J'ai publié ce matin dans Les Echos…

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur le boom des applications professionnelles pour les tablettes tactiles et les smartphones utilisés par les salariés des entreprises et les fonctionnaires des collectivités locales et de certains ministères :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202020082010-les-smartphones-et-les-tablettes-s-invitent-dans-l-entreprise-315695.php

Cette enquête comporte également un encadré :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202020082090-des-donnees-a-proteger-315801.php

J’ai publié ce matin dans Les Echos…

J’ai publié ce matin dans le quotidien Les Echos un article sur le boom des applications professionnelles pour les tablettes tactiles et les smartphones utilisés par les salariés des entreprises et les fonctionnaires des collectivités locales et de certains ministères :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202020082010-les-smartphones-et-les-tablettes-s-invitent-dans-l-entreprise-315695.php

Cette enquête comporte également un encadré :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202020082090-des-donnees-a-proteger-315801.php

Interviewé ce midi dans le journal de France 3


J’ai été interviewé par Sandrine Aramon, de France 3, dans le cadre du reportage qu’elle a réalisé pour le Journal Télévisé de ce midi sur le thème « A quel âge faut-il donner un téléphone portable à un enfant ? ».

Vous pouvez retrouver mon intervention sur http://jt.france3.fr/1213/ Je suis interrogé à partir de la 20ème minute (compteur tout en bas du lecteur de vidéo).

Instagram : pourquoi Facebook s'offre un album-photo à 1 milliard de dollars

Hier Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a lui-même annoncé que son réseau social allait racheter Instagram, un site de partage de photos pour mobiles, pour 1 milliard de dollars (764 millions d’euros).

Cette acquisition entre parfaitement dans la stratégie de développement de Facebook que j’ai décrite dans mon livre « Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données« .

Dans cette enquête, je détaille le modèle économique de Facebook, basé sur la publicité ciblée et donc sur la nécessité pour cette entreprise d’accumuler le plus d’informations sur chacun d’entre nous en vue de connaître nos centres d’intérêts.

Cette stratégie met le réseau de Mark Zuckerberg :

  1. en concurrence frontale avec Google, dont le modèle économique est similaire et qui a lancé l’an dernier son propre réseau social, Google + ;
  2. dans l’obligation de développer ses services sur mobiles, car de plus en plus d’internautes utilisent Facebook à partir d’un smartphone ou d’une tablette : déjà sur 845 millions d’abonnés, la moitié s’y connecte depuis un « appareil mobile »
  3. dans la nécessité de pousser plus loin encore l’analyse des photos que nous publions. 250 millions de photos sont publiées tous les jours sur Facebook. Nous écrivons de moins en moins de textes sur le réseau social, mais nous y publions toujours plus de photos, en particulier à partir de notre téléphone portable. Cela signifie que si Facebook veut continuer à cerner nos centres d’intérêt (et, donc, pouvoir nous envoyer des publicités personnalisées), l’entreprise doit analyser ce qui se passe dans nos clichés : où ont-ils été pris, qui y figure, quelles marques apparaissent…

Le rachat d’Instagram cadre parfaitement avec cette stratégie et explique sans doute pourquoi Facebook a accepté de débourser 1 milliard de dollars pour une start-up qui n’a ni chiffre d’affaires, ni bénéfice, emploie une quinzaine de personnes, mais compterait une trentaine de millions d’utilisateurs dans le monde :

  1. jusqu’à la semaine dernière, Instagram n’était disponible que sous la forme d’une application pour les iPhone d’Apple. Mais début avril, la jeune pousse a sorti une application tournant sur les téléphones portables équipés de Google Android, le système d’exploitation pour smart phones mis au point par Google. Le géant de Mountain View, à la recherche de leviers pour accélérer le développement de Google +, s’intéressait, lui aussi, à Instagram. Mark Zuckerberg a sans doute voulu couper l’herbe sous le pied à son grand rival ;
  2. Instagram va permettre au célèbre réseau social d’enrichir instantanément son offre de services pour ses utilisateurs de téléphone mobile ;
  3. l’analyse des photos : Instagram fonctionne sur des smartphones (iPhone, Google Android) dotés de GPS qui enregistrent automatiquement l’endroit où a été prise la photo ; le filtre choisi pour retoucher les clichés pourrait peut-être en dire beaucoup sur l’humeur du moment de l’utilisateur ;
  4. Mark Zuckerberg et Kevin Systrom, le patron d’Instagram, se sont engagés à maintenir Instagram comme un service indépendant de Facebook, grâce auquel nous pourrons continuer à partager nos photos avec les abonnés d’autres réseaux sociaux (Twitter…). Facebook pourra-t-il se servir d’Instagram comme d’une sorte de Cheval de Troie pour espionner nos agissements sur les autres réseaux ?  Les règles de confidentialité d’Instagram précisent que la start-up peut partager nos informations personnelles avec des entreprises « partenaires » ou « associées » : «Instagram discloses potentially personally-identifying and personally-identifying information only to those of its employees, contractors and affiliated organizations that (i) need to know that information in order to process it on Instagram’s behalf or to provide services available at Instagram’s websites, and (ii) that have agreed not to disclose it to others.*»

*Source : http://instagram.com/legal/privacy/

Instagram : pourquoi Facebook s’offre un album-photo à 1 milliard de dollars

Hier Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a lui-même annoncé que son réseau social allait racheter Instagram, un site de partage de photos pour mobiles, pour 1 milliard de dollars (764 millions d’euros).

Cette acquisition entre parfaitement dans la stratégie de développement de Facebook que j’ai décrite dans mon livre « Silicon Valley / Prédateurs Vallée ? Comment Apple, Facebook, Google et les autres s’emparent de nos données« .

Dans cette enquête, je détaille le modèle économique de Facebook, basé sur la publicité ciblée et donc sur la nécessité pour cette entreprise d’accumuler le plus d’informations sur chacun d’entre nous en vue de connaître nos centres d’intérêts.

Cette stratégie met le réseau de Mark Zuckerberg :

  1. en concurrence frontale avec Google, dont le modèle économique est similaire et qui a lancé l’an dernier son propre réseau social, Google + ;
  2. dans l’obligation de développer ses services sur mobiles, car de plus en plus d’internautes utilisent Facebook à partir d’un smartphone ou d’une tablette : déjà sur 845 millions d’abonnés, la moitié s’y connecte depuis un « appareil mobile »
  3. dans la nécessité de pousser plus loin encore l’analyse des photos que nous publions. 250 millions de photos sont publiées tous les jours sur Facebook. Nous écrivons de moins en moins de textes sur le réseau social, mais nous y publions toujours plus de photos, en particulier à partir de notre téléphone portable. Cela signifie que si Facebook veut continuer à cerner nos centres d’intérêt (et, donc, pouvoir nous envoyer des publicités personnalisées), l’entreprise doit analyser ce qui se passe dans nos clichés : où ont-ils été pris, qui y figure, quelles marques apparaissent…

Le rachat d’Instagram cadre parfaitement avec cette stratégie et explique sans doute pourquoi Facebook a accepté de débourser 1 milliard de dollars pour une start-up qui n’a ni chiffre d’affaires, ni bénéfice, emploie une quinzaine de personnes, mais compterait une trentaine de millions d’utilisateurs dans le monde :

  1. jusqu’à la semaine dernière, Instagram n’était disponible que sous la forme d’une application pour les iPhone d’Apple. Mais début avril, la jeune pousse a sorti une application tournant sur les téléphones portables équipés de Google Android, le système d’exploitation pour smart phones mis au point par Google. Le géant de Mountain View, à la recherche de leviers pour accélérer le développement de Google +, s’intéressait, lui aussi, à Instagram. Mark Zuckerberg a sans doute voulu couper l’herbe sous le pied à son grand rival ;
  2. Instagram va permettre au célèbre réseau social d’enrichir instantanément son offre de services pour ses utilisateurs de téléphone mobile ;
  3. l’analyse des photos : Instagram fonctionne sur des smartphones (iPhone, Google Android) dotés de GPS qui enregistrent automatiquement l’endroit où a été prise la photo ; le filtre choisi pour retoucher les clichés pourrait peut-être en dire beaucoup sur l’humeur du moment de l’utilisateur ;
  4. Mark Zuckerberg et Kevin Systrom, le patron d’Instagram, se sont engagés à maintenir Instagram comme un service indépendant de Facebook, grâce auquel nous pourrons continuer à partager nos photos avec les abonnés d’autres réseaux sociaux (Twitter…). Facebook pourra-t-il se servir d’Instagram comme d’une sorte de Cheval de Troie pour espionner nos agissements sur les autres réseaux ?  Les règles de confidentialité d’Instagram précisent que la start-up peut partager nos informations personnelles avec des entreprises « partenaires » ou « associées » : «Instagram discloses potentially personally-identifying and personally-identifying information only to those of its employees, contractors and affiliated organizations that (i) need to know that information in order to process it on Instagram’s behalf or to provide services available at Instagram’s websites, and (ii) that have agreed not to disclose it to others.*»

*Source : http://instagram.com/legal/privacy/

Comment protéger ses enfants sur YouTube ?

Toutes les minutes qui passent 72 heures de nouveaux films sont ajoutées à YouTube, le célèbre site de partage de vidéos en ligne, propriété de Google.

Chaque mois, quatre milliards d’heures de vidéos y sont vus et un milliard de personnes* s’y connecte.

C’est un immense bazar où le pire côtoie le meilleur.

YouTube contient donc malheureusement des contenus inappropriés pour les enfants. Voici comment les en protéger (cliquez sur les images pour les agrandir) :

A – Si vous possédez un compte YouTube ou Google, nous vous conseillons de vous y connecter :

ActiverYouTubeSafeSearchA

ActiverYouTubeSafeSearchB

ActiverYouTubeSafeSearchC

ActiverYouTubeSafeSearch-D

Si plusieurs navigateurs (Firefox, Internet Explorer, Safari, Chrome…) sont installés sur votre ordinateur, vous devez effectuer ce réglage pour chacun d’entre eux.

B- Si vous ne possédez pas de compte chez YouTube ou Google, vous accéderez aux options suivantes :

ActiverYouTubeSafeSearch-G

ActiverYouTubeSafeSearch-H

Page mise à jour le 23 mai 2013

* visiteurs uniques. Sources : http://www.youtube.com/yt/press/statistics.html

Copyright 2013 Jacques Henno – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur

«Je me gèle : monte le thermostat de l'ordinateur !»

J’ai publié ce matin dans Les Echos un article sur une start-up parisienne, Qarnot computing, qui propose une solution inédite de calcul distribué : des radiateurs-ordinateurs qui serviront à la fois de mini-centres de calculs et de chauffage pour des appartements ou des bureaux. Selon ses créateurs, cette invention permettrait de réutiliser ingénieusement la chaleur dégagée par les serveurs.

Pour lire cet article, cliquez ici

Mon enquête comporte également un encadré :

À Paris, un tiers de l’électricité consommée part en fumée

«Je me gèle : monte le thermostat de l’ordinateur !»

J’ai publié ce matin dans Les Echos un article sur une start-up parisienne, Qarnot computing, qui propose une solution inédite de calcul distribué : des radiateurs-ordinateurs qui serviront à la fois de mini-centres de calculs et de chauffage pour des appartements ou des bureaux. Selon ses créateurs, cette invention permettrait de réutiliser ingénieusement la chaleur dégagée par les serveurs.

Pour lire cet article, cliquez ici

Mon enquête comporte également un encadré :

À Paris, un tiers de l’électricité consommée part en fumée