Nous laissons tous des « empreintes numériques » sur le web?

Des enseignants américains (Balaji Padmanabhan, de l’université Wharton et Catherine Yang de l’université de Californie) proposent une nouvelle méthode pour suivre nos déplacements sur le net. Selon eux, nous avons tous une façon unique de surfer sur Internet. L’heure de notre visite sur un site, le nombre de pages que nous lisons, le temps passé sur chaque page, si nous imprimons un texte ou si nous l’envoyons par mail…, Tous ces éléments constituent une empreinte numérique qui permet de nous identifier avec un taux d’erreur de pratiquement 0%, affirment les auteurs de cette étude (voir http://knowledge.wharton.upenn.edu/article.cfm?articleid=1554 ).

Les deux chercheurs estiment que cette technique aura des applications commerciales et sécuritaires. Plus besoin, par exemple, de demander à un visiteur de s’identifier (de façon volontaire ou automatique, avec les cookies, par exemple) pour lui proposer des informations ou des services personnalisés. De même, un site pourra réduire la fraude en s’assurant que l’utilisateur d’une carte bancaire en est bien le propriétaire. Mais ce que ces deux professeurs ne disent pas, c’est que cette technique peut également servir à fliquer les déplacements des internautes à leur insu. Et ce quel que soit l’ordinateur que nous utiliserons : machine personnelle, au bureau ou dans un cybercafé !

L'Allemagne va centraliser ses fichiers

L’Allemagne, au lendemain de la seconde guerre mondiale, avait très nettement séparé le travail de sa police et de ses services de renseignements.

Ce mode de fonctionnement visait à ne pas répéter les abus commis sous les Nazis.

Ce principe va être remis en cause au nom de la lutte contre le terrorisme.

Police et agences de renseignements vont créer un fichier unique, baptisé « fichier anti-terreur ».

Il regroupera les noms, prénoms, surnoms, adresses, dates de naissance, confession religieuse, ainsi que l’appartenance éventuelle à une organisation – légale ou « terroriste » -, la possession d’armes, les données bancaires et téléphoniques, ou les séjours à l’étranger des suspects.

Voir un article du Monde à ce sujet : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-809621,0.html

L’Allemagne va centraliser ses fichiers

L’Allemagne, au lendemain de la seconde guerre mondiale, avait très nettement séparé le travail de sa police et de ses services de renseignements.

Ce mode de fonctionnement visait à ne pas répéter les abus commis sous les Nazis.

Ce principe va être remis en cause au nom de la lutte contre le terrorisme.

Police et agences de renseignements vont créer un fichier unique, baptisé « fichier anti-terreur ».

Il regroupera les noms, prénoms, surnoms, adresses, dates de naissance, confession religieuse, ainsi que l’appartenance éventuelle à une organisation – légale ou « terroriste » -, la possession d’armes, les données bancaires et téléphoniques, ou les séjours à l’étranger des suspects.

Voir un article du Monde à ce sujet : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-809621,0.html