des images violentes ou pornographiques chez les enfants.
Questions /réponses avec les médiateurs.
*«Le conseil général des Hauts-de-Seine emploie 102 « médiateurs éducatifs » dans 63 collèges. Leur rôle principal, en cours de récréation ou dans leur bureau, est de prévenir les incivilités, les violences à l’école et les conduites à risque.
Cela passe par :
•le rappel du respect de la règle. En s’appliquant à faire prendre conscience de ses fondements et de sa nécessité, ils favorisent l’émergence de comportements responsables.
• la mise en place de projets. En liaison avec les différents acteurs du collège, les médiateurs éducatifs peuvent mettre en place des projets tournés vers l’aide humanitaire, des projets de citoyenneté ou traitant de préoccupations particulières rencontrées par les élèves.
• une aide pour une meilleure réussite scolaire. Les médiateurs oeuvrent pour une meilleure réussite scolaire des élèves en lien avec les enseignants et les professeurs principaux.
• la protection de l’enfance. Au-delà de leur rôle dans la lutte contre les violences en milieu scolaire, les médiateurs éducatifs détectent certaines situations relevant de la protection de l’enfance et constituent un relais institutionnel auprès de l’assistante sociale scolaire ou de la médecine scolaire.
Avec une moyenne d’âge de 28 ans, ces médiateurs sont expérimentés avec une formation bac+3 minimum et des engagements associatifs forts.»

Demain à Poissy (Yvelines) pour parler des jeunes et des nouvelles technologies

Je donnerai demain à 14H une conférence sur les jeunes et les nouvelles technologies, plus particulièrement destinée aux professionnels (éducateurs, assistantes sociales, assistantes familiales…), à l’invitation de l’association JCLT (Jeunesse Culture Loisirs et Technique), qui, entre autres, gère la résidence Robert Vironneau (foyer éducatif / MECS : Maison d’Enfants à Caractère Social) à Poissy.
Lieu de la conférence : Auberge Internationale « L ‘Escale » 38, Ile des Migneaux—78300 Poissy

Invité samedi à une table-ronde sur les images dans le cadre des Rencontres Internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes

Lionel Tardif, délégué général des Rencontres Internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes m’avait invité à participer samedi dernier, 30 janvier, à une table-ronde consacrée à « La violence des images dans l’audiovisuel : quel impact sur les jeunes ? » aux côtés de Fanny Abadi, psychothérapeute, directrice du Centre International d’Ethique de Montpellier, Didier Martiny, cinéaste, lauréat du Prix Henri Langlois, Nacer Khermir, cinéaste, lauréat du Prix Henri Langlois et Salim Mokkaddem, professeur agrégé de philosophie. Les débats étaient animés par Abderrahim Hafidi, producteur et journaliste, un des co-présentateurs et producteur délégué de l’émission Islam de France 2 diffusée tous les dimanches matin.

Invité samedi à une table-ronde sur les images dans le cadre des Rencontres Internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes

Lionel Tardif, délégué général des Rencontres Internationales du cinéma de patrimoine de Vincennes m’avait invité à participer samedi dernier, 30 janvier, à une table-ronde consacrée à « La violence des images dans l’audiovisuel : quel impact sur les jeunes ? » aux côtés de Fanny Abadi, psychothérapeute, directrice du Centre International d’Ethique de Montpellier, Didier Martiny, cinéaste, lauréat du Prix Henri Langlois, Nacer Khermir, cinéaste, lauréat du Prix Henri Langlois et Salim Mokkaddem, professeur agrégé de philosophie. Les débats étaient animés par Abderrahim Hafidi, producteur et journaliste, un des co-présentateurs et producteur délégué de l’émission Islam de France 2 diffusée tous les dimanches matin.

Proposal for a better protection of physical addresses


Here is the contribution for the Consultation on the legal framework for the fundamental right to protection of personal data I sent on last December to the European Commission (http://ec.europa.eu/justice_home/news/consulting_public/news_consulting_0003_en.htm)

December 18th, 2009

Proposal for a better protection of physical addresses

Analysis of the situation:

Personal addresses of citizens (i.e. physical addresses: primary residence, second home …) are considered in most European countries as personal data. As such, these addresses are protected by various legal instruments concerning the right to privacy, including in France, the Data Protection Act of 1978, at the European Community level by Directive 95/46/EC, and by Convention No. 108 of the Council of Europe for the protection of personal data of the Council of Europe.

However, in practice the physical addresses of the citizens are not sufficiently protected:

  1. • they are often collected in paper or electronic (Internet…) questionnaires and it is not clearly stated: 1 if the citizen has the right to refuse or not to disclose his physical address; 2 if the citizen, who does communicate his physical address, has the right to object that this information be shared with third parties. For example, in France, when subscribing to a landline, to a mobile phone or to the Internet, the physical address is automatically collected by the telephone operator or the ISP (Internet Access Provider) and is then communicated to directories and other information services. To oppose this process, the customer of the telephone operator or of the ISP must take specific steps.
  2. • Authorities do not adequately protect these data: in France, the Mairie de Paris publishes on its website the addresses of all the Parisians who have applied for construction permits; INSEE (National Institute for Statistics and Economic Studies) communicates to third parties the addresses of all individuals who have settled as professional people and work at home (Sirène diffusion database). To oppose this communication, specific steps must be taken;
  3. • These addresses are at the core of a very profitable trade. Phone operators, ISPs, directory services, mail order specialists, sell and exchange their mailing lists of individuals to enrich these databases. Is it normal that so much money is made from a personal data – the physical address of a citizen – which, by definition, belongs to him and of which he should therefore control all uses?

Consequences:


The protection of the physical address of a citizen is required for:

  1. • not to receive unsolicited snail mails;
  2. • not be targeted by political parties (insistent voices rise everywhere in France but also in Europe, to allow political parties to use the technique of micro-targeting, very widespread in the United States: it involves comparing the maximum of existing databases, such as electoral, commercial, political bases…, to get the maximum of individual data on all voters. These data are used to develop personalized messages, particularly when operating door-to-door – which involves having the physical address of voters).
  3. • not be robbed: not only is it increasingly easy to obtain the address of someone, but also to access to photos of his house or his apartment (on Flickr, Picasa…) and to know, through social networks (Linkedin, Facebook, Twitter…) if he is at home, at work, on travel …
  4. • not be assaulted: more and more young Europeans subscribe to geolocalized dating networks (Yuback, Aka-Aki…), to make friends, meet people, etc. A study of the profiles on these sites and you can quickly find the physical address of users. A young woman who does not want to respond to the advances of another person encountered on these sites, can be waited for in front of her house/flat …


Recommendations:

  1. • Collection of physical addresses: The communication of one’s physical address should only be mandatory for administrations, health services, banks, insurances and other services (Police Department, Justice Department, Post Office, ISPs, newspapers, electricity, water, mail order…) which obviously need to access the physical address of a citizen to verify his identity or to provide the service to which he subscribes. In all other cases, the forms for collecting information should indicate very clearly that the disclosure of the physical address is optional.
  2. • Sharing of physical addresses: In all cases (when the communication of the physical address is required or when it is optional) the default option will be the following: the address will not be shared with third parties (except legal constraints: police investigation, etc.). To be allowed to share the address, collecting organizations will get the explicit agreement of concerned citizens (thanks to a check box on paper and electronic forms or a signature on paper documents…). Otherwise, the citizen will have nothing to do to have his physical address confidential and not shared with third parties. The protection and confidentiality of his physical address will be automatic. Note that in telephone directories, a simple indication of the village, town (or in large cities, district), plus the phone number of the person, is sufficient to distinguish homonyms. The full address is not necessary.
  3. • Location Based Services (cameras, mobile phones, geolocalized dating networks – Yuback, Aka-Aki…): An option should eliminate the geolocation of all activities (taking pictures…) that it leads to his home. This would prevent one’s physical address from being disclosed on these sites.
  4. • Social networks (Facebook, Twitter, Linkedin, Yuback, Aka-Aki…): these websites must never disclose the physical addresses of their subscribers to other subscribers or advertisers or any other third parties.