Tous les articles par Jacques Henno

Independent journalist, speaker, writer focused on ICT / Journaliste, auteur et conférencier, spécialiste des nouvelles technologies.

Eurodif


L’usine française Eurodif, installée sur le site nucléaire du Tricastin (Pierrelatte, Drôme), fabrique du combustible nucléaire pour une centaine de réacteurs civils dans le monde. Elle utilise la technique d’enrichissement de l’uranium dite de diffusion gazeuse. Sa construction, dans les années 70 a coûté l’équivalent d’environ 2,9 milliards d’euros. Elle s’étend sur plus de 200 hectares (soit environ 30 fois la surface du Stade de France). Elle comprend 1 400 diffuseurs dont certains ont près de 25 mètres de hauteur. Et elle consomme 3 000 MW d’électricité, ce qui en fait le plus gros client d’EDF. Pour l’alimenter, quatre réacteurs nucléaires de 900 MW ont été construits à côté. La taille de cette usine est telle qu’une plaisanterie, qui court dans le milieu nucléaire, affirme que l’on peut voir Eurodif à l’œil nu depuis l’espace.
Une nouvelle usine d’enrichissement de l’uranium, utilisant la technique de centrifugation qui consomme 50 fois moins d’électricité, doit entrer progressivement en service à partir de 2012.
Pour plus d’information :
le site officiel d’Areva
l’encyclopédie Wikipédia

Yucca Mountain, "ex-futur" site de stockage des déchets nucléaires américains

Article mis à jour le 12 mars 2009.
Située à 130 kilomètres au Nord-Ouest de Las Vegas (2 millions d’habitants), dans le Nevada, cette montagne, d’origine volcanique, avait été choisie par le gouvernement fédéral comme site d’enfouissement : les déchets nucléaires produits par les quelque cent réacteurs américains devaient y être enterrés 300 mètres sous terre. Les opposants à ce projet multiplièrent les procédures judiciaires. Début 2009, l’installation, initialement prévue pour être inaugurée en 1998, a finalement été abandonnée par l’administration Obama . Plus d’information sur : http://en.wikipedia.org/wiki/Yucca_Mountain_nuclear_waste_repository

Test nucléaire nord-coréen


Le 9 octobre 2006, à 10H35 heure locale, la Corée du Nord a procédé à une explosion atomique souterraine d’environ un kilotonne. Mi-octobre 2006, les Etats-Unis ont affirmé que les prélèvements effectués dans l’atmosphère prouvaient la nature nucléaire de l’explosion. Les sismographes ont situé celle-ci dans une zone montagneuse à 380 kilomètres au Nord-Est de la capitale nord-coréenne.
Les estimations sur la puissance varient de 0,2 à 2 kilotonnes, avec 90 à 95% de probabilité qu’elle soit inférieure à 1 kilotonne. Or 1 kilotonne correspond à la fission de 60 grammes de plutonium, une quantité que la Corée du Nord a reconnu posséder.

Vous pouvez également voir ci-dessous une vidéo (en anglais) proposée par le CTBTO (Comprehensive Nuclear-Test ban treaty Organiztion), le réseau mondial de détection créé pour garantir le Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires*, qui explique comment la nature nucléaire de l’explosion du 9 octobre 2006 a pu être confirmée.

* Plus connu sous son sigle anglais, CTBT (Comprehensive Test Ban Treaty), cet accord oblige les pays signataires à renoncer à tout essai, souterrain ou atmosphérique. Pour prendre les contrevenants la main dans le sac, 321 stations de mesure des radionucléides, entre autres, ont été implantées dans 89 pays.

Les logiciels de filtrage ne protégent pas suffisamment les jeunes enfants

Si l’on prend la peine de se plonger dans le détail des derniers tests réalisés, à la demande des pouvoirs publics, sur les logiciels de filtrage proposés par les FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet), on s’aperçoit que beaucoup de progrès restent à faire.
Ainsi, pour la liste blanche, censée protéger les jeunes enfants contre les contenus indésirables, tous les FAI (sauf Numericable qui est « bon » sur ce point) sont « mauvais » (Orange, SFR, Alice et Neuf), voire carrément « très mauvais » (Free, Club Internet, Télé 2 et Darty) !
Lire l’article que j’ai consacré hier à ce sujet sur Vnunet.fr.

Un site syrien suspecté d'abriter un réacteur nucléaire en construction


Le 6 septembre dernier, l’aviation israélienne a bombardé un site syrien suspecté d’abriter un réacteur nucléaire en construction. Certains experts s’interrogent encore sur la nature exacte, tandis que d’autres sont très affirmatifs. « Il s’agissait soit d’un réacteur nucléaire, soit d’une usine d’assemblage d’armes nucléaires », a estimé Elie Barnavie, historien et ancien ambassadeur d’Israël en France, lors de la conférence « Les enjeux du nucléaire : faut-il avoir peur de la guerre nucléaire ? de Kennedy à Ahmadinejad », organisée le 27 novembre 2007 à la BNF. « Il s’agissait d’un réacteur d’origine nord-coréenne et il y avait des Nord-Coréens sur ce site », a affirmé, pendant le même colloque, Thérèse Delpech, chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales et membre du conseil de l’Institut international d’études stratégiques de Londres.
Syrian suspect reactor site: on September 6th, 2007, Israeli war planes bombed this site and destructed the reactor Syria was allegdly constructing as similar in structure to a North Korean reactor (which is based on an old Russian model). This site is approximately 145 kilometers from the Iraqi border and situated 11 kilometers north of At Tibnah in the Dayr az Zawr region of Syria. There is an airstrip located 3.5 kilometers north of the site.

Un site syrien suspecté d’abriter un réacteur nucléaire en construction


Le 6 septembre dernier, l’aviation israélienne a bombardé un site syrien suspecté d’abriter un réacteur nucléaire en construction. Certains experts s’interrogent encore sur la nature exacte, tandis que d’autres sont très affirmatifs. « Il s’agissait soit d’un réacteur nucléaire, soit d’une usine d’assemblage d’armes nucléaires », a estimé Elie Barnavie, historien et ancien ambassadeur d’Israël en France, lors de la conférence « Les enjeux du nucléaire : faut-il avoir peur de la guerre nucléaire ? de Kennedy à Ahmadinejad », organisée le 27 novembre 2007 à la BNF. « Il s’agissait d’un réacteur d’origine nord-coréenne et il y avait des Nord-Coréens sur ce site », a affirmé, pendant le même colloque, Thérèse Delpech, chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales et membre du conseil de l’Institut international d’études stratégiques de Londres.
Syrian suspect reactor site: on September 6th, 2007, Israeli war planes bombed this site and destructed the reactor Syria was allegdly constructing as similar in structure to a North Korean reactor (which is based on an old Russian model). This site is approximately 145 kilometers from the Iraqi border and situated 11 kilometers north of At Tibnah in the Dayr az Zawr region of Syria. There is an airstrip located 3.5 kilometers north of the site.

Les logiciels de filtrage ne protégent pas suffisamment les jeunes enfants

Si l’on prend la peine de se plonger dans le détail des derniers tests réalisés, à la demande des pouvoirs publics, sur les logiciels de filtrage proposés par les FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet), on s’aperçoit que beaucoup de progrès restent à faire.
Ainsi, pour la liste blanche, censée protéger les jeunes enfants contre les contenus indésirables, tous les FAI (sauf Numericable qui est « bon » sur ce point) sont « mauvais » (Orange, SFR, Alice et Neuf), voire carrément « très mauvais » (Free, Club Internet, Télé 2 et Darty) !
Lire l’article que j’ai consacré hier à ce sujet sur Vnunet.fr.

Interview dans Ouest-France

Jean-Jacques Rebours, journaliste à Ouest-France, m’a longuement interrogé sur les relations « Ecrans-Enfants ». Retrouvez ici cet entretien, publié hier, et où je réponds aux préoccupations des parents :
•Un enfant peut-il se passer d’Internet aujourd’hui ?

• A quel âge peut-on initier un enfant à l’informatique ?

• On constate que les enfants passent beaucoup de temps devant les écrans (télé, jeux vidéos, ordinateurs). Courent-ils des dangers ?

• Pourquoi ne pas supprimer les sites pornographiques, pédophiles, racistes et les jeux d’argent sur Internet ?

• Comment savoir avec qui mon enfant discute sur MSN (messagerie instantanée) ?

• Insulter un professeur sur Internet, est-ce grave ? Quels risques court-on ?

• Un jeune peut-il être enrôlé par une secte via Internet ?

• Vous pointez du doigt les dérives du téléphone portable. Pourquoi ?

Interview dans Ouest-France

Jean-Jacques Rebours, journaliste à Ouest-France, m’a longuement interrogé sur les relations « Ecrans-Enfants ». Retrouvez ici cet entretien, publié hier, et où je réponds aux préoccupations des parents :

•Un enfant peut-il se passer d’Internet aujourd’hui ?

• A quel âge peut-on initier un enfant à l’informatique ?

• On constate que les enfants passent beaucoup de temps devant les écrans (télé, jeux vidéos, ordinateurs). Courent-ils des dangers ?

• Pourquoi ne pas supprimer les sites pornographiques, pédophiles, racistes et les jeux d’argent sur Internet ?

• Comment savoir avec qui mon enfant discute sur MSN (messagerie instantanée) ?

• Insulter un professeur sur Internet, est-ce grave ? Quels risques court-on ?

• Un jeune peut-il être enrôlé par une secte via Internet ?

• Vous pointez du doigt les dérives du téléphone portable. Pourquoi ?