Archives de catégorie : Les enfants et les nouvelles technologies

Demain à Paris pour parler «Du bon usage des nouvelles technologies par les enfants»

Après être intervenu le 18 décembre dernier devant les travailleurs sociaux et les membres des familles d’accueils* de l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants : http://www.ose-france.org/enfance/placement-familial/), je donnerai deux conférences demain mercredi 20 mars 2013 après-midi, cette fois devant les collégiens et les lycéens accueillis par les familles d’accueils de l’OSE, sur le thème du bon usage des nouvelles technologies.

Ces deux interventions seront réservées aux enfants accueillies par les familles de l’OSE.

* l’OSE accueille 90 enfants placés dans près de 60 familles d’accueil salariées de l’institution.

Demain à Paris pour intervenir devant des enfants et des adolescents

Demain mercredi 20 février 2013, à 18H30, je serai au CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale) Flandre, géré par Emmaüs Solidarité (http://www.association.emmaus.fr/), pour intervenir une seconde fois, cette fois devant les enfants des familles de ce centre et leur donner des conseils sur l’utilisation de la télévision, d’Internet, des réseaux sociaux, des jeux vidéo et du téléphone portable.

Cette conférence n’est pas publique.

Demain à Neuilly (92) pour intervenir devant élèves et parents

Je serai demain, lundi 18 février 2013, toute la journée au collège et lycée Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine (92), à la demande de la direction de cet établissement.

Je donnerai trois conférences devant les élèves de 4èmes, de 3èmes et de secondes sur «Comment bien utiliser les nouvelles technologies et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook».

Le soir, j’interviendrai à 20h30 devant les parents des élèves de ces mêmes classes, sur le thème «Internet, téléphone portable, Facebook… : comment aider nos enfants à utiliser au mieux ces outils».

Ces conférences sont réservées aux élèves et aux parents d’élèves de cet établissement scolaire.

Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »



Signaler

* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

Nouvelles règles de confidentialité sur Facebook

Une fois de plus, Facebook a modifié la présentation des règles de confidentialité qui protègent les profils sur ce réseau social et a également ajouté de nouvelles mesures de sécurité, pour lutter contre le piratage des comptes.

Mes conseils – réservés aux lecteurs de mon livre – pour utiliser au mieux ces nouvelles dispositions et protéger ainsi au maximum nos enfants sur Facebook, sont disponibles à cette adresse :

http://nosenfants.fr/2013/01/02/nouvelle-version-des-parametres-de-confidentialite-de-facebook/

Télé, ordi, jeux vidéo… : conseils pour les enfants du primaire

Je suis intervenu la semaine dernière à Modane (73), à la demande du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) et de la mairie de cette ville, sur le thème du bon usage des écrans : le jeudi dans la journée devant tous les collégiens et, le soir, devant les parents, les enseignants et les éducateurs ; le vendredi matin devant tous les élèves du primaire.

Les écrans peuvent constituer de formidables « fenêtres sur le monde ». Mais peuvent aussi poser un certain nombre de problèmes. Il faut en avoir conscience pour pouvoir, dès que possible, entamer un dialogue constructif avec ses enfants et prendre quelques mesures préventives.

Plusieurs professeurs des écoles m’ont demandé de publier les conseils que j’ai proposés pour les enfants de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2, afin de pouvoir ensuite transmettre cette liste aux parents. La voici :

• pas d’ordinateur, de console de jeux ou de télévision dans les chambres des enfants. L’écran, quel qu’il soit, doit être dans une pièce commune où les parents peuvent voir ce qui se passe et réguler l’utilisation par les enfants ;

• l’idéal, à cet âge, est moins d’une heure – si possible une demi-heure – d’écrans (ordinateur ou jeux vidéo ou télévision) au total par jour ; les enfants du primaire doivent jouer, faire du sport, lire, se promener…

• votre enfant dit qu’il s’ennuie et réclame de pouvoir regarder la télévision ? Laissez-le seul quelques minutes et vous aurez la bonne surprise de le voir faire fonctionner son imagination pour trouver une occupation…

• pas d’écran (ordinateur, jeux vidéo, télévision…) le matin avant l’école ou le soir après le dîner. Les enfants sont très sensibles à l’énergie qui se dégage des images (enchaînement rapide des séquences, bande sonore plus forte, dispute entre les personnages d’un dessin animé…), l’emmagasinent et se retrouvent excités au début des cours ou au moment de s’endormir.

• ne laissez pas seul un enfant devant un écran : on ne sait pas ce qui peut lui faire peur. Par exemple, une scène qui nous semble tout à fait banale dans un dessin animé peut lui rappeler un mauvais souvenir et provoquer une forte émotion chez lui. Si un adulte ne se trouve pas à proximité, l’enfant ne pourra pas évacuer ses sentiments par la parole.

• respecter les pictogrammes et le bon sens ! Le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) a mis au point une classification pour indiquer si telle ou telle émission est visible par des enfants de tel ou tel âge. La classification PEGI propose des jeux vidéo adaptés à tel ou tel âge. Enfin, à titre personnel, j’estime que les enfants de moins de 11 ans ne disposent pas de la maturité intellectuelle et affective nécessaire pour regarder les journaux télévisés.

• prévenez vos enfants qu’ils peuvent rencontrer des contenus qui les mettront « mal à l’aise ». Que cela peut arriver à n’importe qui, que ce ne sera pas de leur faute et qu’ils ne doivent surtout pas hésiter à en parler à un adulte (parent, grand parent, enseignant…), là encore pour qu’ils puissent se libérer par la parole.

• enfin, n’oubliez pas de mettre en garde vos enfants contre la publicité. Par exemple, en les prévenant que « la publicité veut te faire croire que tu as besoin de cet objet pour être heureux, alors que ce n’est pas vrai. »

Ces conseils sont une synthèse des recommandations recueillies auprès des spécialistes (psychiatres, pédopsychiatres, sociologues, spécialistes des images…) interrogés lors de la rédaction de mes ouvrages consacrés à l’impact des écrans sur les enfants et parus aux éditions Télémaque :

• Les enfants face aux écrans :

• Les 90 questions que tous les parents se posent : Internet, téléphone mobile, jeux vidéo :

Mes principaux conseils pour une bonne utilisation de Facebook et du téléphone portable par nos enfants

J’ai été interviewé par le quotidien Metro sur les meilleures pratiques à suivre lorsque nos enfants réclament un compte Facebook ou un téléphone mobile : http://www.metrofrance.com/high-tech/je-deconseille-de-laisser-un-enfant-de-moins-de-13-ans-s-inscrire-sur-facebook/mljj!YmBuKVVsFg6WY/