Utiliser le jeu vidéo pour former les salariés ou informer les patients d’un hôpital, c’est le principe des « serious games ». Dans le cadre du plan de relance, 20 millions d’euros vont être distribués à des projets innovants.
Grâce à Nathalie Kosciusko-Morizet, les « serious games » vont bénéficier d’un sérieux coup de pouce. Ces jeux vidéo utilisés pour des objectifs sérieux comme la formation des salariés, la communication des entreprises ou l’information des malades avaient fait l’objet d’un appel à projets dans le cadre du volet numérique du plan de relance. La secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique vient de donner la liste des lauréats. Sur les 166 projets de « serious games » qui avaient postulé, 48 vont se partager 20 millions d’euros – soit, en moyenne, 416.000 euros par équipe.
Les jeux retenus, très variés, sont le fruit de partenariats. Par exemple, MediKids, une simulation de parcours médical pour dédramatiser le séjour des enfants à l’hôpital, a été proposé par CCCP et Néodial, deux PME de Valenciennes. Trois entités médicales ont aussi participé au projet : le centre régional de lutte contre le cancer de Lille, l’hôpital Jeanne-de-Flandres de Lille et le centre hospitalier d’Arras.
Retrouvez sur le site des Echos la suite de cette enquête consacrée aux serious games : http://www.lesechos.fr/management/actu/020139909596-l-etat-soutient-les-jeux-video-pour-l-entreprise.htm
Jacques Henno
Article paru dans le quotidien Les Echos le vendredi 18 septembre 2009
Illustration : Serious Leap, le serious game de Volvo sur le lean production, une méthode d’organisation pour travailler plus efficacement.