Volontairement ou pas, nous laissons sur Internet des informations révélatrices de notre vie privée. Afin d’éviter les abus, certains responsables politiques et scientifiques militent pour un droit à l’oubli numérique.
Avec 300 millions d’utilisateurs à travers le monde qui s’échangent chaque jour 285 millions de messages, de photos ou de vidéos, Facebook constitue un mini-Internet à lui tout seul. Or, depuis quelques mois, les problèmes de respect de la vie privée s’y multiplient. Aux Etats-Unis, deux étudiants du MIT (Massachusetts Institute of Technology), près de Boston, auraient réussi à prédire les orientations sexuelles d’un millier de jeunes hommes, rien qu’en consultant leurs réseaux d’ami(e)s sur Facebook. Plus au sud, à Dallas, un professeur de l’université du Texas a analysé les profils Facebook de 167.000 personnes pour déterminer leurs opinions politiques…
Jacques Henno
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