Pour lutter contre les conséquences des gaz à effet de serre, certains scientifiques proposent de manipuler la nature.
Les portraits des Buffon (le naturaliste), Lagrange (astronome), Lavoisier (chimiste) et autres savants qui ornent la Grande Salle des Séances de l’Institut de France, quai de Conti, à Paris, en semblaient tout retournés. Les membres de l’Académie des sciences se réunissent là tous les mardis. Or, la semaine dernière ces Messieurs ont débattu des meilleures façons de bousculer Dame Nature pour lutter contre le réchauffement de la Terre. Au menu de cette conférence-débat sur «l’ingénierie climatique planétaire» ou «géo-ingénierie», des projets a priori un peu farfelus : injection d’aérosols dans la stratosphère pour renvoyer une partie du rayonnement solaire et donc diminuer la température ; ajout de fer dans l’océan pour stimuler les phytoplanctons et du coup augmenter les quantités de carbone qu’ils fixent ; transformation des forêts en bio-char, du charbon de bois qui va emprisonner le carbone dans les sols, tout en les amendant ; etc.
Pour lire l’article que j’ai publié ce matin dans Les Echos sur la géo-ingénierie ou l’ingénierie climatique planétaire cliquez ici.
Le décor de la Grand salle des séances de l’Institut de France, où s’est tenue, mardi dernier 25 juin 2013, la conférence-débat que l’Académie des Sciences a consacrée à l’ingénierie climatique planétaire comprend :
- des statues de plein pied : ce sont celles de Nicolas Poussin, Jean de la Fontaine, Molière ((Jean-Baptiste Poquelin), Pierre Corneille et Jean Racine ;
- des bustes de scientifiques : Jussieu (Antoine de), Cauchy (le baron Augustin), Lagrange (comte Joseph-Louis de); Gaspard Monge…
- des portraits en médaillons : Jean Le Rond d’Alembert (astronome…), Antoine Lavoisier, Joseph-Louis de Lagrange, Georges-Louis Leclerc, comte de BUFFON, Coulomb (Charles-Augustin), mais aussi de Rousseau, Voltaire, Fénelon, David, Boileau…
- sans compter les noms écrits en lettres dorées comme celui d’Alexis Claude Clairaut (mathématicien)…
(source : Délégation à l’Information Scientifique et à la Communication – Académie des sciences)