La vidéo de la table-ronde sur l’intelligence artificielle et la santé que j’ai animée le 12 février 2018




Voici, la vidéo de la table-ronde consacrée à l’intelligence artificielle et la santé que j’ai animée lundi 12 février 2018, avec :

• Jean-Louis Desphieux. Jean-Louis Desphieux, a longtemps été chirurgien ORL. Il est désormais président-directeur général du groupe Courlancy, dont les six cliniques, installées en Champagne-Ardenne, accueillent chaque année entre 90 000 et 100 000 patients. Il est également président délégué de la FHP (Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France) Nord-est. L’intelligence artificielle va profondément changer le métier de médecin (amélioration du diagnostic, applications en médecine préventive, solution aux déserts médicaux) et les pratiques chirurgicales : grâce aux robots assistés par l’intelligence artificielle, les opérations seront moins invasives et les séjours en hôpitaux ou cliniques seront moins longs ce qui aura un impact sur l’équilibre économique de ces établissements.

• Marco Fiorini. Ancien spécialiste du data mining (fouille de données) au CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), Marco Fiorini est le secrétaire général de l’ARIIS (Alliance pour la Recherche et l’Innovation des Industriels de la Santé), qui regroupe les grands industriels français réalisant de la R&D (recherche et développement)  dans le domaine de la santé. Les données – et l’intelligence artificielle qui permet de les analyser –  peuvent être mises au service des patients dans un grand nombre de domaines : diminuer les rejets après une greffe, proposer des traitements personnalisés, faire de la prévention… Mais il est très important que tous les acteurs du système de santé soient mieux préparés à toutes les implications (éthiques, économiques…) de l’utilisation des nouveaux outils, construits à partir de ces données de santé.


• Olivier de Fresnoye. Olivier de Fresnoye est coordinateur du projet Epidemium, qui, entre autres, organise une compétition annuelle visant à stimuler l’utilisation du big data et de l’open data par des équipes transdisciplinaires afin de mieux comprendre l’épidémiologie des cancers. Selon lui, d’ici à quelques années, l’association homme-machine – en clair un professionnel de la médecine assisté par l’intelligence artificielle – permettra d’améliorer la prévention, la détection et la guérison des cancers.


• Pascal Martin. Pascal Martin est chargé de mission numérique à la CNAF (Caisse Nationale des Allocations Familiales), après avoir été détaché pendant trois ans auprès de l’UCANSS (union des caisses nationales de sécurité sociale) pour la mise en place de la transformation numérique de la Sécurité Sociale. Dans le cadre de la table-ronde organisée par la CFE-CGC, il s’exprimera à titre personnel. Les organismes de sécurité sociale français ont désormais intégré la révolution numérique. Ils collectent déjà un grand nombre de données dont l’analyse, grâce à des outils d’intelligence artificielle, est sur le point de révolutionner notre système de santé. Des garde-fous doivent être mis en place pour préserver la confidentialité de ces données. Il faut être également très attentif aux ambitions de certains grands groupes étrangers qui proposent déjà des services dans le domaine de la e-santé.


• Denis Saules. Denis Saules est Directeur Général de Viasante Mutuelle et Directeur Santé du Groupe AG2R la Mondiale. Les données de santé, bientôt collectées à l’aide d’objets connectés, et l’analyse qu’en permettront les outils d’intelligence artificielle vont bouleverser la modélisation du risque par les assureurs mais aussi permettre de mesurer le retour sur investissement d’un certain nombre d’actions de prévention. Le risque est que ces efforts des assureurs pour mieux soigner et mieux garantir soient perçus par le grand public comme une tentative de pénaliser, en termes tarifaires, certains comportements ou certaines pathologies , et, finalement, de gagner plus d’argent.


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Christophe Zimmer. Polytechnicien, docteur en astrophysique et science de l’espace, Christophe Zimmer est responsable, à l’Institut Pasteur, du laboratoire « imagerie et modélisation » où physiciens, mathématiciens et biologistes développent ou appliquent des méthodes d’imagerie et de simulations pour mieux comprendre différents aspects de l’organisation des cellules. Ils explorent également les meilleures façons d’appliquer l’intelligence artificielle à l’analyse d’images de microscopie. L’intelligence artificielle et en particulier les réseaux de neurones – qu’il a promis d’expliquer en moins de trois minutes et en des termes compréhensibles par tout le monde ! – peuvent constituer une aide très précieuse pour, par exemple, l’identification de tumeurs et l’interprétation des résultats du séquençage de l’ADN.

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