Conférence hier à Lanvollon (Côtes-d'Armor) : nouvelles technologies et vie privée

L’UTL (Université du Temps Libre) de Lanvollon-Plouha (Côtes-d’Armor) m’avait invité à venir donner hier, lundi 28 septembre 2009, une conférence sur les dangers que les nouvelles technologies font courir à notre vie privée et sur les précautions à prendre pour protéger au maximum nos données lorsque nous surfons sur Internet. Mon intervention a eu lieu à Lanvollon, au Moulin de Blanchardeau (photo), siège de la Communauté des Communes de Lanvollon-Plouha, dans une belle salle, d’une capacité de 150 personnes : les organisateurs ont failli refuser du monde !

Conférence hier à Lanvollon (Côtes-d’Armor) : nouvelles technologies et vie privée

L’UTL (Université du Temps Libre) de Lanvollon-Plouha (Côtes-d’Armor) m’avait invité à venir donner hier, lundi 28 septembre 2009, une conférence sur les dangers que les nouvelles technologies font courir à notre vie privée et sur les précautions à prendre pour protéger au maximum nos données lorsque nous surfons sur Internet. Mon intervention a eu lieu à Lanvollon, au Moulin de Blanchardeau (photo), siège de la Communauté des Communes de Lanvollon-Plouha, dans une belle salle, d’une capacité de 150 personnes : les organisateurs ont failli refuser du monde !

Les enfants et les nouvelles technologies : cinq ans d'engagement

Je suis de très près, à titre professionnel, mais aussi personnel – ma femme et moi sommes parents de trois jeunes enfants – l’impact des écrans sur les enfants.

J’ai édité en 2004 un livre intitulé Les enfants face aux écrans : pornographie, la vraie violence, préfacé par le Dr Aldo Naouri, pédiatre.

A la suite de cette publication, j’ai été invité à faire partie, en tant que membre permanent, du groupe de travail interministériel Les usages de l’Internet et la protection de l’enfance, qui avait préparé la conférence de la Famille 2005 (c’est à la suite de cet événement que les FAI – fournisseurs d’accès à Internet – se sont engagés à proposer gratuitement à leurs abonnés des logiciels de filtrage). Pour ce groupe de travail, j’avais rédigé une contribution écrite, Logiciels de filtrage et de contrôle parental : pour une incitation à la mise au point de produits fiables à 100%.

En décembre 2006, j’ai adressé une lettre ouverte aux députés français, intitulée Pour une meilleure protection des enfants en ligne. Neuf députés – sur 577 – m’ont répondu. Quatre d’entre eux avaient demandé, par le biais d’une question écrite, des éclaircissements au ministre délégué à la Sécurité Sociale, aux Personnes Agées, aux Personnes Handicapées et à la Famille (à l’époque Philippe Bas). A ma connaissance, celui-ci n’a jamais répondu.

En janvier 2007, je suis intervenu devant le groupe de travail L’image des jeunes, constitué par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, sur le thème Y-a-t-il un impact de la pornographie sur les jeunes ?.

En juin 2007, j’ai répondu à une enquête de la Commission Européenne, dans le cadre du programme Safer Internet, sur la protection des enfants sur Internet.

En juillet 2007, j’avais testé l’efficacité des outils de filtrage proposés par les moteurs de recherche. Après avoir activé ces filtres au « maximum », c’est-à-dire, après avoir choisi le filtrage le plus strict possible, j’avais tapé « sexe » comme terme de recherche sur Google, Live Search (Microsoft) et Yahoo !. Sur Yahoo!, trois publicités inappropriées étaient apparues. Contacté, Yahoo! France avait fini par répondre, après quelques hésitations : « Nous avons fait part de vos remarques à Christophe Parcot, directeur général Yahoo France et vice-président Europe du Sud. Celui-ci a pris la décision de ne plus afficher de lien sponsorisé adulte quand le filtre est activé. »

En janvier 2008, j’ai publié Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, internet, jeux vidéo… A ma connaissance ce livre est unique en France : il est le seul à aborder tous les aspects des nouvelles technologies et à donner aux parents des conseils pratiques, voire techniques, mais faciles à mettre en œuvre.

Dans cet ouvrage, je soulève, entre autres, deux problèmes, qui concernent toutes les familles françaises :

• les outils de contrôle parental actuellement mis à la disposition des familles par les FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet) ne sont pas assez performants ;

• les SMS surtaxés constituent un fardeau financier pour les familles.

En mars 2009, j’ai rencontré un député français pour lui demander une meilleure protection des familles françaises contre les SMS surtaxés. En France, les adolescents sont facilement induits en erreur par des publicités à la télévision, la radio ou dans des journaux, qui leur proposent d’envoyer des SMS surtaxés depuis leur téléphone portable pour soutenir leurs candidats préférés, acheter de nouvelles sonneries ou connaître les noms de leurs prochaines petit(e) ami(e). Comme les informations légales (coût du service, nombre de messages SMS à envoyer …) défilent très rapidement ou sont écrites en lettres à peine lisibles, les adolescents ne savent pas ce qu’ils dépensent: jusqu’à trois euros de plus par SMS.

Ces services représentent une véritable aubaine pour les éditeurs et pour les opérateurs de téléphonie mobile (en 2008, ils ont reçu plus de 261 millions d’euros), mais une source de dépenses importantes pour les familles.

Je souhaite que les parlementaires français obligent les opérateurs mobiles à proposer aux familles une option gratuite pour bloquer l’envoi de SMS surtaxés.

Enfin, j’ai donné près de 70 conférences sur le thème des enfants et des nouvelles technologies, devant des parents, à l’invitation d’associations de parents d’élèves (Apel, FCPE…), de collectivités locales (Conseil général des Bouches-du-Rhône, Mairie de Gardanne, projet Quartier numérique du 2e arrondissement de Paris, Canton de Pont de Beauvoisin, en Isère…), d’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales), d’associations de défense des enfants (Fondation pour l’Enfance…) et d’organismes sociaux (Codes, groupes de parents financés par les Allocations Familiales…).

Les enfants et les nouvelles technologies : cinq ans d’engagement

Je suis de très près, à titre professionnel, mais aussi personnel – ma femme et moi sommes parents de trois jeunes enfants – l’impact des écrans sur les enfants.

J’ai édité en 2004 un livre intitulé Les enfants face aux écrans : pornographie, la vraie violence, préfacé par le Dr Aldo Naouri, pédiatre.

A la suite de cette publication, j’ai été invité à faire partie, en tant que membre permanent, du groupe de travail interministériel Les usages de l’Internet et la protection de l’enfance, qui avait préparé la conférence de la Famille 2005 (c’est à la suite de cet événement que les FAI – fournisseurs d’accès à Internet – se sont engagés à proposer gratuitement à leurs abonnés des logiciels de filtrage). Pour ce groupe de travail, j’avais rédigé une contribution écrite, Logiciels de filtrage et de contrôle parental : pour une incitation à la mise au point de produits fiables à 100%.

En décembre 2006, j’ai adressé une lettre ouverte aux députés français, intitulée Pour une meilleure protection des enfants en ligne. Neuf députés – sur 577 – m’ont répondu. Quatre d’entre eux avaient demandé, par le biais d’une question écrite, des éclaircissements au ministre délégué à la Sécurité Sociale, aux Personnes Agées, aux Personnes Handicapées et à la Famille (à l’époque Philippe Bas). A ma connaissance, celui-ci n’a jamais répondu.

En janvier 2007, je suis intervenu devant le groupe de travail L’image des jeunes, constitué par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, sur le thème Y-a-t-il un impact de la pornographie sur les jeunes ?.

En juin 2007, j’ai répondu à une enquête de la Commission Européenne, dans le cadre du programme Safer Internet, sur la protection des enfants sur Internet.

En juillet 2007, j’avais testé l’efficacité des outils de filtrage proposés par les moteurs de recherche. Après avoir activé ces filtres au « maximum », c’est-à-dire, après avoir choisi le filtrage le plus strict possible, j’avais tapé « sexe » comme terme de recherche sur Google, Live Search (Microsoft) et Yahoo !. Sur Yahoo!, trois publicités inappropriées étaient apparues. Contacté, Yahoo! France avait fini par répondre, après quelques hésitations : « Nous avons fait part de vos remarques à Christophe Parcot, directeur général Yahoo France et vice-président Europe du Sud. Celui-ci a pris la décision de ne plus afficher de lien sponsorisé adulte quand le filtre est activé. »

En janvier 2008, j’ai publié Les 90 questions que tous les parents se posent : téléphone mobile, internet, jeux vidéo… A ma connaissance ce livre est unique en France : il est le seul à aborder tous les aspects des nouvelles technologies et à donner aux parents des conseils pratiques, voire techniques, mais faciles à mettre en œuvre.

Dans cet ouvrage, je soulève, entre autres, deux problèmes, qui concernent toutes les familles françaises :

• les outils de contrôle parental actuellement mis à la disposition des familles par les FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet) ne sont pas assez performants ;

• les SMS surtaxés constituent un fardeau financier pour les familles.

En mars 2009, j’ai rencontré un député français pour lui demander une meilleure protection des familles françaises contre les SMS surtaxés. En France, les adolescents sont facilement induits en erreur par des publicités à la télévision, la radio ou dans des journaux, qui leur proposent d’envoyer des SMS surtaxés depuis leur téléphone portable pour soutenir leurs candidats préférés, acheter de nouvelles sonneries ou connaître les noms de leurs prochaines petit(e) ami(e). Comme les informations légales (coût du service, nombre de messages SMS à envoyer …) défilent très rapidement ou sont écrites en lettres à peine lisibles, les adolescents ne savent pas ce qu’ils dépensent: jusqu’à trois euros de plus par SMS.

Ces services représentent une véritable aubaine pour les éditeurs et pour les opérateurs de téléphonie mobile (en 2008, ils ont reçu plus de 261 millions d’euros), mais une source de dépenses importantes pour les familles.

Je souhaite que les parlementaires français obligent les opérateurs mobiles à proposer aux familles une option gratuite pour bloquer l’envoi de SMS surtaxés.

Enfin, j’ai donné près de 70 conférences sur le thème des enfants et des nouvelles technologies, devant des parents, à l’invitation d’associations de parents d’élèves (Apel, FCPE…), de collectivités locales (Conseil général des Bouches-du-Rhône, Mairie de Gardanne, projet Quartier numérique du 2e arrondissement de Paris, Canton de Pont de Beauvoisin, en Isère…), d’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales), d’associations de défense des enfants (Fondation pour l’Enfance…) et d’organismes sociaux (Codes, groupes de parents financés par les Allocations Familiales…).

Five years of commitment to improve kids’ Digital and Screen Literacy

One of the topics I cover with great interest, as a journalist and as the father of two sons and a daughter, is « children and the digital worlds ».

The Digital Worlds can bring content of great value to the lives of our kids. For example, the Internet provides immense quantities of useful information.

But the Digital Worlds, as the mirrors of human activities in the real world, can be the places of unwanted encounters. A child who isn’t seeking objectionable content can come across it inadvertently or someone may deliberately force such content upon him.

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That is the reason why I published a book in 2004 entitled « Children in front of the screens: pornography, the real violence », with a preface by Dr. Aldo Naouri, a famous French pediatrician.

After this publication, I was part of the French Government’s Interdepartmental Working group on Internet and Kids’ Safety, in 2005.The written contribution I prepared within the framework of this working group was: « Filtering software and parental control: an incentive for the development of 100% reliable products ».

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In December 2006, I sent a letter to the 577 French MPs asking for a better protection of children online. After reading my mail, four MPs immediately requested clarification from the Head of the French Department in charge of Family Policy (ministre de la Famille).

In January 2007, I gave a lecture before the Head of the French Department in charge of Youth and Sports (ministre de la Jeunesse et des Sports): « Is there an impact of pornography on young people? « .

In June 2007, I submitted various proposals for a safer Internet to the Unit E-6 (eContent and Safer Internet) of the Directorate-General for Information Society and Media of the European Commission.

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In January 2008, I published a book entitled « The 90 questions all parents are asking themselves about mobile phones,the Internet, video games… » to help families with the uses of online technologies by children (see http://www.nosenfants.fr – it’s in French, sorry!). As far as I’m aware of, this book is unique in France: it is the only one to address all aspects of new technologies and to give parents easy to implement pieces of advice.

In this book, I raise, among other issues, a problem that concerns all families, worldwide: the control tools currently available to families are not powerful enough.

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In July 2008, I created a Linkedin group about kid’s safety in the digital worlds (see http://www.kids-safety-in-the-digital-worlds.com/).

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In August 2008, I met with an adviser of the Head of the French Department in charge of Family Policy (ministre de la Famille) to ask for a better protection of children online.

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In March 2009, I met with a French MP to ask for a better protection against overtaxed SMS: in France, adolescents are easily misled by television, ads on TV, radio or in newspapers, which propose them to send overtaxed SMS from their mobile phones to support their preferred candidates, to buy new ringtones or to know the names of their next gril/boy friends.
As the legal information (cost of service, number of SMS messages to send…) are running very fast or written in so small letters that they are barely readable, adolescents do not realize what they spend: until € 3 surcharge per SMS (plus SMS cost charged by their mobile operators).

These services represent a real windfall for the publishers and for the mobile operators (in 2008, they have received more than 261 million euros) and important expenses for families.

I want French MPs to force mobile operators to offer families a free option to block the sending of overtaxed SMS.

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In March 2009, I created a Linkedin group about Digital and Screen Literacy for Children (see http://www.digital-literacy.info ).

Digital and Screen Literacy is the ability to use new technologies (computer, mobile phone, the Internet, video games, virtual worlds…) to locate, organize, understand, evaluate or create information and videos.

Digital and Screen literate children will be able to communicate and work more efficiently on the Internet and in a world of screens.

I was drawn to digital and screen literacy from watching children: when they use a search engine to find information on the Web, the first results they look at are the links containing videos, then the ones with pictures; the ones which are text only are looked at last. And when they are as young as eight or nine years old, they make videos, which they upload on Youtube.

That’s just the beginning. Everywhere we look, we see screens. Digital-display manufacturers produce one new screen each year for every human on earth. With the advent of electronic ink, screens will be on any flat surface. The tools (cameras, softwares…) for screen fluency will be built directly into these ubiquitous screens.

Our children need to be prepared for a new culture: new distribution-and-display technologies are pushing books aside and catapulting images to the center of the culture.

Digital and screen literacy should be defined as teaching children to communicate visually but also to be skeptical about sources of information online. The goal is no less than defining education in the digital and screen age.

Children will have to be screen fluent. They will communicate not just with words, but also visually. They need to master the tools of creation (megapixel phone cameras, Photoshop, iMovie), which are quickly reducing the effort needed to create moving images. The ease of making video now approaches the ease of writing.

Children will have to view media critically, in order to defend themselves against the powers of advertising, manipulation, and political persuasion… In an increasingly visual world, anyone with a laptop, Web connection and camera can be a producer of media. As moving images become easier to create, easier to store, easier to annotate and easier to combine into complex narratives, they also become easier to be manipulated by the audience. Children need to understand how what they see and watch is created (and can be manipulated) as much as they need to understand plain old reading, writing and arithmetic.

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At the invitation of parents associations, local administrations, associations for the defense of children and social organizations, I have given about seventy lectures for the parents on the theme of children and the new technologies.

L'Etat soutient les jeux vidéo pour l'entreprise


Utiliser le jeu vidéo pour former les salariés ou informer les patients d’un hôpital, c’est le principe des « serious games ». Dans le cadre du plan de relance, 20 millions d’euros vont être distribués à des projets innovants.

Grâce à Nathalie Kosciusko-Morizet, les « serious games » vont bénéficier d’un sérieux coup de pouce. Ces jeux vidéo utilisés pour des objectifs sérieux comme la formation des salariés, la communication des entreprises ou l’information des malades avaient fait l’objet d’un appel à projets dans le cadre du volet numérique du plan de relance. La secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique vient de donner la liste des lauréats. Sur les 166 projets de « serious games » qui avaient postulé, 48 vont se partager 20 millions d’euros – soit, en moyenne, 416.000 euros par équipe.
Les jeux retenus, très variés, sont le fruit de partenariats. Par exemple, MediKids, une simulation de parcours médical pour dédramatiser le séjour des enfants à l’hôpital, a été proposé par CCCP et Néodial, deux PME de Valenciennes. Trois entités médicales ont aussi participé au projet : le centre régional de lutte contre le cancer de Lille, l’hôpital Jeanne-de-Flandres de Lille et le centre hospitalier d’Arras.

Retrouvez sur le site des Echos la suite de cette enquête consacrée aux serious games : http://www.lesechos.fr/management/actu/020139909596-l-etat-soutient-les-jeux-video-pour-l-entreprise.htm

Jacques Henno

Article paru dans le quotidien Les Echos le vendredi 18 septembre 2009

Illustration : Serious Leap, le serious game de Volvo sur le lean production, une méthode d’organisation pour travailler plus efficacement.

L’Etat soutient les jeux vidéo pour l’entreprise


Utiliser le jeu vidéo pour former les salariés ou informer les patients d’un hôpital, c’est le principe des « serious games ». Dans le cadre du plan de relance, 20 millions d’euros vont être distribués à des projets innovants.

Grâce à Nathalie Kosciusko-Morizet, les « serious games » vont bénéficier d’un sérieux coup de pouce. Ces jeux vidéo utilisés pour des objectifs sérieux comme la formation des salariés, la communication des entreprises ou l’information des malades avaient fait l’objet d’un appel à projets dans le cadre du volet numérique du plan de relance. La secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique vient de donner la liste des lauréats. Sur les 166 projets de « serious games » qui avaient postulé, 48 vont se partager 20 millions d’euros – soit, en moyenne, 416.000 euros par équipe.
Les jeux retenus, très variés, sont le fruit de partenariats. Par exemple, MediKids, une simulation de parcours médical pour dédramatiser le séjour des enfants à l’hôpital, a été proposé par CCCP et Néodial, deux PME de Valenciennes. Trois entités médicales ont aussi participé au projet : le centre régional de lutte contre le cancer de Lille, l’hôpital Jeanne-de-Flandres de Lille et le centre hospitalier d’Arras.

Retrouvez sur le site des Echos la suite de cette enquête consacrée aux serious games : http://www.lesechos.fr/management/actu/020139909596-l-etat-soutient-les-jeux-video-pour-l-entreprise.htm

Jacques Henno

Article paru dans le quotidien Les Echos le vendredi 18 septembre 2009

Illustration : Serious Leap, le serious game de Volvo sur le lean production, une méthode d’organisation pour travailler plus efficacement.

A quoi servira le SeaOrbiter ?


La première plate-forme dérivante d’observation des océans devrait être construite l’année prochaine. Son intérêt scientifique reste à prouver.

Jacques Rougerie est sur le point de toucher terre. Voilà dix ans que cet architecte, passionné par la mer, tente de faire aboutir son projet de SeaOrbiter. Il s’agit d’une plate-forme dérivante d’observation des océans. Les esquisses montrent un « bateau vertical » doté de très larges hublots. L’engin mesure 51 mètres, dont 31 sous la mer. Six membres d’équipage et douze invités (scientifiques, techniciens, etc.) se répartiront sur neuf ponts : quatre en surface et cinq immergés, dont deux pressurisés pour accueillir des plongeurs. Des appareils de mesure seront installés le long de la structure, tous les 25 centimètres. « Le SeaOrbiter constituera une immense plate-forme technologique d’observation et d’analyse des océans, équipée de capteurs permettant, entre autres, d’étudier les paramètres liés au climat ou à la biodiversité marine : il complétera le dispositif actuel de bouées, navires et satellites océanographiques » , s’enthousiasme Jacques Rougerie, interviewé sur sa péniche parisienne, amarrée au port des Champs-Elysées, à quelques encablures de l’Académie des beaux-arts, où Jean-Louis Borloo lui a remis son épée d’académicien en juin dernier.

Retrouvez la suite de cette enquête sur le site des Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/020138451832-a-quoi-servira-le-seaorbiter–.htm

Jacques Henno

Article publié le 17 septembre 2009 dans le quotidien Les Echos

(copyright photo : Jacques Rougerie)

Conférence ce soir jeudi 17 septembre à Mende (Lozère), sur les enfants et les nouvelles technologies

Je serai ce soir jeudi 17 septembre, à Mende, en Lozère, pour donner une conférence sur «Comment aider nos enfants à grandir avec les nouvelles technologies ?». Cette conférence, organisée par l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) de la Lozère, aura lieu à 20H30, salle Urbain V, chemin Saint Ilpide, à Mende.

Simulation : quand les ingénieurs d' EADS jouent à la guerre


Le groupe franco-allemand a mis au point un simulateur servant aussi bien au développement de systèmes d’information militaires qu’à l’entraînement des états-majors. Un atout de taille pour remporter des contrats de sécurité.

C’est une sorte d’immense jeu vidéo. C’est aussi une arme économique avec laquelle EADS Defence & Security – le pôle des activités de défense et de sécurité du groupe EADS – tente de décrocher des contrats. Le Netcos (Network Centric Operation Simulation) est un « battle lab » : un simulateur d’environnements informatiques de défense civile et militaire. Il occupe plusieurs centaines de mètres carrés dans les locaux d’EADS à Elancourt, à l’ouest de Paris : des écrans géants, des postes répartis dans plusieurs salles, pour que des équipes adverses s’affrontent, une dizaine de serveurs sur lesquels tournent les logiciels de simulation, des caméras qui filment les réactions des différents acteurs, afin que des ergonomes puissent les analyser. Les officiers français et étrangers, eux, y « jouent » à la guerre, tandis que les ingénieurs d’EADS Defence & Security s’en servent pour tester les systèmes d’information qu’ils concoctent pour leurs clients.

Lisez la suite de cet article sur le site du quotidien Les Echos : http://www.lesechos.fr/info/metiers/020118594729-simulation—quand-les-ingenieurs-d–eads-jouent-a-la-guerre.htm

Jacques Henno

Article paru dans Les Echos le 2 septembre 2009