Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Demain à Paris pour une table-ronde «Donner ses données ou vendre sa vie ?»

Je participerai demain lundi 18 mars 2013 à une table-ronde «Donner ses données ou vendre sa vie ?», animée par Nicolas Arpagian (Rédacteur en Chef, Prospective Stratégique), devant un public composé d’auditeurs de la session nationale « Sécurité Economique » de l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice http://www.inhesj.fr/fr), ainsi que d’étudiants de l’école d’ingénieurs EPITA.

Notre navigation quotidienne sur le Net génère des données de connexion. Et notre participation à des médias sociaux nous incite à laisser des traces numériques, largement exploitées par les gestionnaires de sites Internet. Au point de leur permettre de constituer des bases de données à l’échelle planétaire. Quelle est la véritable valeur de ses données personnelles? Comment ces firmes multinationales ont-elles acquis en quelques années par la qualité de leurs services la puissance économique et technique autrefois réservées aux Etats? Quel avenir pour la sphère privée dans un univers omniconnecté? Sur Internet, sommes-nous devenus désormais le produit à vendre ?

Je serai aux côtés de :

• Benoît Tabaka, directeur affaires publiques, Google ;

• Gwendal Le Grand, Chef du service Expertise informatique, CNIL ;

• Alexandre Quintard-Kaigre, chargé de mission Affaires

publiques & juridiques, Mission Etalab – Service du Premier

ministre ;

• Marie Moin, Responsable des enseignements juridiques, EPITA.

Ecole Militaire – Amphithéâtre De Bourcet 1 place Joffre, 75007 Paris – M° Ecole Militaire

Peut-on se passer des mots de passe ?

J’ai publié ce matin dans Les Echos un article sur les mots de passe, devenus les points faibles de l’économie numérique, comme en témoignent les cyberattaques dont ont été victimes récemment Apple, Facebook, Google, Twitter.

Quelles précautions prendre pour choisir et protéger ses mots de passe ?

Cette technique d’authentification peut-elle être améliorée ou remplacée ?

Pour lire cette enquête, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/debat/0202582300483-mieux-proteger-nos-echanges-en-ligne-542010.php

Demain à Paris pour parler de nouvelles technologies et d'éthique professionnelle

Je serai demain, mardi 26 février 2013, à l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) Paris Saint-Joseph (75014 Paris) pour intervenir devant les élèves de deuxième année de la filière “infirmière” de cet établissement, sur le thème de l’utilisation des nouvelles technologies en milieu professionnel en respectant l’éthique professionnelle :

– les différentes nouvelles technologies concernées :

– l’attrait que ces nouvelles technologies exercent sur les jeunes adultes avec en particulier l’attrait de l’image et l’attrait des réseaux sociaux ; les “pièges” professionnels que peuvent constituer ces outils ;

– rapide rappel de la législation en vigueur en termes de confidentialité et de respect de la vie privée qui s’appliquent ;

– le droit à l’image des personnes ;

– le statut de chacune des nouvelles technologies en termes de conversation privée ou de conversation publique, de conversation personnelle ou de conversation professionnelle ;

– les précautions à prendre lorsqu’on utilise des moyens de communication à usage mixte (professionnel/personnel ; privé/public) ;

– quelques exemples de personnels hospitaliers mis en cause pour non respect des règles de confidentialité ou du droit à l’image, à l’aide des nouvelles technologies ;

– les données que nous transmettons sans le savoir ; implications légales ;

– mise en garde sur l’utilisation des résultats fournis par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux par les personnes responsables du recrutement dans les administrations et les entreprises.

Cette intervention est réservée aux élèves de l’IFSI Saint-Joseph.

Demain à Paris pour parler de nouvelles technologies et d’éthique professionnelle

Je serai demain, mardi 26 février 2013, à l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) Paris Saint-Joseph (75014 Paris) pour intervenir devant les élèves de deuxième année de la filière “infirmière” de cet établissement, sur le thème de l’utilisation des nouvelles technologies en milieu professionnel en respectant l’éthique professionnelle :

– les différentes nouvelles technologies concernées :

– l’attrait que ces nouvelles technologies exercent sur les jeunes adultes avec en particulier l’attrait de l’image et l’attrait des réseaux sociaux ; les “pièges” professionnels que peuvent constituer ces outils ;

– rapide rappel de la législation en vigueur en termes de confidentialité et de respect de la vie privée qui s’appliquent ;

– le droit à l’image des personnes ;

– le statut de chacune des nouvelles technologies en termes de conversation privée ou de conversation publique, de conversation personnelle ou de conversation professionnelle ;

– les précautions à prendre lorsqu’on utilise des moyens de communication à usage mixte (professionnel/personnel ; privé/public) ;

– quelques exemples de personnels hospitaliers mis en cause pour non respect des règles de confidentialité ou du droit à l’image, à l’aide des nouvelles technologies ;

– les données que nous transmettons sans le savoir ; implications légales ;

– mise en garde sur l’utilisation des résultats fournis par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux par les personnes responsables du recrutement dans les administrations et les entreprises.

Cette intervention est réservée aux élèves de l’IFSI Saint-Joseph.

Demain à Paris pour intervenir devant des enfants et des adolescents

Demain mercredi 20 février 2013, à 18H30, je serai au CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale) Flandre, géré par Emmaüs Solidarité (http://www.association.emmaus.fr/), pour intervenir une seconde fois, cette fois devant les enfants des familles de ce centre et leur donner des conseils sur l’utilisation de la télévision, d’Internet, des réseaux sociaux, des jeux vidéo et du téléphone portable.

Cette conférence n’est pas publique.

Demain à Neuilly (92) pour intervenir devant élèves et parents

Je serai demain, lundi 18 février 2013, toute la journée au collège et lycée Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine (92), à la demande de la direction de cet établissement.

Je donnerai trois conférences devant les élèves de 4èmes, de 3èmes et de secondes sur «Comment bien utiliser les nouvelles technologies et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook».

Le soir, j’interviendrai à 20h30 devant les parents des élèves de ces mêmes classes, sur le thème «Internet, téléphone portable, Facebook… : comment aider nos enfants à utiliser au mieux ces outils».

Ces conférences sont réservées aux élèves et aux parents d’élèves de cet établissement scolaire.

Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »



Signaler

* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

Double-numérique : comment s'emparent-ils de nos données ?




Je suis intervenu vendredi 25 janvier 2013 lors de l' »Université des Correspondants Informatique et Libertés » sur le thème : «Double Numérique : comment s’emparent-ils de nos données ?»
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Journaliste, spécialiste des nouvelles technologies, j’écris des livres sur deux sujets : l’impact des nouvelles technologies sur l’éducation de nos enfants (voir le site Nosenfants.fr) et l’impact des nouvelles technologies sur notre vie privée (voir Tousfiches.com).
En 2012, j’ai donné plus de cinquante conférences sur ces deux thèmes (voir Lesconfs.net).
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J’ai tout à fait conscience de l’énorme richesse que représente la masse incroyable d’informations que les hommes produisent. Plusieurs estimations existent. En voici une : chaque année, l’humanité publie sous forme numérique et donc sous une forme accessible, entre autres, sur Internet, une quantité d’informations qui est l’équivalent d’une colonne de DVD qui irait de la Terre à la Lune et retour. Cela fait des millions de DVD, avec sur chacun de ces DVD, l’équivalent des textes de 3 000 livres de 200 pages.
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L’humanité n’a jamais eu accès à une telle quantité d’informations et le travail de certains de nos enfants, dans quelques années, consistera à exploiter cette masse d’informations incroyable, afin de mettre au point des services qui faciliteront la vie des habitants de notre belle planère bleue.
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Je ne suis donc pas très inquiet lorsqu’un célèbre moteur de recherche utilise les mots-clés que nous utilisons pour prédire les épidémies de grippe avec trois jours d’avance sur les observatoires officiels de la grippe.

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Je ne suis pas trop inquiet, car ces donnés sont « anonymisées », même si l’on peut s’interroger sur l’efficacité des techniques d’anonymisation utilisées par ce célèbre moteur de recherche…

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Voici le genre d’informations que notre navigateur transmet à un moteur de recherche, lorsque nous effectuons une recherche sur Internet. Ici, une Américaine commence par se demander si elle est enceinte, puis si boire du soda «diet» (c’est-à-dire avec de l’aspartame à la place du sucre) est bon pour la santé ; elle se demande ensuite si elle attend des jumeaux, avant de rechercher des tests qui lui permettraient de savoir si elle attend un garçon ou une fille. Et ça se termine mal : elle recherche des informations sur comment divorcer pour pas cher !
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En revanche, je suis inquiet quand le même célèbre moteur de recherche modifie ses conditions d’utilisations pour créer une véritable usine à gaz qui lui permettra de nous suivre à la trace au cours de nos déplacements à travers les différents services qu’il propose. Son objectif ? Accumuler le maximum d’informations sur nous, afin de pouvoir, ensuite, nous afficher des publicités ciblées…
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Sans que nous en ayons pleinement conscience, se crée à côté de nous, ce que j’appelle un « double numérique »* de nous-mêmes, composé des traces que nous laissons sur Internet, mais aussi des différents fichiers que des entreprises, un peu partout dans le monde, possèdent sur nous. Nous ignorons jusqu’à l’existence même de ce « double numérique » et savons encore moins quelles utilisations en sont faites. Ce « double numérique » peut voyager partout grâce aux réseaux de communications modernes. Il peut être déjà prêt à l’emploi, stocké quelque part sur des serveurs. Ou être constitué, à la volée, en croisant en quelques centièmes de seconde des informations existant déjà sur nous et éparpillées dans d’autres fichiers.

* j’ai utilisé l’expression « Double Numérique » pour la première fois le samedi 7 janvier 2006, alors que j’étais invité de l’émission Parenthèse, de Laurence Luret, sur France Inter  
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On s’en doute, les utilisations commerciales de ce « double numérique » sont extrêmement nombreuses : estimer notre pouvoir d’achat, cerner nos centres d’intérêt, nous suggérer des achats, etc. Il constitue, par exemple, un outil parfait pour le yield management, l’optimisation du prix de vente, en jouant sur l’offre et la demande.

Mais il y a pire : le « double numérique » peut aussi servir à évaluer notre degré de dangerosité ou nos opinions politiques ! Saviez-vous que certains sites, sur lesquels nous nous apprêtons à utiliser notre carte bancaire pour régler un achat en ligne ou sur lesquels nous nous inscrivons pour la première fois pour vendre des objets, consultent notre « double numérique » pour calculer notre probabilité d’être un mauvais payeur ou un mauvais vendeur ? Paypal, le service de paiement en ligne, qui appartient à eBay, est ainsi capable en moins de trois secondes d’autoriser quelqu’un à se créer un compte chez lui. Ou à bloquer la transaction.

Le grand danger potentiel est bien sûr l’utilisation de notre « double numérique » à des fins politiques. Que se passerait-il si une entreprise collectait des informations sur nous sur Internet et les revendait à des partis politiques ou des syndicats ? C’est déjà le cas aux Etats-Unis…

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Connaissez-vous RapLeaf, une entreprise américaine qui affirme détenir des informations sur 80% des adresses e-mails américaines ?

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J’ai fait le test : RapLeaf affirme détenir des informations sur moi, citoyen français qui possède une adresse sur un webmail américain.
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Ces renseignements semblent approximatifs, puisque, je vous rassure, je n’ai pas encore 50 ans ;-))
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Voici toutes les catégories dans lesquelles RapLeaf affirme pouvoir nous ranger.

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Comment RapLeaf obtient-il toutes ces informations ? C’est très simple…
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Passons maintenant à Facebook. Avez-vous déjà essayé de créer une publicité sur Facebook ? Tout le monde peut le faire. Il suffit de cliquer sur le lien «Créer une publicité».

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Après avoir rédigé le texte de votre annonce, Facebook vous propose de choisir très précisément son audience.
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Et, là, oh surprise, vous vous apercevez que Facebook vous propose de cibler les internautes en fonction de leurs intérêts pour certaines pratiques sexuelles ou certaines drogues ! Vous trouverez tous les détails de l’utilisation de ces données sensibles sur mon blog Tous Fichés (lire l’épisode 1 : Les publicités Facebook ciblent nos préférences sexuelles ! ; l’épisode 2 avec l’avis de la CNIL et de son homologue irlandais ; l’épisode 3, avec la réponse officielle, mais décevante, de Facebook, ainsi qu’une interview de Benoit Dupont, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sécurité, identité et technologie de l’Université de Montréal ; l’épisode 4 avec l’ultimatum que la CNIL irlandaise avait lancé à Facebook ; l’épisode 5 avec l’interview de Gary Davis, Commissaire Adjoint à la Protection des Données en Irlande, qui explique comment Facebook nous range dans telle ou telle catégorie pour nous afficher des publicités ciblées lorsque nous nous connectons à notre profil).

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Et, si, comme moi, vous souhaitez savoir dans quelle catégorie Facebook vous a rangé, vous trouverez la marche à suivre en cliquant ici.
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Facebook analyse en permanence tout ce que nous faisons et publions sur son site. Ce travail n’est pas exempt d’erreurs, comme le prouvent les archives sur les recherches que j’ai effectuées sur son site.
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Facebook peut également nous suivre à la trace en dehors de son réseau, grâce aux millions de boutons «J’aime » qui équipent des sites Web à travers le monde. Même si vous ne cliquez pas dessus !



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* j’ai utilisé l’expression « Double Numérique » pour la première fois le samedi 7 janvier 2006, alors que j’étais invité de l’émission Parenthèse, de Laurence Luret, sur France Inter