Les adolescents, crédules, se font facilement abuser par des émissions de télévision, des pubs à la télé, à la radio ou dans des journaux, qui leur proposent d’envoyer des SMS surtaxés depuis leur téléphone mobile pour soutenir leur candidat préféré, acheter de nouvelles sonneries, connaître le prénom de leur prochain(e) petit(e) ami(e) etc.
Comme les informations légales (coût du service, nombre de SMS à envoyer, configuration nécessaire…) sont diffusées très rapidement ou figurent en caractères à peine lisibles, les jeunes ne se rendent pas compte de ce qu’ils dépensent : jusqu’à 3 euros de surtaxe par SMS (plus éventuellement le prix d’un Texto facturé par leur opérateur).
Résultat, ces services représentent une véritable manne pour les éditeurs de ces services et les opérateurs de téléphonie mobile (en 2006, les premiers auraient perçu ainsi plus de 120 millions d’euros et les seconds plus de 60 millions) et un gouffre financier pour les familles.
C’est un des scandales que je dénonce dans mon livre « Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, Internet, jeux vidéo… » (éditions Télémaque).
En Suisse ou en Finlande, les autorités ont obligé les opérateurs de téléphonie mobile à proposer une option gratuite pour bloquer l’envoi de SMS surtaxés.
Dans l’Hexagone, pour l’instant, rien de tel. Pourquoi ? Parce que le législateur français n’a pas voté de loi en ce sens. Je vous invite à envoyer une lettre à votre député lui demandant ce qu’il compte faire contre cette situation. Un modèle de lettre est disponible sur ici.