J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Échos une enquête sur la révolution des térahertz. Désormais plus faciles à émettre et à analyser, ces ondes électromagnétiques permettent d’effectuer des contrôles non invasifs dans l’industrie, le médical et l’art. Et vont peut-être bouleverser les télécommunications sans fil.
Le tableau oval du XVIIe (photo de droite) représente une jeune femme rousse tenant un livre et porte, sur son châssis, l’inscription « Hortense Mancini, nièce du Cardinal Mazarin par Pierre Mignard » ; il appartient à un collectionneur bordelais qui souhaitait le faire restaurer. Il a été scanné à l’aide de térahertz, des ondes qui, comme les micro-ondes, peuvent traverser de nombreux matériaux, mais qui, comme les infrarouges, ne sont pas destructives. Des logiciels ont ensuite permis d’ôter virtuellement les différents vernis et peintures qui recouvraient le tableau, jusqu’à montrer les bulles d’air qui s’étaient formées à l’arrière (photo en bas à gauche). « La peinture était décollée par endroits de son support, ce qui constituait des points de fragilité, explique Jean-Paul Guillet, du laboratoire IMS (Intégration du Matériau au Système) à Bordeaux, qui a réalisé cette campagne de mesures…
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