Peut-on se passer des mots de passe ?

J’ai publié ce matin dans Les Echos un article sur les mots de passe, devenus les points faibles de l’économie numérique, comme en témoignent les cyberattaques dont ont été victimes récemment Apple, Facebook, Google, Twitter.

Quelles précautions prendre pour choisir et protéger ses mots de passe ?

Cette technique d’authentification peut-elle être améliorée ou remplacée ?

Pour lire cette enquête, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/debat/0202582300483-mieux-proteger-nos-echanges-en-ligne-542010.php

Demain à Paris pour parler de nouvelles technologies et d'éthique professionnelle

Je serai demain, mardi 26 février 2013, à l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) Paris Saint-Joseph (75014 Paris) pour intervenir devant les élèves de deuxième année de la filière “infirmière” de cet établissement, sur le thème de l’utilisation des nouvelles technologies en milieu professionnel en respectant l’éthique professionnelle :

– les différentes nouvelles technologies concernées :

– l’attrait que ces nouvelles technologies exercent sur les jeunes adultes avec en particulier l’attrait de l’image et l’attrait des réseaux sociaux ; les “pièges” professionnels que peuvent constituer ces outils ;

– rapide rappel de la législation en vigueur en termes de confidentialité et de respect de la vie privée qui s’appliquent ;

– le droit à l’image des personnes ;

– le statut de chacune des nouvelles technologies en termes de conversation privée ou de conversation publique, de conversation personnelle ou de conversation professionnelle ;

– les précautions à prendre lorsqu’on utilise des moyens de communication à usage mixte (professionnel/personnel ; privé/public) ;

– quelques exemples de personnels hospitaliers mis en cause pour non respect des règles de confidentialité ou du droit à l’image, à l’aide des nouvelles technologies ;

– les données que nous transmettons sans le savoir ; implications légales ;

– mise en garde sur l’utilisation des résultats fournis par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux par les personnes responsables du recrutement dans les administrations et les entreprises.

Cette intervention est réservée aux élèves de l’IFSI Saint-Joseph.

Demain à Paris pour parler de nouvelles technologies et d’éthique professionnelle

Je serai demain, mardi 26 février 2013, à l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) Paris Saint-Joseph (75014 Paris) pour intervenir devant les élèves de deuxième année de la filière “infirmière” de cet établissement, sur le thème de l’utilisation des nouvelles technologies en milieu professionnel en respectant l’éthique professionnelle :

– les différentes nouvelles technologies concernées :

– l’attrait que ces nouvelles technologies exercent sur les jeunes adultes avec en particulier l’attrait de l’image et l’attrait des réseaux sociaux ; les “pièges” professionnels que peuvent constituer ces outils ;

– rapide rappel de la législation en vigueur en termes de confidentialité et de respect de la vie privée qui s’appliquent ;

– le droit à l’image des personnes ;

– le statut de chacune des nouvelles technologies en termes de conversation privée ou de conversation publique, de conversation personnelle ou de conversation professionnelle ;

– les précautions à prendre lorsqu’on utilise des moyens de communication à usage mixte (professionnel/personnel ; privé/public) ;

– quelques exemples de personnels hospitaliers mis en cause pour non respect des règles de confidentialité ou du droit à l’image, à l’aide des nouvelles technologies ;

– les données que nous transmettons sans le savoir ; implications légales ;

– mise en garde sur l’utilisation des résultats fournis par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux par les personnes responsables du recrutement dans les administrations et les entreprises.

Cette intervention est réservée aux élèves de l’IFSI Saint-Joseph.

Demain à Paris pour intervenir devant des enfants et des adolescents

Demain mercredi 20 février 2013, à 18H30, je serai au CHRS (Centre d’hébergement et de réinsertion sociale) Flandre, géré par Emmaüs Solidarité (http://www.association.emmaus.fr/), pour intervenir une seconde fois, cette fois devant les enfants des familles de ce centre et leur donner des conseils sur l’utilisation de la télévision, d’Internet, des réseaux sociaux, des jeux vidéo et du téléphone portable.

Cette conférence n’est pas publique.

Demain à Neuilly (92) pour intervenir devant élèves et parents

Je serai demain, lundi 18 février 2013, toute la journée au collège et lycée Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine (92), à la demande de la direction de cet établissement.

Je donnerai trois conférences devant les élèves de 4èmes, de 3èmes et de secondes sur «Comment bien utiliser les nouvelles technologies et en particulier les réseaux sociaux comme Facebook».

Le soir, j’interviendrai à 20h30 devant les parents des élèves de ces mêmes classes, sur le thème «Internet, téléphone portable, Facebook… : comment aider nos enfants à utiliser au mieux ces outils».

Ces conférences sont réservées aux élèves et aux parents d’élèves de cet établissement scolaire.

Le phénomène des pages «Spotted» sur Facebook : conseils pour les parents

Depuis quelques semaines, le phénomène des pages «Spotted» a déferlé en France et va toucher très rapidement toutes les universités et tous les lycées. Des abus sont déjà apparus : lycéen insulté, diffamé… Les conseils de Jacques Henno, auteur du livre Facebook et vos enfants – Guide Pratique : les 45 questions à se poser.

De plus en plus de pages «Spotted » sont créées sur Facebook par des étudiants ou des lycéens pour permettre à leur condisciples de déclarer leur flamme à un jeune homme ou une jeune femme croisés dans l’établissement (à Paris il existe même des pages « Spotted » pour certaines lignes de métro, de bus, de RER…).

Exemple :





Un étudiant ou un lycée qui souhaite publier un «avis de recherche » sur la page « Spotted » de son établissement doit donc adresser un message au propriétaire de cette page qui va ensuite la publier.
Juridiquement, c’est donc la personne qui a créé la page « Spotted » en question qui est responsable de son contenu.


Dans l’ensemble, les messages publiés sont assez inoffensifs ; certains auteurs, pour déclarer leur amour, recourent même à la bonne vieille technique du poème rédigé en alexandrins ou autres vers !


Ces messages sont généralement anonymes et rédigés de telle façon que seules les personnes «recherchées » puissent se reconnaître.

Exemple :



Mais, au sein d’un même établissement plusieurs pages «Spotted » peuvent se créer. Cette concurrence pousse leurs responsables à la surenchère et à laisser passer des messsages qu’ils pourraient rapidement regretter.

Illustration :


Balancez

Je commence en effet à recevoir des appels de parents, inquiets des voir leurs enfants lycéens insulter par d’autres sur des pages « Spotted».

Illustration :Injure

Certains messages sont en effet insultants et, surtout, permettent d’identifier l’enfant en question, même si son nom n’est pas cité : la classe et certaines caractéristiques physiques ou intellectuelles de ce lycéen sont précisées et permettent de le reconnaître. Parfois, un commentaire révèle même le prénom et/ou le nom de la victime.

A priori, de tels messages pourraient être qualifiés d’injures publiques, un délit réprimée par la loi de 1881 (article 33) : leurs auteurs peuvent être condamnés à une amende de 12 000 euros.

Si de tels commentaires visent de façon répétée la même personne, ils pourraient être qualifiés de harcèlement*.

Conseils pour les parents dont les enfants sont victimes de pages «Spotted » :

  • réalisez une saisie d’écran du message en question afin d’en conserver une preuve ;
  • entourez votre enfant de votre affection et répétez-lui qu’il n’a pas à supporter de tels agissements ;
  • ne tentez pas de résoudre vous-même le problème en allant voir l’auteur présumé du message ou ses parents. Votre enfant pourrait être victime de mesures de rétorsion de la part de ses condisciples ;
  • prévenez les responsables du lycée pour qu’ils entament une campagne de sensibilisation auprès de leurs élèves sur les dangers des pages «Spotted » ; ils pourront, en particulier, rappeler la responsabilité pénale des propriétaires de ces pages (ou de leurs parents si les propriétaires sont des mineurs) ;
  • cliquez sur la petite croix qui apparaît lorsque vous faites passer votre souris en haut et à droite du message litigieux, puis cliquez sur « Signaler comme indésirable… »



Signaler

* Facebook s’est engagé auprès de l’Education Nationale à lutter contre toute forme de harcèlement.

Voici ce que déclare Facebook à propos du harcèlement sur son centre d’aide :

«Que faire si mon enfant connaît une personne victime de harcèlement sur Facebook ?
Facebook ne tolère aucun harcèlement. Un point c’est tout. C’est une violation de nos standards de la communauté et des conditions générales de Facebook. Nous supprimons tout contenu gênant dès que nous en avons connaissance et pouvons désactiver le compte Facebook de toute personne coupable de harcèlement ou d’attaque envers un tiers. Le meilleur moyen pour nous signaler un problème de harcèlement est d’utiliser les liens prévus à cet effet.En savoir plus

Facebook s’est entre autres engagé à supprimer la page Facebook des coupables d’actes de harcèlement. Dans le cas des pages « Spotted », seraient sans doute considérés comme coupables, non seulement les auteurs des messages eux-mêmes, mais aussi les propriétaires des pages «Spotted » qui les ont laissé publier.

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur