Le New York Times a révélé hier que certaines applications pouvaient avoir accès à toutes les photos stockées sur les appareils mobiles d’Apple (iPhone, iPad, iPod Touch).
Selon le quotidien américain, les applications qui demandent, pour diverses raisons, à utiliser la localisation du propriétaire de l’appareil, peuvent également siphonner l’intégralité de sa bibliothèque de photos ou de vidéos.
En fait, l’utilisateur est bien prévenu qu’en autorisant l’utilisation de sa localisation, il permet également à ces applications d’accéder aux informations sur les lieux de prises de vue*, contenues dans ses photos et ses vidéos, mais il n’est pas averti que ces applications peuvent copier l’intégralité de ses clichés !
L’article du New York Times : http://bits.blogs.nytimes.com/2012/02/28/tk-ios-gives-developers-access-to-photos-videos-location/?ref=technology
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*La plupart des appareils photos numériques, y compris ceux qui équipent les téléphones portables, enregistrent, en plus de la photo elle-même, des informations sur celle-ci. Ces données sont stockées dans un petit fichier, qui restera attaché au cliché tout au long de ses pérégrinations sur des ordinateurs ou des sites Web. Ce fichier Exif contient la date et l’heure de la prise de vue, la marque et le modèle de l’appareil photo, ainsi que des informations variables comme l’orientation, l’ouverture, la vitesse d’obturation, la longueur de focale, la sensibilité… Si l’appareil photo possède un système de géolocalisation (GPS…), les coordonnées géographiques de la prise de vue sont également enregistrées !
Le New York Times a révélé hier que certaines applications pouvaient avoir accès à toutes les photos stockées sur les appareils mobiles d’Apple (iPhone, iPad, iPod Touch).
Selon le quotidien américain, les applications qui demandent, pour diverses raisons, à utiliser la localisation du propriétaire de l’appareil, peuvent également siphonner l’intégralité de sa bibliothèque de photos ou de vidéos.
En fait, l’utilisateur est bien prévenu qu’en autorisant l’utilisation de sa localisation, il permet également à ces applications d’accéder aux informations sur les lieux de prises de vue*, contenues dans ses photos et ses vidéos, mais il n’est pas averti que ces applications peuvent copier l’intégralité de ses clichés !
L’article du New York Times : http://bits.blogs.nytimes.com/2012/02/28/tk-ios-gives-developers-access-to-photos-videos-location/?ref=technology
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*La plupart des appareils photos numériques, y compris ceux qui équipent les téléphones portables, enregistrent, en plus de la photo elle-même, des informations sur celle-ci. Ces données sont stockées dans un petit fichier, qui restera attaché au cliché tout au long de ses pérégrinations sur des ordinateurs ou des sites Web. Ce fichier Exif contient la date et l’heure de la prise de vue, la marque et le modèle de l’appareil photo, ainsi que des informations variables comme l’orientation, l’ouverture, la vitesse d’obturation, la longueur de focale, la sensibilité… Si l’appareil photo possède un système de géolocalisation (GPS…), les coordonnées géographiques de la prise de vue sont également enregistrées !
J’ai publié ce matin dans Les Echos une enquête sur les cookies et la publicité comportementale.
En effet, depuis le 24 août 2011, une ordonnance du gouvernement français – transposition de directives européennes, dites Paquet Télécom – exige des sites Web qu’ils demandent l’accord des internautes avant de leur installer un cookie, un petit logiciel espion, sur leur ordinateur…
Mais pour l’instant, à l’exception de quelques sites officiels, rien n’a changé.
Pourquoi ?
Pour en savoir plus, cliquez ici pour accéder à mon article sur Les Echos.fr :
Mon enquête comprend également un encadré sur « Les petits arrangements de Google« , qui explique pourquoi le célèbre moteur de recherche a modifié ses règles de confidentialité.
Si vous souhaitez connaître la liste des cookies et autres logiciels espions qui sont installés sur votre navigateur par les sites Internet que vous visitez, vous pouvez équiper votre navigateur Chrome, Firefox, Internet Explorer, Mobile iOS, Opera ou Safari de l’extension Ghostery (téléchargeable sur www.ghostery.com). Voici, par exemple, les sept éléments installés par le site du New York Times.
Pour l’instant, seuls quelques sites officiels français, comme celui de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) – illustration ci-dessous -, respectent l’ordonnance française et demandent l’accord des internautes avant d’installer un cookie sur leur ordinateur.
Les services commerciaux de Google m’ont proposé la semaine dernière un bon de 100 euros pour essayer à nouveau leur service d’annonce (voir facsimilé ci-dessous).
J’ai trouvé amusant de profiter de leur offre pour faire de la publicité pour mon livre « Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données ».
J’ai donc créé trois petites publicités :
• « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Apple s’empare de vos données »
• « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Facebook s’empare de vos données »
• « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Google s’empare de vos données »
.
Ces trois cartouches sont associés à des mots-clés comme « vie privée », « données personnelles », etc. : ils apparaissent au dessus des résultats proposés par Google aux internautes qui mènent des recherches sur ces mots.
Lorsqu’un internaute clique sur une de mes publicités, il est redirigé vers la page consacrée à mon ouvrage sur Fnac.com, où il peut alors acheter mon livre
Bizarrement, l’annonce intitulée « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Google s’empare de vos données » a été refusée par… Google !
J’ai demandé pourquoi aux équipes de Google AdWords :
L’équipe AdWords de Google m’a répondu que cette annonce avait été rejetée à cause de l’utilisation de la marque Google.
J’ai alors demandé pourquoi les deux autres annonces – qui mentionnaient également des marques (Apple et Facebook, en l’occurrence) – n’avaient pas été rejetées.
Voici leur réponse (voir ci-contre).
Conclusion : pas de censure sur Google AdWords, mais certaines marques sont mieux protégées que d’autres !
Les services commerciaux de Google m’ont proposé la semaine dernière un bon de 100 euros pour essayer à nouveau leur service d’annonce (voir facsimilé ci-dessous).
J’ai trouvé amusant de profiter de leur offre pour faire de la publicité pour mon livre « Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données ».
J’ai donc créé trois petites publicités :
• « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Apple s’empare de vos données »
• « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Facebook s’empare de vos données »
• « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Google s’empare de vos données »
.
Ces trois cartouches sont associés à des mots-clés comme « vie privée », « données personnelles », etc. : ils apparaissent au dessus des résultats proposés par Google aux internautes qui mènent des recherches sur ces mots.
Lorsqu’un internaute clique sur une de mes publicités, il est redirigé vers la page consacrée à mon ouvrage sur Fnac.com, où il peut alors acheter mon livre
Bizarrement, l’annonce intitulée « Vie privée sur le Web – Découvrez comment Google s’empare de vos données » a été refusée par… Google !
J’ai demandé pourquoi aux équipes de Google AdWords :
L’équipe AdWords de Google m’a répondu que cette annonce avait été rejetée à cause de l’utilisation de la marque Google.
J’ai alors demandé pourquoi les deux autres annonces – qui mentionnaient également des marques (Apple et Facebook, en l’occurrence) – n’avaient pas été rejetées.
Voici leur réponse (voir ci-contre).
Conclusion : pas de censure sur Google AdWords, mais certaines marques sont mieux protégées que d’autres !
La Commission Européenne vient de rendre publique une lettre que la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) a adressée hier, lundi 27 février 2012, à Larry Page, le P-DG de Google.
Dans cette missive, envoyée au nom du G29*, la présidente de la CNIL, confirmant ce que j’ai écrit sur ce blog ou dans Les Echos, estime que les nouvelles règles de confidentialité proposées par Google et qui doivent entrer en vigueur après-demain, 1er mars 2012, ne remplissent pas les conditions posées par Directive européenne 95/46/CE sur la protection des données personnelle : les informations données aux internautes sont trop vagues et ne permettent pas de savoir ce qui va être fait exactement de leurs données.
En particulier, il est impossible, «même pour un spécialiste chevronné des problèmes de protection des données», de savoir comment les informations récoltées lors de l’utilisation de tels ou tels services de Google par les internautes vont être regoupées !
Enfin, Isabelle Falque-Pierrotin insiste sur le fait que Google, pour récolter ces informations, utilise des cookies et qu’il lui est ainsi difficile de respecter le principe de consentement prévu à l’article 5(3) de la Directive européenne sur la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques.
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*le G29, ou Groupe de travail Article 29 sur la protection des données, est un organe consultatif européen indépendant sur la protection des données et de la vie privée. Son rôle est de conseiller la Commission Européenne, de faire des propositions et de veiller à une application uniforme des directives européennes sur la protection des données ou la vie privée.
Son introduction en Bourse devrait donner à Facebook les moyens de se développer et de tenter de se rapprocher de la taille de Google. Tandis que les nouvelles règles de confidentialité que le moteur de recherche veut imposer aux internautes lui permettront d’imiter le modèle publicitaire de Facebook.
La publicité ciblée au cœur de l’affrontement entre Google et Facebook.
Mieux comprendre le fonctionnement de la publicité ciblée.
Facebook sait très précisément qui est connecté
Les “tracking cookies” sont de plus en plus réglementés.
Le 24 janvier dernier, Google annonçait une modification de ses règles de confidentialité. Et début février, Facebook a formellement lancé le processus devant aboutir à son introduction en bourse.
Derrière ces deux événements apparemment sans rapport se poursuit en fait la guerre que se livrent Facebook et Google, deux des principaux prédateurs de la Silicon Valley (voir mon livre : Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données).
L’intérêt, pour Facebook, d’une introduction en Bourse est évident : l’argent levé devrait lui permettre de poursuivre sa croissance et donc de pouvoir peut-être un jour rivaliser avec le géant Google, dix fois plus gros que lui en termes de chiffre d’affaires. Pour y parvenir, l’entreprise de Mark Zuckerberg doit se développer à l’international, avec l’ouverture de nouveaux bureaux ; et imaginer de nouveaux services, en particulier, publicitaires.
La publicité ciblée au cœur de l’affrontement entre Google et Facebook.
A ce sujet, avez-vous noté que, depuis quelques jours, les publicités entourant les photos que nous regardons sur Facebook sont mises en avant ? Cela conforte la prédiction que j’ai réalisée dans mon livre Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? : Facebook travaille à une analyse de plus en plus fine des photographies que nous publions sur son réseau, afin de repérer les marques qui figurent sur ces clichés, de savoir dans quel contexte ils ont été pris, afin de mieux connaître nos centres d’intérêt et ainsi de nous proposer des publicités ciblées (personnalisées) à chaque fois que nous nous connectons sur Facebook.
La publicité ciblée constitue en effet le cœur de l’affrontement entre Google et Facebook. L’an dernier (2011), 84% du chiffre d’affaires de Facebook provenaient de la publicité*. Tandis, que les bannières et autres displays représentaient 96% du chiffre d’affaires de Google**, qui gère la publicité sur ses propres sites Internet, mais aussi sur des centaines de milliers d’autres serveurs Web.
Les sommes en jeu sont considérables, puisque le chiffre d’affaires de Google (32 467 salariés fin 2011) s’est élevé à 37,9 milliards de dollars (28,8 milliards d’euros) en 2011, tandis que celui de Facebook (3 200 salariés) a atteint 3,7 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros). A noter que le chiffre d’affaires par salarié est sensiblement le même : 1,17 million de dollars par employé chez Google ; 1,16 million de dollars par tête chez Facebook. Le réseau social est cependant très légèrement plus rentable que son concurrent de Mountain View : le bénéfice net du réseau social représente 26,9 % de son chiffre d’affaires ; ce ratio n’est “que” de 25,7% chez Google. Alors que chaque salarié du moteur de recherche dégage un bénéfice net de 0,29 million de dollars, ceux de Facebook font 7% de mieux, puisqu’ils génèrent chacun 0,31 million de dollars de bénéfice net.
Pourquoi cette différence ? Peut-être, parce que Facebook a mis au point un modèle économique légèrement plus performant, en particulier dans le domaine publicitaire.
Mieux comprendre le fonctionnement de la publicité ciblée.
Il existe en effet deux grandes façons de faire de la publicité ciblée.
La première est ce que l’on appelle la publicité contextuelle : on analyse le contexte des sites que vous visitez, des mails que vous rédigez ou recevez ou des recherches que vous faites sur Internet.
La seconde est la publicité comportementale : on regarde notre navigation sur Internet sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines et l’on essaie d’en déduire une connaissance extrêmement fine de nos centres d’intérêt. Exemple, lorsque je suis devenu père de famille, j’ai fait des recherches sur les couches-culottes ; puis, quelques jours plus tard, la famille s’étant agrandie, sur les voitures familiales ; et, enfin, encore quelques jours après, comme je n’avais pas les moyens de payer cette voiture au comptant, j’ai fait des recherches sur les crédits bancaires. De ces trois recherches – couches, voitures, crédits – Google a déduit que j’avais besoin d’un crédit automobile et m’a donc affiché une publicité pour un produit bancaire de ce type, ce qui avait toutes les chances d’attirer mon attention et donc de m’inciter à cliquer sur cette publicité, ce qui rapporte plus d’argent à Google.
Voici une petite vidéo que j’ai réalisée pour vous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la publicité comportementale:
Jusqu’ici ce marché a été dominé par Google, qui suit nos déplacements sur Internet à l’aide de cookies, ces petits logiciels espions qui s’installent dans la mémoire de notre navigateur Internet et qui permettent de savoir que nous sommes passés par tel ou tel site. Problème : avec les cookies, Google sait juste que tel ou tel navigateur est passé par ici ou par là, mais ne sait pas qui, exactement, est derrière ce navigateur : un homme ? une femme ? un jeune ? un adulte ? un senior ? Ainsi, chez moi, nous avons un ordinateur domestique qui peut être utilisé par ma femme, un de nos trois enfants ou moi-même. Bien sûr, en regardant si les sites visités sont plutôt des sites pour mineurs, pour personnes actives, pour garçon ou pour fille, Google peut essayer d’avoir une idée un peu plus précise de qui est derrière l’écran, mais cela reste approximatif.
Facebook sait très précisément qui est connecté
En revanche, Facebook, en la matière, dispose d’un avantage considérable sur Google : pour se connecter à son notre Facebook, nous devons tous entrer notre adresse de courrier électronique et notre mot de passe. Facebook sait alors très précisément qui est connecté et peut se servir de toutes les informations que nous lui avons communiquées lors de notre inscription, mais aussi des centres d’intérêt de nos amis (selon la règle de “Qui se ressemble, s’assemble” ou “Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu es”) pour nous envoyer des publicités “ciblées”. Il peut également nous suivre un peu partout sur Internet, grâce aux boutons “J’aime” qui équipent désormais des millions de sites Web à travers le monde.
Les “tracking cookies” sont de plus en plus réglementés.
L’extension Ghostery permet à la plupart des navigateurs d’afficher les cookies que les sites Internet installent sur notre ordinateur
Une autre raison devrait pousser Google à se rapprocher du modèle publicitaire de Facebook : l’utilisation des “tracking cookies”, les cookies installés sur nos navigateurs, entre autres par Google, pour suivre nos déplacements sur la Toile, est de plus en plus encadrée***. Tandis que les cookies d’authentification, utilisés, par exemple par Facebook, pour nous reconnaître à chaque fois que nous revenons sur un site sur lequel nous sommes inscrits – ce qui nous évite d’avoir à entrer à nouveau identifiant et mot de passe – sont très peu réglementés.
«L’encadrement des tracking cookies va favoriser les acteurs de la publicité qui disposent d’une plate-forme d’authentification, comme Facebook, Yahoo! ou Google», explique Sébastien Etorre****, directeur des opérations France, chez Specific Media, une régie publicitaire online, spécialiste des technologies de ciblage (et qui a racheté My Space en juin 2011).
Voilà pourquoi Google a modifié ses règles de confidentialité, afin que nous l’autorisions à nous suivre à l’aide d’un cookie d’authentification, lorsque nous utilisons ses nombreux services.
Les masseurs inscrits sur BBtousse.fr doivent s’identifier avec leur carte professionnelle de santé.
J’ai publié ce matin dans Les Echos un article sur une initiative très originale, qui utilise les technologies les plus récentes pour aider les parents d’un bébé atteint de bronchiolite à trouver un kiné de garde près de chez eux.
Quel parent n’a pas eu un nourrisson touché par la bronchiolite ? A l’inquiétude provoquée par l’état de l’enfant s’ajoute le stress de devoir rapidement trouver un kinésithérapeute pour soulager, sur la recommandation du médecin…
Dans un billet publié hier sur son blog officiel, le moteur de recherche Google a annoncé qu’il se réservait désormais le droit de nous pister à travers tous les sites qu’il gère (YouTube, Gmail, Google +, Google Documents, Google News…), afin de nous proposer des publicités toujours plus ciblées.
A la page 37 de mon livre « Silicon Valley /Prédateurs Vallée ? », je rappelle qu’«un document interne [à Google] estime que toutes les données que [Google] accumule sur nous constituent « la meilleure source d’informations sur les centre d’intérêts des utilisateurs que l’on puisse trouver sur Internet. Aucune autre entreprise ne peut faire aussi bien »*.»
Et, toujours dans mon livre, je demande «combien de temps Larry Page et Sergey Brin [les deux patrons de Google] vont-ils résister à la tentation d’utiliser toutes ces données – ce que nous faisons sur le moteur de recherche et ce que nous faisons en utilisant les services personnalisés de Google (Gmail, Picasa, Google Documents, Google Maps…) – pour nous envoyer des publicités extrêmement ciblées ?»
La réponse est tombée hier : à partir du 1er mars 2012, Google pourra suivre, au cours de leurs pérégrinations à travers tous les sites (YouTube, Gmail, Google +, Google Documents, Google News…) qu’il gère, les internautes inscrits à un de ces services. Et pourra leur proposer une publicité « ciblée » (personnalisée) en fonction des informations que l’entreprise aura ainsi acquises sur chacun d’entre nous : «We can provide more relevant ads too. For example, it’s January, but maybe you’re not a gym person, so fitness ads aren’t that useful to you».
Voilà en effet ce que l’on peut lire dans un billet publié sur le blog officiel de Google. Alma Whitten, Director of Privacy, Product and Engineering, y présente les grandes lignes des nouvelles règles de confidentialité, qui entreront en vigueur à partir du 1er mars 2012.
Ces nouvelles règles précisent que Google peut collecter sur nous :
• les données personnelles que nous lui fournissons lorsque nous nous inscrivons à un de ses services. Ces données personelles comprennent «votre nom, votre adresse e-mail, votre numéro de téléphone ou votre carte de paiement. Pour pouvoir profiter de toutes les fonctionnalités de partage que nous proposons, vous pouvez également être amené(e) à créer un Profil Google public, qui peut comprendre votre nom et votre photo.»
• l’utilisation que nous faisons de ses services («par exemple lorsque vous visitez un site Web qui utilise nos services publicitaires ou lorsque vous visionnez nos annonces et nos contenus et interagissez avec ces éléments.»). Google peut ainsi enregistrer :
– des données relatives à l’appareil que nous utilisons («ex : modèle, version du système d’exploitation, identifiants uniques de l’appareil et données relatives au réseau mobile, y compris votre numéro de téléphone»).
– des fichiers journaux, c’est-à-dire des données que Google stocke sur ses serveurs lorsque nous utilisons ses services («vos requêtes de recherche», «données relatives aux communications téléphoniques, comme votre numéro de téléphone, celui de l’appelant, les numéros de transfert, l’heure et la date des appels, leur durée, les données de routage des SMS et les types d’appels», «votreadresse IP» – l’adresse IP est un numéro unique qui permet de savoir que c’est votre ordinateur, et non un autre, qui est connecté à Internet)
– des données de localisation («comme par exemple des signaux GPS envoyés par un appareil mobile. Nous pouvons également être amenés à utiliser différentes technologies permettant de vous localiser, telles que les données du capteur de votre appareil permettant par exemple d’identifier les points d’accès Wi-Fi et les antennes-relais se trouvant à proximité»)
– des cookies et identifiants anonymes.
Un peu plus loin, on y apprend que «ces donnée permettent [à Google] de vous proposer des contenus adaptés, tels que des annonces et des résultats de recherche plus pertinents.»
Voici un petit schéma, résumant ce qui nous attend à partir du 1er mars prochain.
Pour l’instant, il n’est pas possible de faire flouter les photos satellite que Google publie sur Google Maps ou Google Earth.
En revanche, Google a prévu une procédure permettant à n’importe quel habitant d’une maison ou d’un appartement de faire flouter la façade de son domicile dans Google Street View, le service de Google qui permet de naviguer virtuellement dans les villes et les villages.
• Le plus simple est de se rendre sur Google Maps et d’entrer dans la barre de recherche, en haut de l’écran, l’adresse de son domicile (dans les saisies d’écrans suivantes, pour des raisons légales, l’exemple du Palais de l’Elysée, a été pris – avertissement aux petits plaisantins qui souhaiteraient faire flouter la façade de l’Elysée : seuls les occupants d’un logement peuvent le faire flouter).
Il faut ensuite faire glisser sur le plan, le petit bonhomme « Google Street View » orange qui apparaît sur l’échelle de zoom, à gauche de la photo ou du plan. Déplacez-vous dans la rue jusqu’à voir apparaître la façade de votre domicile. Cliquez sur le lien « Signaler un problème », en bas à gauche de la photo.
• Une nouvelle page apparaît. Cliquez sur le lien « Problèmes de respect de la vie privée ».
• Cliquez sur le lien « ma maison »
• Cliquez sur le bouton en face de « J’ai trouvé une photo de ma maison et je souhaiterais qu’elle soit floutée ». Dans le cadre en dessous, précisez que vous occupez ce logement (encore une fois, inutile de vouloir faire une mauvaise plaisanterie en prétendant que vous habitez le Palais de l’Elysée) et que vous souhaitez, pour des raisons personnelles, que la photo en soit floutée. Dans le cartouche en dessous, indiquez votre adresse e-mail. Puis, juste en dessous, ajustez la vue pour la centrer sur votre habitation. Attention, si vous habitez un immeuble collectif, c’est tout le bâtiment qui sera flouté.
Quelques heures plus tard, vous recevrez un message confirmant la prise en compte de votre demande par Google.
Enfin, quelques jours plus tard, vous recevrez un message de Google vous annonçant que l’opération a été effectuée.
Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie
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