La Cnil et Edvige

Lors d’un entretien qu’il m’ a accordé pour Vnunet.fr, Alex Türk, président de la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), revient sur la levée de boucliers liée à la création du fichier Edvige. __

Le décret paru le 27 juin 2008 annonçant la « création d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé Edvige » (voir encadré ci-dessous) par le ministère de l’Intérieur n’en finit pas de faire parler de lui.

Même si la tension semble être un peu retombée depuis l’annonce, par le président de la République, que le ministère de l’Intérieur allait organiser une concertation.

Alex Türk, le président de la Cnil (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), se dit d’abord surpris par toutes ces manifestations. « Edvige n’est que le nouveau cadrage juridique d’un fichier qui existe depuis très longtemps, celui des RG, constate-t-il. Un premier décret, paru en 1991, avait donné une existence légale à ce fichier constitué depuis de longue date dans une certaine illégalité. »

C’est sous le front Populaire qu’a été créée en 1937 la Direction des services de renseignements généraux et de la police administrative, mais ce n’est qu’au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, en particulier pendant la guerre froide, que les RG avaient pris leur envol.

Le président Sarkozy ayant décidé, dans un but de rationalisation, de fusionner à partir du 1er juillet 2008 les RG et la DST (Direction de la surveillance du territoire) au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), un nouveau cadrage juridique était nécessaire.

Normalement, la DCRI doit désormais plus s’occuper de la lutte contre le terrorisme, des risques d’espionnage économique, de la sécurité informatique ou de la surveillance des quartiers à problème.

Alex Türk se félicite que le gouvernement ait finalement décidé de publier le décret annonçant la naissance d’Edvige. « Nous avions beaucoup insisté pour que ce décret soit rendu publique, affirme-t-il. Jusqu’au dernier moment, le gouvernement a hésité. Ce n’est que la veille au soir qu’ils nous ont averti que le décret serait public. Mais nous avions aussi prévenu les autorités concernées qu’en publiant le décret sous cette forme, elles allaient au-devant d’ennuis : nous sommes heureux d’être enfin entendus sur ce point. »

A noter que le décret annonçant la création d’un autre fichier du nom de Cristina qui sera également utilisé par la DCRI, n’a fait l’objet d’aucune publication. Sur les quelque 2,5 millions de fiches que comporteraient les ordinateurs des RG, environ 2 millions de fiches devraient êtres repris par Edvige et 500 000 par Cristina.

« Cristina comporte uniquement des fiches sur des personnes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l’Etat : il est donc absolument normal qu’aucune information ne soit communiquée au public sur ce fichier », estime Alex Türk. De même, Cristina ne sera pas contrôlé par la Cnil, au contraire d’Edvige. « Edvige devrait être contrôlé environ tous les cinq ans, calcule Alex Türk.Le contrôle, par sondage, d’un gros fichier comme cela nous prend six à sept mois. »

Le président de la Cnil – et sénateur du Nord (Nord-Pas-de-Calais) – en profite pour rappeler que sous son mandat, commencé en février 2004, les effectifs de la Cnil devraient doubler : ils devraient être de 147 personnes fin 2009. « Mais nous sommes toujours les derniers du peloton européen », reconnaît-il. Par exemple, les équivalents allemands et anglais de la Cnil comptent respectivement 400 et 250 personnes.

Edvige, comme son prédécesseur, le fichier des RG, pourra faire l’objet d’une procédure d’accès indirect. N’importe qui pourra demander à la Cnil d’aller vérifier que sa fiche au sein d’Edvige ne comporte aucune information illégale.

Concrètement, un commissaire de la Cnil- un magistrat ou ancien magistrat -, effectue les investigations utiles et fait procéder aux modifications nécessaires, par exemple l’effacement de données inexactes. La CNIL avertit ensuite le demandeur que la vérification a été faite.

« Tous les jours, sept voitures partent de la Cnil, avec un Commissaire à bord, pour aller accéder à des fichiers », énumère Alex Türk. Seul bémol : les demandes sont si nombreuses qu’il faut souvent patienter un an avant que la Cnil n’accède à la fiche demandée.

Enfin, Alex Türk rappelle qu’en l’état actuel du décret, Edvige ne pourra pas faire l’objet d’une procédure de croisement automatisé. « Mais cela n’empêche pas les policiers ayant accès à Edvige, d’aller, au cas par cas, consulter les fiches des personnes intéressées dans d’autres fichiers de police comme le Stic. »

Justement, le Stic (Système de Traitement des Infractions Constatées – un fichier centralisant les auteurs d’infractions interpellés par la police) comporte de nombreuses erreurs : 25% des fiches vérifiées par la Cnil sont erronées. Edvige ne court-il pas le même risque. « Je crois que non, répond Alex Türk. Le Stic est un fichier très lourd à gérer et donc à mettre à jour. Edvige sera plus simple et donc moins propice aux erreurs. »

Au final, l’actuel président de la Cnil voudrait relativiser l’affaire Edvige. « Cela met le doigt sur quelque chose de grave, mais ce n’est pas le plus important, insiste-t-il. Edvige est loin d’être mon souci majeur. Je suis beaucoup plus préoccupé par la biométrie, la géolocalisation, la vidéo surveillance ou le traçage des gens sur Internet. »

Mais Alex Türk ne se montre pas pour autant totalement rassurant. « Tout cela et les fichiers dessinent un avenir assez inquiétant… », admet-il. De quoi donner raison aux associations de défense des libertés individuelles (voir, par exemple, http://nonaedvige.ras.eu.org), qui restent très vigilantes sur le sujet des fichiers en général et d’Edvige en particulier…

(article paru sur Vnunet.fr le 17 septembre 2008)

La détection des tests nucléaires sert à la prévention des tsunamis

Les 337 stations de détection sismique, hydroacoustique, infrarouge et radionucléide installées dans 89 pays dans le cadre du CTBT (Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires) vont également servir à la prévention des tsunamis. Les premières stations de ce type ont été installées dans les années 50 par les Américains pour espionner le programme atomique soviétique. Plus de 50 ans après, une technologie développée par l’armée et les agences de renseignements américaines trouve ainsi une application civile. Ces stations, capables de détecter une explosion souterraine qui survient à des milliers de kilomètres, peuvent également ressentir les tremblements de terre sous-marins qui provoquent les tsunamis.
A la suite du terrible raz-de-marée qui avait ravagé l’Asie en décembre 2004, les régions qui vivent sous la menace de ce phénomène peuvent demander l’aide de la CTBTO Preparatory Commission, l’organisme chargé de mettre en place les stations de détection prévues par le CTBT. Cinq pays ont déjà passé un accord en ce sens avec la CTBTO Preparatory Commission : l’Australie, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie et les Philippines. Ils peuvent recevoir des informations 30 secondes après que les stations ont détecté un tremblement de terre. Les autres installations scientifiques et universitaires qui surveillent les mouvements de l’écorce terrestre mettent deux à trois minutes de plus pour envoyer des données (source : Australian Associated Press). Ci-dessous une vue de la station de la CTBTO Preparatory Commission, située à Lembang, près de Djakarta, en Indonésie.


Interviewé par le quotidien Sud-Ouest sur le fichier Edvige

Le quotidien Sud-Ouest consacre sa « une » d’aujourd’hui au nouveau fichier de police, Edvige, créé par décret en juin dernier et contesté par de nombreuses personnalités et associations de défense des droits de l’homme. J’ai été interviewé, en tant qu’auteur du livre « Tous fichés », par Priska Ducœurjoly, la journaliste de Sud-Ouest qui a réalisé cette enquête sur les conséquences du fichage. Vous pouvez lire son article en cliquant ici : http://www.sudouest.com/050908/france.asp?Article=050908aP3076067.xml

Un logiciel pour démocratiser la création de sites web

Lancé il y a quelques semaines, ce service en ligne de création aisée de sites Web connaît un succès planétaire. En France, il séduit déjà.

L’interface est tellement simple et colorée que l’on se croirait dans un jeu vidéo pour enfants du primaire ! Pourtant, pas de doute, Wix est un outil qui permet de réaliser des sites Web de qualité professionnelle, avec photos, vidéos et animations Flash.

En gestation depuis l’année 2006, Wix.com a ouvert ses portes au grand public à la fin du mois de juin 2008. Depuis, les louanges ne cessent de pleuvoir sur ce nouveau service en ligne, qui veut démocratiser la création de sites Internet.

« Nous pensons que la réalisation d’une page Web doit être aussi simple que l’écriture d’une lettre sur Word ou tout autre traitement de texte moderne, explique, par téléphone, depuis New York, Allon Bloch, co-fondateur de Wix.com. Il existait déjà des sites de création, comme Weebly.com, très simples d’utilisation, mais aux capacités limitées : Wix offre plus de liberté aux designers de sites. »

L’équipe du site est scindée en deux : la partie technique se trouve à Tel-Aviv (Israël), la partie « contenus » à New York (Etats-Unis). L’argent est venu de fonds d’investissement d’origine israélienne mais on n’en saura pas plus.

Wix avance en France

C’est une percée planétaire que Wix est en train d’effectuer. « Ils sont des centaines de milliers, de toute la planète », affirme Allon Bloch. Le succès de Wix en France est une surprise. « Nous avons tellement d’utilisateurs dans votre pays que nous avons créé une page d’accueil et un forum en français, poursuit-il. Un site entièrement dans votre langue devrait voir le jour d’ici à deux mois. » [il existe déjà une entrée Wix France dès la page d’accueil, ndlr]

Des relais locaux confirment l’engouement. « Wix va casser la baraque, j’en suis sûr : son ergonomie à couper le souffle rend la création de site Internet accessible à tous », s’enthousiasme Sébastien Landrieu, un des premiers fans français de Wix.com.

Mais son avis n’est plus objectif : il s’est tellement pris de passion pour ce site qu’il s’est battu pour en intégrer l’équipe. Il est aujourd’hui « French community manager » et « chargé de coordination marketing France ».

C’est lui qui, entre autres, anime le forum en français. « Fait surprenant, compte tenu du très grand nombre d’utilisateurs, il y a relativement peu d’inscrits sur le forum, ce qui, à mon sens, prouve que les gens se débrouillent très bien tout seuls : l’ergonomie est au point », précise-t-il.

Un abonnement moins cher qu’un cappucino à Paris

Le modèle économique de Wix devrait reposer dans un premier temps sur un service premium. Il permettra aux entreprises d’utiliser Wix pour créer un site avec leur propre nom de domaine et de l’héberger sur les serveurs de leur choix.

Pour l’instant, les sites créés sont hébergés chez Wix avec une adresse du style : http://www.wix.com/VentureTech/VentureTechNetwork.Le coût de l’abonnement n’est pas encore fixé, mais devrait être modeste. « Moins cher que le prix d’un capuccino à Paris », plaisante Allon Bloch.

Seule petite déception : l’explication de l’origine du nom du service Wix.com . « Il n’a aucune signification, sourit Allon Bloch. Nous voulions juste un mot de trois lettres, facile à retenir et à prononcer ! » Wix, alors !

(article de Jacques Henno paru sur Vnunet.fr le 5 septembre 2008)

Interviewé par le quotidien Sud-Ouest sur le fichier Edvige

Le quotidien Sud-Ouest consacre sa « une » d’aujourd’hui au nouveau fichier de police, Edvige, créé par décret en juin dernier et contesté par de nombreuses personnalités et associations de défense des droits de l’homme.
J’ai été interviewé, en tant qu’auteur du livre « Tous fichés« , par Priska Ducœurjoly, la journaliste de Sud-Ouest qui a réalisé cette enquête sur les conséquences du fichage. Vous pouvez lire son article en cliquant ici :
http://www.sudouest.com/050908/france.asp?Article=050908aP3076067.xml

Four years of commitment to improve kids’ safety in the digital worlds

One of the topics I cover with great interest, as a journalist and as the father of two sons and a daughter, is « children and the digital worlds ».

The Digital Worlds can bring content of great value to the lives of our kids. For example, the Internet provides immense quantities of useful information.

But the Digital Worlds, as the mirrors of human activities in the real world, can be the places of unwanted encounters. A child who isn’t seeking objectionable content can come across it inadvertently or someone may deliberately force such content upon him.

That is the reason why I published a book in 2004 entitled « Children in front of the screens: pornography, the real violence », with a preface by Dr. Aldo Naouri, a famous French pediatrician.

After this publication, I was part of the French Government’s Interdepartmental Working group on Internet and Kids’ Safety, in 2005.The written contribution I prepared within the framework of this working group was: « Filtering software and parental control: an incentive for the development of 100% reliable products ».

In December 2006, I sent a letter to the 577 French MPs asking for a better protection of children online. After reading my mail, four MPs immediately requested clarification from the Head of the French Department in charge of Family Policy (ministre de la Famille).

In January 2007, I gave a lecture before the Head of the French Department in charge of Youth and Sports (ministre de la Jeunesse et des Sports): « Is there an impact of pornography on young people? « .

In June 2007, I submitted various proposals for a safer Internet to the Unit E-6 (eContent and Safer Internet) of the Directorate-General for Information Society and Media of the European Commission.

In January 2008, I published a book entitled « The 90 questions all parents are asking themselves about mobile phones,the Internet, video games… » to help families with the uses of online technologies by children (see http://www.nosenfants.fr – it’s in French, sorry!). As far as I’m aware of, this book is unique in France: it is the only one to address all aspects of new technologies and to give parents easy to implement pieces of advice.

In this book, I raise, among other issues, a problem that concerns all families, worldwide: the control tools currently available to families are not powerful enough. *.

In July 2008, I created a Linkedin group about kid’s safety in the digital worlds (see http://www.kids-safety-in-the-digital-worlds.com/).

In August 2008, I met with an adviser of the Head of the French Department in charge of Family Policy (ministre de la Famille) to ask for a better protection of children online.

__

At the invitation of parents associations, local administrations, associations for the defense of children and social organizations, I have given about thirty lectures for the parents on the theme of children and the new technologies.

__
*E.g.: SafeSearch, provided by Google.
When preparing the book (« The 90 questions all parents are asking themselves about mobile phones, the Internet, video games… »), in July 2007, I tested the Filtering tools of Google, Microsoft Live Search and Yahoo!. After chosing the strict filtering option (Filter both explicit text and explicit images), I entered « sexe » (French word for « sex ») in Google, Live Search and Yahoo!. Live Search returned no result. Google and Yahoo! returned pages of results, but I didn’t find any objectionable content. But both Google and Yahoo! displayed sponsored links for adult web sites.

In July 2007, I sent an e-mail to the PR specialists of Google and Yahoo!. Soon after, Yahoo! undertook to change its filtering process so that no more « Adult » sponsored links would be displayed when the strict filtering option was activated. Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce however, PR specialist at Google France, simply answered that Google did its best to keep SafeSearch as up-to-date and comprehensive as possible. « If you find websites containing offensive content in your results, please contact us. »

In July 2008, I repeated the exact same test. The situation has not evolved in a year and seems to be even worse. On http://www.nosenfants.fr/2008/07/when-preparing-book-90-questions-all.html, you will find 3 snapshots of the test I made last July. I entered « sexe » on Google, Live Search and Yahoo!. The results speak for themselves. Click on the pictures to enlarge them.
The first snapshot is from Google: please note the sponsored link and the fourth result of the search, both of them Adult content.

Four years of commitment to improve kids’ safety in the digital worlds

One of the topics I cover with great interest, as a journalist and as the father of two sons and a daughter, is « children and the digital worlds ».

The Digital Worlds can bring content of great value to the lives of our kids. For example, the Internet provides immense quantities of useful information.

But the Digital Worlds, as the mirrors of human activities in the real world, can be the places of unwanted encounters. A child who isn’t seeking objectionable content can come across it inadvertently or someone may deliberately force such content upon him.

That is the reason why I published a book in 2004 entitled « Children in front of the screens: pornography, the real violence », with a preface by Dr. Aldo Naouri, a famous French pediatrician.

After this publication, I was part of the French Government’s Interdepartmental Working group on Internet and Kids’ Safety, in 2005.The written contribution I prepared within the framework of this working group was: « Filtering software and parental control: an incentive for the development of 100% reliable products ».

In December 2006, I sent a letter to the 577 French MPs asking for a better protection of children online. After reading my mail, four MPs immediately requested clarification from the Head of the French Department in charge of Family Policy (ministre de la Famille).

In January 2007, I gave a lecture before the Head of the French Department in charge of Youth and Sports (ministre de la Jeunesse et des Sports): « Is there an impact of pornography on young people? « .

In June 2007, I submitted various proposals for a safer Internet to the Unit E-6 (eContent and Safer Internet) of the Directorate-General for Information Society and Media of the European Commission.

In January 2008, I published a book entitled « The 90 questions all parents are asking themselves about mobile phones,the Internet, video games… » to help families with the uses of online technologies by children (see http://www.nosenfants.fr – it’s in French, sorry!). As far as I’m aware of, this book is unique in France: it is the only one to address all aspects of new technologies and to give parents easy to implement pieces of advice.

In this book, I raise, among other issues, a problem that concerns all families, worldwide: the control tools currently available to families are not powerful enough. *.

In July 2008, I created a Linkedin group about kid’s safety in the digital worlds (see http://www.kids-safety-in-the-digital-worlds.com/).

In August 2008, I met with an adviser of the Head of the French Department in charge of Family Policy (ministre de la Famille) to ask for a better protection of children online.

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At the invitation of parents associations, local administrations, associations for the defense of children and social organizations, I have given about thirty lectures for the parents on the theme of children and the new technologies.

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*E.g.: SafeSearch, provided by Google.
When preparing the book (« The 90 questions all parents are asking themselves about mobile phones, the Internet, video games… »), in July 2007, I tested the Filtering tools of Google, Microsoft Live Search and Yahoo!. After chosing the strict filtering option (Filter both explicit text and explicit images), I entered « sexe » (French word for « sex ») in Google, Live Search and Yahoo!. Live Search returned no result. Google and Yahoo! returned pages of results, but I didn’t find any objectionable content. But both Google and Yahoo! displayed sponsored links for adult web sites.

In July 2007, I sent an e-mail to the PR specialists of Google and Yahoo!. Soon after, Yahoo! undertook to change its filtering process so that no more « Adult » sponsored links would be displayed when the strict filtering option was activated. Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce however, PR specialist at Google France, simply answered that Google did its best to keep SafeSearch as up-to-date and comprehensive as possible. « If you find websites containing offensive content in your results, please contact us. »

In July 2008, I repeated the exact same test. The situation has not evolved in a year and seems to be even worse. On http://www.nosenfants.fr/2008/07/when-preparing-book-90-questions-all.html, you will find 3 snapshots of the test I made last July. I entered « sexe » on Google, Live Search and Yahoo!. The results speak for themselves. Click on the pictures to enlarge them.
The first snapshot is from Google: please note the sponsored link and the fourth result of the search, both of them Adult content.

Interviewé par TF1 sur l'utilisation des nouvelles technologies pour nous espionner

J’ai été interviewé le 7 août dernier par TF1, dans le cadre de l’émission « On nous dit » qui consacrait un reportage aux utilisations possibles du téléphone mobile et d’Internet pour nous espionner. Vous pouvez retrouver cette émission en cliquant sur le lien suivant : http://lachaine.tf1.fr/lachaine/divertissement/on-nous-dit/videos/0,,3935155,00-tf1-en-video-l-emission-du-07-aout-2008-2-2-.html

Interviewé par TF1 sur l’utilisation des nouvelles technologies pour nous espionner

J’ai été interviewé le 7 août dernier par TF1, dans le cadre de l’émission « On nous dit » qui consacrait un reportage aux utilisations possibles du téléphone mobile et d’Internet pour nous espionner. Vous pouvez retrouver cette émission en cliquant sur le lien suivant : http://lachaine.tf1.fr/lachaine/divertissement/on-nous-dit/videos/0,,3935155,00-tf1-en-video-l-emission-du-07-aout-2008-2-2-.html

Comment développer ses réseaux sur Internet

Les réseaux sociaux professionnels virtuels, du type Linkedin ou Viadeo, peuvent constituer une aide précieuse dans le cadre d’une recherche d’emploi.

Vous êtres cadre et désirez changer de poste d’ici à la fin de cette année ? Vous êtes mère de famille et souhaitez reprendre une activité salariée au cours des prochains mois ? Les réseaux sociaux numériques peuvent vous aider à atteindre cet objectif.
De quoi s’agit-il exactement ? De sites Internet sur lesquels tout le monde peut s’inscrire et rédiger son « profil », c’est-à-dire un résumé de ses études, de son parcours professionnel et de ses passions. Puis, on se crée un « réseau » en partageant ces informations avec tout son carnet d’adresses électronique, c’est-à-dire toutes les personnes dont on possède les coordonnées mail. De proche en proche, se constitue ainsi une immense chaîne reliant tous les abonnés à un même site. Les statisticiens ont d’ailleurs calculé que si l’ensemble des habitants de la planète appartenait à un seul et même réseau, ils ne seraient séparés, au maximum, que par six « intermédiaires » : par exemple, en théorie, il suffirait à n’importe quel Français de remonter une chaîne de six personnes pour approcher le président des Etats-Unis !
Les premiers réseaux sociaux apparus sur Internet (Copainsdavant en France ; MySpace et Facebook aux Etats-Unis…) servaient surtout à se créer un réseau de copains avec qui l’on parlait du bon vieux temps ou de musique. Mais les derniers-nés de ces sites sont dédiés uniquement au business.
Dans l’Hexagone, deux portails se partagent ce créneau « pro » : Viadeo.com et Linkedin.com. Viadeo, d’origine française, regrouperait au total deux millions d’utilisateurs en Europe ; il est surtout fréquenté par des cadres jeunes, plutôt de niveau intermédiaire. Le Français est une des sept langues utilisées. Linkedin, américain, comporte les profils de plus de 20 millions d’habitants du monde entier, dont quelque six millions d’Européens. Il s’adresse à des cadres relativement plus âgés et donc plus confirmés, et, surtout, maîtrisant l’anglais. C’est en effet, pour l’instant, la seule langue parlée sur ce site (une version française est annoncée pour cet automne).
Les avantages ? Il y en a essentiellement deux. Tout d’abord, ces réseaux numériques permettent d’être plus facilement repéré par les spécialistes des ressources humaines. « Tous les chasseurs de têtes et consultants en recrutement sont sur ces sites et y effectuent des recherches pour y déceler des candidats potentiels », explique Alexandra Le Boursicaud, associée du cabinet Alchimie, conseil en recrutement. Plus généralement, ces sites offrent une visibilité sur Internet, ce qui est désormais indispensable. « Aujourd’hui, un cadre qui revendique une expertise, doit avoir une identité sur le net : 40% des recruteurs déclarent googliser [interroger Google sur] les candidats », prévient Jean-Paul Szelerski, directeur des services Web de l’Apec (Association pour l’Emploi des cadres). Cet organisme a d’ailleurs signé un partenariat original avec Linkedin : une personne qui postule, via le site Internet de l’Apec, à une annonce, voit immédiatement la liste de ses contacts Linkedin, directes ou indirectes, travaillant dans l’entreprise recruteuse. Il peut alors leur demander des informations sur cette société ou son secteur d’activité.
C’est là, précisément, le second atout de ces réseaux : obtenir, très rapidement, des introductions auprès de presque n’importe qui. « Les réseaux numériques permettent d’identifier très facilement les contacts de mes contacts de mes contacts, etc., qui peuvent m’aider, alors que, dans la vraie vie, c’est impossible », détaille Valérie March, directeur marketing de Place des réseaux, un réseau social destiné aux patrons de PME. Bref, comme le résume Manuelle Malot, directeur carrières et prospectives à l’Edhec (Ecole des Hautes Etudes Commerciales du Nord), une école de commerce : « ça permet d’aller plus vite que les dîners en ville pour se constituer un excellent carnet d’adresses. »
Pour autant, ces outils ne constituent pas une solution miracle pour trouver un travail en quelques semaines. Cela ne peut être qu’un complément par rapport aux actions « classiques » (candidatures spontanées, lectures des petites annonces…). Il faut aussi avoir conscience que ces réseaux sont chronophages et ne deviennent efficaces que sur le moyen ou le long terme. Entre la création de son profil, l’apprentissage d’une bonne maîtrise de la technologie et l’envoi des invitations, la constitution du réseau, proprement dit, prend déjà plusieurs semaines. Suit alors une phase où l’on est souvent sollicité par des « contacts » de « contacts ». Il faut alors accepter de rendre service, pour pouvoir demander soi-même, plus tard, une faveur… « Ces réseaux reposent sur un principe d’échange et de partage, rappelle Alexandra Le Boursicaud. Il faut donner un peu de son temps avant de recevoir des autres. »
Il existe cependant deux astuces pour accélérer le processus. Premièrement, remplir avec soin son profil, en pensant à y inclure tous les mots-clés susceptibles d’être utilisés lors d’une recherche sur Internet. Ainsi, un spécialiste du Web marketing, parlera également de e-marketing, de marketing en ligne et marketing on line. Second conseil : s’inscrire à des « hubs », ces sous-réseaux qui regroupent les anciens élèves d’une école ou d’une université, les ex-collaborateurs d’une entreprise, les spécialistes d’une fonction (la finance), les experts d’un secteur (la logistique) ou les utilisateurs d’un outil informatique (logiciel SAP…). « Ces hubs permettent à quelqu’un qui veut changer de secteur ou de fonction de se faire très rapidement une idée de la réalité de son futur métier », affirme Valérie March.
Enfin, il faut garder à l’esprit que les mêmes règles de prudence et de politesse s’appliquent aussi bien dans le virtuel que dans le réel : choisir une photo d’identité de très bonne qualité, ne pas mélanger ses relations amicales, professionnelles, religieuses ou politiques, ne pas trop en dire sur soi si l’on travaille dans un secteur sensible (défense, armement, recherche…). Et ne pas oublier de remercier, par un petit mail, toutes les personnes qui vous aident.
Jacques Henno
(article paru dans l’hebdomadaire Famille Chrétienne le 5 juillet 2008)

Internet, téléphone mobile, jeux vidéo… la révolution numérique affecte toute notre vie